Russell est un garçon d'environ 27 ans. Il mène une vie simple, partagée entre son appartement rempli de vieilleries, son boulot et ses amis. Au grand jour, Russell fait semblant d'être parfaitement bien dans ses baskets. Dans sa tête c'est un peu plus compliqué, il n'assume pas tout à fait son homosexualité et vit sa vie en partie dans l'obscurité.
Glen, au contraire, est un peu plus fou, un peu plus artiste, un peu plus entreprenant, et tellement plus libre. Pour lui, tout à l'air si simple. Du moins, en apparence.
Un soir, un bar, un plan drague, un plan cul, on se rappelle, on se revoit, on ne se quitte plus... le temps d'un week-end.
Un soir, un bar, un plan drague, un plan cul, on se rappelle, on se revoit, on ne se quitte plus... le temps d'un week-end.
Russell et Glen, Glen et Russell, des mecs comme il en existe des milliers, des garçons qui nous ressemblent, des histoires de tous les jours, que l'on soit homme, femme, pédé, lesbienne ou hétéro. Car l'une des grandes forces de Week-end est certainement de permettre à chacun de nous, qui que nous soyons, de nous retrouver tour à tour dans ces personnages, magnifiquement incarnés. Parce qu'au fond, quelque soit notre orientation sexuelle, les sentiments et leurs contrariété sont toujours les mêmes...
Servie par de magnifiques acteurs (le rhâââ lovely Tom Cullen, mon idéal masculin incarné, et le charmant Chris New) tous deux pourvus d'un accent absolument exquis, et soutenue par une très belle photographie, l'histoire de cette rencontre m'a touché, au-delà de ce à quoi je m'attendais.
Parce que cette histoire m'est incroyablement familière et qu'elle m'a rappelé ce court épisode vécu voici bientôt un an ou peut-être, cet autre histoire d'amour impossible. Sans compter l'étrange malaise ressenti à la fin du film, ce sentiment de vide presque nauséeux doublé de l'envie de hurler lorsque surgit l'immense vide de celui qui n'est plus là, ces matins où l'épaisseur du jour nous renvoie davantage à notre propre solitude, ces matins d'amertume et de vie qui continue. Oui, j'ai plusieurs fois été Russell, tout autant que j'ai été le Glen d'un autre...
Je ne sais plus très bien comment j'avais entendu parler de ce film, si c'était chez Patrick Antoine ou chez Nicolinux. Mais toujours est-il que, de ce que j'avais lu, j'en avais retenu deux choses : la première, que ce film avait l'air chouette, la seconde, qu'il me fallait le voir.
Voilà, c'est exactement ça...
Servie par de magnifiques acteurs (le rhâââ lovely Tom Cullen, mon idéal masculin incarné, et le charmant Chris New) tous deux pourvus d'un accent absolument exquis, et soutenue par une très belle photographie, l'histoire de cette rencontre m'a touché, au-delà de ce à quoi je m'attendais.
Parce que cette histoire m'est incroyablement familière et qu'elle m'a rappelé ce court épisode vécu voici bientôt un an ou peut-être, cet autre histoire d'amour impossible. Sans compter l'étrange malaise ressenti à la fin du film, ce sentiment de vide presque nauséeux doublé de l'envie de hurler lorsque surgit l'immense vide de celui qui n'est plus là, ces matins où l'épaisseur du jour nous renvoie davantage à notre propre solitude, ces matins d'amertume et de vie qui continue. Oui, j'ai plusieurs fois été Russell, tout autant que j'ai été le Glen d'un autre...
Je ne sais plus très bien comment j'avais entendu parler de ce film, si c'était chez Patrick Antoine ou chez Nicolinux. Mais toujours est-il que, de ce que j'avais lu, j'en avais retenu deux choses : la première, que ce film avait l'air chouette, la seconde, qu'il me fallait le voir.
Voilà, c'est exactement ça...
J'en ai entendu parlé aussi !
RépondreSupprimerBon ben, c'est noté...en plus ça fait longtemps que je n'ai vu un film (à la TV comme au ciné).
Tu sais...le changement toussa ! :)
En tout cas, tu et la BA donnent envie !
S'il passe près de chez toi, vas-y, fonce ! C'est un joli moment de cinéma, ou peut-être un joli moment tout court :)
SupprimerBref et concis, tout est si bien dit, quel talent, alors je copie :"un quai de métro, un plan film, on ne se quitte plus... le temps d'un été". Le reste, "sentiments contrariétés", c'est cela même, mais pourquoi chez moi ça va faire trois pages (à paraître, et ce n'est pas du cinoche... si, peut-être un peu) ??! Un petit coucou à Gildan, ci-dessus, qui serre des louches partout pour la bonne cause, enfin, je crois...
RépondreSupprimerOh oui !!! Et c'est maintenant !!!!
Supprimer:))
Bises à mon colibri préféré !
A la première lecture j'avais vu "bref et circoncis"... je suis vraiment un obsédé ^^
SupprimerRhalalaa... Ce Gildan, il vient me piquer la vedette jusque sur mon propre blog. Il m'éneeeeeerve !! :D
Ce film m'a beaucoup touché. Un auditoire hélas à 98% gay. Donc l'inverse prôné par le personnage artiste qui veut évoquer les relations sexuelles homos au grand jour, pour un public le plus large possible. Beaucoup beaucoup aimé ce film.
RépondreSupprimerEspèce de comédien, va !
Supprimer:)
Idem à Toulouse : le public était composé aux 3/4 de garçons sensibles, à vue de nez. A côté de moi il y avait notamment un couple marié, d'une cinquantaine d'années chacun. C'est un bon début !
SupprimerOn y est allés avec Laurent et c'est vrai, on a beaucoup aimé, l'histoire, la photo, les dialogues, le jeu des comédiens. Effectivement, tout est juste, simple et réussi.
SupprimerJ'essaie d'en faire aussi le maximum de pub autour de moi tant c'est un film excellent. Et génial en ce qu'il transcende vraiment son sujet purement gay, et pourrait parler à tout le monde. Mais il ne passe qu'au MK2 Beaubourg donc ça limite l'audience....
RépondreSupprimerPour les Toulousains qui me liraient, Week-end passe seulement à l'Utopia jusqu'au 15 mai. Alors on se dépêche !
SupprimerD'ailleurs, je crois que je vais aller le revoir...
Non, mais objectivement, Matthieu, je comprends pas en quoi ce film est "excellent".
SupprimerIl met le doigt avec simplicité sur des questions finalement assez banales, comme le disait Tambour : on a tous été un Russell ou un Glen, hétéro ou homo. Cette simplicité est belle, elle permet le constat... Mais le film manque cruellement de profondeur. Qu'il est bavard ! Ce qu'il tourne en rond !
La nausée dont tu parles, Tambour, à la fin du film, est celle du manque brutal et douloureux, mais aussi celle de l'empoisonnement par une histoire toxique dès le départ...
Ce film est beau, c'est vrai, mais de là à dire qu'il est "génial"...
J'ai bien aimé ce film, mais avec tous les avis plus que positifs que j'avais lu dessus je m'attendais à mieux. Par contre je confirme, les acteurs sont à tomber !
RépondreSupprimerC'est notamment la raison pour laquelle je ne lis que rapidement les critiques de cinéma. En principe j'essaie seulement de savoir si le film vaut le coup d’œil ou pas. Et s'agissant de Week-end, assurément il vaut le coup d’œil :D
SupprimerEt puis Tom cullen quoi... Tom Cullen !! [bave]
J'ai beaucoup aimé, et ça me fait plaisir de voir qu'il est toujours à l'affiche, le bouche-à-oreille fonctionne malgré le peu de salles où on peut le voir.
RépondreSupprimerA Toulouse il ne passe que dans une salle du cinéma d'art et essai, situé en plein centre ville. Les gérants de salle sont frileux !
SupprimerJ'ai vu la bande annonce sur un autre blog, j'aimerai beaucoup le voir mais en VOST ça me rebute j'espère qu'il sortira en VF
RépondreSupprimerFranchement, je crois que la VF perdrait beaucoup en charme... Fais un petit effort, la VO est tout de même vachement bien.
SupprimerJe peux pas l'effort, suivre un film et lire les sous titres avec un seul oeil fonctionnel est difficile et tu perds beaucoup de chose si tu te concentres trop sur l'un ou sur l'autre...
SupprimerJe confirme : c'est un très beau film qui doit toucher bien au-delà du public "classique". Et Tom Cullen est vraiment beau (mais hétéro hélas). Il me rappelle un espagnol rencontré l'été dernier qui est rentré au noviciat d'un ordre religieux.
RépondreSupprimerCa me fait penser à La Mauvaise Education de Almodovar ton histoire :)
SupprimerIntéressante forme, j'ai cru qu'il s'agissait d'une nouvelle et je n'ai compris qu'à la fin que c'était un résumé de film.
RépondreSupprimers.h.