Premier avril oblige, les vannes et autres poissons vont bon train sur les réseaux sociaux. En ce qui me concerne, même si l'esprit n'est pas franchement à la rigolade, je reconnais que cela fait ça fait du bien d'avoir une bonne bouffée de déconnade et de bonne humeur. Encore à l'instant je me suis fait prendre au piège par un montage débile envoyé par un ami sur Whatsapp. Rhââââ le salopiaud ! J'ai marché comme un perdreau de l'année...
Une image d'actualité m'a néanmoins tiré mon premier sourire ce matin :
Sinon au rang des choses vues ou découvertes ces jours derniers, le goût insoupçonné de Jean-Jacques Rousseau pour la fessée administrée par une femme plus âgée, et le traumatisme d'icelui de s'être quasiment fait éjaculer dessus par un camarade. Je n'invente rien, c'est à lire dans ses Confessions :
Le lendemain, d’assez bon matin, nous étions tous deux seuls dans la salle d’assemblée ; il recommença ses caresses, mais avec des mouvements si violents qu’il en était effrayant. Enfin il voulut passer par degrés aux privautés les plus choquantes, et me forcer, en disposant de ma main, d’en faire autant. Je me dégageai impétueusement en poussant un cri et faisant un saut en arrière ; et, sans marquer ni indignation ni colère, car je n’avais pas la moindre idée de ce dont il s’agissait, j’exprimai ma surprise et mon dégoût avec tant d’énergie, qu’il me laissa là : mais tandis qu’il achevait de se démener, je vis partir vers la cheminée et tomber à terre je ne sais quoi de gluant et de blanchâtre qui me fit soulever le cœur. Je m’élançai sur le balcon, plus ému, plus troublé, plus effrayé même que je ne l’avais été de ma vie, et prêt à me trouver mal.
J.-J. Rousseau - Les Confessions, Launette, 1889, Tome 1, Livre second, p.63.
J.-J. Rousseau - Les Confessions, Launette, 1889, Tome 1, Livre second, p.63.
Le sujet est d'ailleurs très sérieux et donne lieu à tout un tas d'études, thèses et autres colloques, ou encore d'émissions dont celle-ci que je n'ai pas encore écoutée sur France Culture.
Sinon les jours passent et l'issue de ce grand marasme demeure totalement incertaine. Au dehors les arbres se couvrent de vert et c'est très très relou de devoir rester coincé chez soi, alors que les beaux jours s'installent. On bouffe (trop), on boit (trop) et on ne bouge vraiment pas assez (mais alors pas assez du tout)...
Vivement que tout ça soit derrière nous !
c'était au programme de mon bac de français :)
RépondreSupprimerHa ha je ne sais pas si j'aurais aimé avoir un tel sujet à traiter :D
SupprimerC'était en quelle année ?
En 1999. J'ai détesté, vraiment. En ça, et ma première et dernière année de philo (en terminal S) avec le stade anal de Freud, j'ai trouvé les matières littéraires vraiment tordues ;)
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