L'idée a germé lundi soir en rentrant du boulot. Ramenant un ami que je déposais chez lui, et lui donnant une boîte d’œufs frais tout juste récupérée en chemin chez mes parents, je m'enquerrai de son weekend. "Je suis à Paris, me répondit-il. Y. donne un concert dimanche à [célèbre église parisienne] ; ça va probablement être grandiose".
Y. est en l'occurrence un ami commun qui a le bon goût d'être un musicien hors pair dont la simplicité n'a d'égal que l'infini talent et que je n'ai pas revu depuis deux ans.
Aller à Paris depuis Toulouse c'est toute une expédition lorsque le voyage se décide à la dernière minute, surtout si l'on ne veut pas y laisser une jambe en prix de billets. En train, c'est moins cher, d'environ cinquante pour cent, mais on se cogne plus de dix heures de trajet allé et retour. Choix cornélien.
Autre élément à mettre dans la balance, le temps présentiel relativement court, à peine plus de vingt quatre heures. Car en si peu de temps il est évident que je n'aurai pas le temps de voir tout le monde, de faire le tour de toutes les personnes que j'y connais et que je n'ai pas non plus revues depuis tant d'années pour certaines, ni de rencontrer toutes celles et tous ceux avec qui j'échange régulièrement sur les réseaux sociaux et pour lesquels les pixels ne suffisent plus.
Rapidement l'idée s'est imposée à moi : je serai à ce concert et donc à Paris pour le weekend. Fi donc du temps de trajet. Un peu de bonheur n'a jamais fait de mal. J'achetai donc mes billets de train dans la foulée.
Le jeu en vaut-il réellement l'investissement ? Oh que oui, cela en vaut la peine.
Oui parce que j'avais envie d'aller à ce concert et que cela me fait immensément plaisir d'y être.
Oui parce que cela fait près de trois ans que je ne suis pas revenu à Paris, fut-ce seulement le temps d'une improbable escale de quelques heures.
Oui parce que je vais y revoir des amis que je n'ai pas vus depuis trop longtemps.
Oui par ce que c'est aussi l'occasion de faire de nouvelles rencontres dont une qui n'a que beaucoup trop attendue avec un blogueur que je lis depuis des années et à qui j'avais promis de passer faire la bise la prochaine fois que je monterais.
Oui parce que j'ai envie de marcher dans les rues de Paris sous le soleil de septembre et de me dire que j'ai eu mille fois raison.
Oui parce que j'ai envie de me surprendre à oublier que lundi je travaille.
Oui parce que j'ai envie de rêver au nez des vitrines et de flâner avec insouciance dans la plus belle ville du monde.
Oui... parce que !
Oui parce que cela fait près de trois ans que je ne suis pas revenu à Paris, fut-ce seulement le temps d'une improbable escale de quelques heures.
Oui parce que je vais y revoir des amis que je n'ai pas vus depuis trop longtemps.
Oui par ce que c'est aussi l'occasion de faire de nouvelles rencontres dont une qui n'a que beaucoup trop attendue avec un blogueur que je lis depuis des années et à qui j'avais promis de passer faire la bise la prochaine fois que je monterais.
Oui parce que j'ai envie de marcher dans les rues de Paris sous le soleil de septembre et de me dire que j'ai eu mille fois raison.
Oui parce que j'ai envie de me surprendre à oublier que lundi je travaille.
Oui parce que j'ai envie de rêver au nez des vitrines et de flâner avec insouciance dans la plus belle ville du monde.
Oui... parce que !
Et surtout, j'avais envie de profiter de mon weekend sans me poser de question.
Envie de profiter sans subir cette frustration de me demander dimanche après-midi au détour d'un vague à l'âme malsain pourquoi, au final, je n'avais pas sauté dans le premier train sans être retenu à quoi que ce soit d'autre que du bon temps, loin de mon quotidien et me dire, après coup, que j'avais été bien bête d'avoir été trop sage.
Envie de profiter sans subir cette frustration de me demander dimanche après-midi au détour d'un vague à l'âme malsain pourquoi, au final, je n'avais pas sauté dans le premier train sans être retenu à quoi que ce soit d'autre que du bon temps, loin de mon quotidien et me dire, après coup, que j'avais été bien bête d'avoir été trop sage.
Envie de profiter de la vie, tout simplement.
Beau paquet pour bien profiter de la vie....
RépondreSupprimerEn effet, ça attire le regard ce genre de détail... :)
SupprimerParis, la plus belle ville du monde ? Ciel ! Que fais-tu de Rome, Florence, Athènes, Londres ?...
RépondreSupprimerMes souvenirs romains et londoniens sont trop lointains pour affronter pertinemment la comparaison. Quant à Florence et Athènes, il me faut encore les découvrir.
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