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  • 24 septembre 2018

    Ainsi commence l'automne

    Quelques photos en souvenir d'un excellent weekend de septembre. Deux jours pleins de douceur, parés d'un ciel d'azur impeccable et couronnés par un soleil impérial, comme un prélude à l'automne naissant qui, depuis plusieurs jours déjà, installe sa lumière et ses couleurs.

    Les deux premières font suite à une très belle randonnée à l'étang de la Frèche, samedi, à deux petites heures de Toulouse et à peine plus de temps de marche. Un havre de paix au pied de la frontière espagnole, entouré de montagnes, d'eau qui bruisse entre les pierres, et d'un calme parfait.

    Depuis l'Hospice de France, le chemin serpente d'abord en sous-bois avant de s'épanouir parmi les moutons, en contrebas d'une barrière rocheuse qui dissimule de vastes estives situées un peu plus haut et dont les flancs verdoyants s'étirent tout en rondeur jusqu'au crénelage des crètes. Puis, le végétal cédant la place au minéral, le chemin s'élance en zigwaguant plein sud, contournant le port de Venasque tout proche.

    Peu à peu, la vallée s'étend à nos pieds, constellée de moutons blancs. Et bientôt le roucoulement des eaux vives à fleur de roches annonce les étangs dans lesquels, entre deux morceaux de ciel, valsent les truites sauvages.
    Le dimanche s'est poursuivi en ville, sous un soleil invariablement délicieux. Quelques pas dans le jardin japonnais, remonter par la rue Valade jusqu'à la place du Capitole, déjeuner en terrasse à l'heure espagnole dans un établissement où j'ai quelques habitudes - leurs pommes sautées à la graisse de canard en ont converti plus d'un.

    Admirer depuis le pont Saint Pierre la vue sur le Pont Neuf, filer ensuite le long de la Garonne par les très animés quais de la Daurade, avant de rejoindre, derrière le musée des Abattoirs, ce parvis où l'on danse tango et salsa à l'ombre des platanes. Savourer le bonheur des gens...
    Regagner le centre-ville et faire un détour par le Couvent des Jacobins, chef-d'oeuvre de l'art gothique qui déploie ses voûtes nervurées par-dessus la nef baignée de la lumière extraordinaire des vitraux que le le soleil déclinant abreuve d'ors et d'argent.

    Dans ce lieu hors du temps, se laisser porter par l'oeuvre de Sarkis - notamment constituée de néons de couleurs, suspendus entre les piliers de la double nef. S'arrêter, encore un peu, en laissant passer le temps qui passe malgré nous.
    C'est simple, le bonheur.

    2 commentairess:

    1. J'adore Toulouse,sa beauté et son art de vivre.
      Je serai heureux d'avoir un ami là-bas...
      Pierre

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