22 décembre. Dans trois jours nous serons à Noël. Les rues fourmillent, les vitrines scintillent, les enfants surexcités galopent dans les magasins de jouets bondés. On se fait plus chic, les pulls s'affichent en rouge, les couples paradent bras dessus bras dessous affichant un sourire complice aux lèvres. Dans les salons les têtes se répandent en bigoudis et mise-en-plis sous le souffle haletant des sèche-cheveux maniés de main de fer par des coiffeuses aux poignets endoloris.
Place du Capitole et un peu partout ailleurs en France, flottent des odeurs de vin chaud, d'épices, d'oignons grillés et de chocolat chaud, dans le bruissement anonyme de la foule glissant le long des trottoirs baignés d'un nostalgique Gingle bells. Tout aime, tout jouit dans l'anticipation des festivités annoncées, promesse d'abondance, de sapin et de cadeaux au pied de la cheminée.
Dans cette ode rituelle à la joie, à laquelle j'aimais pourtant me noyer pour y sombrer à l'envie, je ne m'y retrouve plus. Ce n'est pas spécifiquement propre à cette année. C'est un constat que je dresse de longue lune. En témoigne le faible nombre de billets consacrés à ce sujet en ce lieu, depuis huit ans maintenant.
Non pas que je n'aime pas ou plus Noël. Mais En ce qu'il contraint à être joyeux sur commande et à subir la cohorte familiale, que l'on a par ailleurs plaisir à côtoyer au quotidien, rien que d'y penser, l'esprit de Noël me fatigue... Je n'ai pas envie de faire cet effort d'être plus heureux que d'habitude ou de donner l'illusion que je rayonne de bonheur.
Car, en définitive, rien ne va mal. Tout va, et plutôt bien. Et c'est déjà très bien. Cette constance tranquille me convient parfaitement. A quoi bon faire semblant d'en rajouter ?
Au fond, il s'agit peut-être tout simplement de profiter, sans trop se poser de question...
Non pas que je n'aime pas ou plus Noël. Mais En ce qu'il contraint à être joyeux sur commande et à subir la cohorte familiale, que l'on a par ailleurs plaisir à côtoyer au quotidien, rien que d'y penser, l'esprit de Noël me fatigue... Je n'ai pas envie de faire cet effort d'être plus heureux que d'habitude ou de donner l'illusion que je rayonne de bonheur.
Car, en définitive, rien ne va mal. Tout va, et plutôt bien. Et c'est déjà très bien. Cette constance tranquille me convient parfaitement. A quoi bon faire semblant d'en rajouter ?
Au fond, il s'agit peut-être tout simplement de profiter, sans trop se poser de question...
Oui, je me suis aussi souvent dit que l'emballage cadeau ne faisait pas le petit Jésus :-) (mais m'agacent aussi les personnes qui débinent systématiquement Noël juste par plaisir de vouloir être à contre-courant, d'ailleurs...)
RépondreSupprimerComme je pense comme toi qu'il s'agit avant tout de profiter des belles choses, je te souhaite de passer un très très agréable moment, avec ou sans ruban !
Ma nouvelle philosophie date des Romains: "Carpe Diem" Vis l'instant et ne te poses pas de questions et celà va beaucoup mieux de suite.
RépondreSupprimerNoël tout doux Toulousain, bon retour chez toi.
RépondreSupprimerIl est mimi ton petit sapin barbu !! :) Ses boules sont petites mais compensées par le nombre! :) Joyeux 24 décembre! :)
RépondreSupprimerIl n'y a pas qu'à Noël qu'il faut être joyeux sur commande. Rien qu'à voir ton sapin de Noël le sourire me vient sans effort. J'espère que ta soirée de Noël n'a pas été triste et je te souhaite une très bonne fin d'année.
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