30 octobre 2007
De tout, de rien...
27 octobre 2007
Le petit reporter
De briquePour démontrer à ses fans qu'il était doué pour le karaté, Elvis Presley s'est mesuré à une brique, sur une scène de Las Vegas. C'est la brique qui a gagné.Alarme de crocodile"Vous allez penser que je suis dingue, mais je vous jure que je viens de voir un crocodile traverser la rue" a dit un étudiant bouleversé au planton du commissariat de Columbia. En effet le jeune homme avait mal vu. Il s'agissait d'un simple alligator qui allait à la piscine.A l'huileInlassablement, obscurément, et même l'été, tandis que leurs contemporains se bronzent avec insouciance, les savants du monde entier font avancer le progrès à pas de géant. Ainsi dans son petit labo d'Oklahoma City, le professeur D.C. Brooks vient-il de découvrir que l'huile de foie de castor pouvait soigner efficacement les crampes d'estomac des hippopotames.
25 octobre 2007
Concours Glukxonnien
Trouver une suite logique (ahem) ou du moins cohérente (re-ahem) à l'amorce Glukxonienne mettant en scène Pouppy le poulpe ménopausé et Gaston la quiche lorraine mal cuite se menant une guerre sans fin sur l'inhospitalière et inconnue planète Glukxon 888. (voir billet du 24 octobre dernier "Ca s'arrange pas").
Ca s'arrange pas !
Personne n’a jamais entendu parler de la planète Glukxon 888. Personne, pas même le plus vieux des baroudeurs intergalactiques le plus chevronné. Elle ne figure sur aucune carte mère, et n’a jamais été recensée par aucun spacio-senseur stellaire au cours des derniers millénaires.
Et pourtant….
Et pourtant au fin fond de l’infini, à plusieurs milliards de giga-quarks à l’est de la plus éloigné des galaxies, au beau milieu d’un désert spatial qui effraierait même un Plutronien astigmate, la planète Glukxon 888 tourne sur elle-même telle une toupie esseulée.
Constituée d’une atmosphère qui détruirait toute vie organique connue, d’un sol acide gluant dont la radioactivité représente à elle seule le dixième de la radioactivité émise par l’univers au cours des derniers 14 milliards d’années, et dont la dureté relègue le diamant à de la margarine prête à tartiner, Glukxon 888 se veut le temple de l’inhospitalité.
Et pourtant…
Et pourtant, cette charmante planète sur laquelle un Zentradien n’aurait jamais posé un tentacule, non pas que les Zentradiens aient des tentacules – ce sont en fait des antennes dotés de mandibules urticants faisant également office d’estomac, bizarrerie anatomique dont ces étranges créatures sont coutumières – mais quand bien même les Zentradiens eussent-il été dotés de tentacules, il n’auraient jamais eu l’idée – il aurait fallu le leur suggérer d’abord tant ils peuvent manquer d’initiative – sauf à leur promettre en échange une pelleté pleine de minerai d’hydrogène effervescent, spécialité culinaire de la Constellation du Clou dont ils sont particulièrement friand, quoique ce minerais soit traditionnellement destiné à dissoudre les métaux dans les fonderies de la Regentia, sur cette charmante planète donc, régnaient sans partage une quiche lorraine mal cuite et un poulpe ménopausé surnomé Pouppy, mais personne ne sait pourquoi.
Pouppy et Gaston, car tel était le prénom de cette féroce quiche lorraine mal cuite, se livraient une guerre sans pitié depuis tellement de temps que ni l’un ni l’autre ne savaient vraiment pourquoi. D’ailleurs, avaient-ils jamais su pourquoi tout cela avait commencé ? Rien n’est moins sûr.
Selon certaines rumeurs non vérifiées, il se serait agit d’une vague histoire de synchrotron endommagé par suite d’une funeste avarie de galvatométron à hyrdocentrie paramétrée, une broutille quoi…
A moins que, selon d’autres sources tout aussi invérifiables, l’origine réside tout simplement dans une mauvaise blague sur la sœur de Pouppy et que ce dernier aurait mal pris, et suite à laquelle Pouppy, vexé comme seul un poulpe ménopausé Glukxonien peut l'être, aurait - à titre de représailles - atomisé d’un coup de plasmotron le yucca en antimatière tout neuf que Gaston venait de s’offrir.
...
Si vous voulez connaître la suite de cette merveilleuse histoire, ben vous n'avez qu'à l'écrire vous même...
moi je renonce !!
Allez, soyons fous, les meilleures seront publiées.
22 octobre 2007
Angoisse de la page blanche
C'est assez étrange comme sensation. Ca ne m'était pas vraiment arrivé, j'étais toujours parvenu à trouver un subterfuge pour y remédier.
Mais là... non, je vois pas.
Je ne sais pas de quoi vous parler.
Je n'ai rien à vous raconter.
Ben ouép... vous n'aurez pas droit à un petit billet sarcastique dans lequel je taperai à loisir sur la Coupe de Monde de Rugby et la fin pathétique de nos hatlètes déchus qui, n'en doutons pas, auront tôt fait de s'exhiber le cul à l'air pour un nouveau calendrier sur lequel s'extasieront jeunes filles en fleur, des ados post-pubères en cours de recherche personnelle, et toute la faune gay friande de ce genre de bô-mecs pris dans des postures lascives à la limite du soutenable.
J'aurais pu, mais non.
J'aurais pu également taper sur les saoulards qui ont gueulé comme des putois le samedi soir où la france s'est qualifiée pour la 1/2 finale et allotir de noms d'oiseaux exotiques tous ces écervelés des hautes alpes qui ont passé une bonne partie de la soirée dans leur voiture à klaxoner à qui mieux-mieux et à beugler comme des forcenés.
Mais non.
J'aurais pu jeter mon dévolu sur le divorce de notre Président de la République dont toute la France semble s'émouvoir. A croire que cela va bouleverser la face du monde. Mais non... toute cette beaufitude me navre plus qu'autre chose et je pense avoir déjà perdu assez de temps en bavardage inutile sur ce sujet.
Vous n'aurez pas d'avantage droit à un compte rendu de mes activités professionnelles de Môssieur le secrétaire académique qui se la pète dans ses beaux costumes. Ben non... même pô. De ce côté là, tout va bien, sans anicroche ou anecdote interressante à vous narrer. Les étudiants sont contents, dynamiques, bosseurs, sympas, les profs sont satisfaits du travail effectué.
Non, rien à raconter là non plus.
Ma vie privée est également tout à fait sereine, ponctuée ça et là de soirées fort agréables. Je suis de mieux en mieux dans ma peau (il était temps vous me direz !), j'ai des amis formidables avec qui je m'entends bien... Rien qui me permette de rechigner ou de grongner. Bien au contraire. Or vous le savez, dire que tout va bien n'est jamais propice au croustillant.
Mon directeur de thèse est content de mon travail et m'envoie des mails en latin (on s'amuse comme on peut, que voulez vous !).
Mes semaines s'enchaînent à un rythme effréné, chaque journée est copieusement remplie. Délesté de mes activités paraistaires, je profite de mes soirées pour entretenir ma vie sociale et me reposer...
Bref, rien en ce moment qui prête au sarcasme. Triste non ? Ou peut être tant mieux au fond ?
A moins que ce passage à vide ne soit que la manifestation d'une fatigue générale qui appelle à d'avantage de repos ?
Allez, promis, je ferai mieux la prochaine fois.
17 octobre 2007
Le petit tailleur de pierres.
Il était une fois, il y a bien longtemps,
dans une montagne fort éloigné qui touchait de sa cime le ciel et les étoiles,
un petit tailleur de pierres.
" Mon père, le père de mon père,
tous mes ancêtres, tous tailleurs de pierre…
être ou ne pas être…
perdu au fond de cette montagne ?
Pierres et obscurité, voilà mon lot…
Si j'étais le Roi, je pourrai quitter ma mine et mon marteau,
ma vie serait bien plus agréable.
Avant même de s’en être rendu compte
et d’avoir fini sa phrase,
le petit tailleur de pierre était devenu le Roi.
Devenu roi, il pavane sur son char à travers son royaume.
Ses sujet l'aiment et lancent des pétales de roses sur son passage
Les femmes se précipitent à ses pieds.
Du haut de son éléphant, il salut la foule qui l'acclame.
Mais, quelque chose le gène.
Quelque chose l'éblouit et l'empêche de profiter pleinement de son cortège.
Ce quelque chose, c'était le Soleil.
" Comment, le soleil est capable de perturber l'homme le plus puissant du royaume ?
Que ne suis-je le soleil !
Assurément, il est l’Aimé parmi tous."
Notre jeune ami devint donc le soleil
tout simplement.
Et notre jeune ami découvrit le vrai bonheur.
Il était enfin heureux.
Ses journées étaient pleines de joie,
il se couchait langoureusement avec les amoureux,
frappait de toute son ardeur les carrosses des plus grands rois
et faisait mûrir les récoltes dans les champs.
Mais comme il se régalait à envoyer partout ses rayons,
il s'aperçut que ceux-ci étaient arrêtés par les nuages.
"Assurément, ce sont les nuages qui font le beau temps.
Ah, être les nuages,
pouvoir pour le regard des enfants pendre la forme d’un éléphant ou d’un lapin.
Pouvoir d’un simple geste,
occulter les puissants rayons du soleil…
Alors, il devient nuage.
Il survole le monde, court, répand la pluie,
fait de l’ombre aux paysans qui travaillent dans la plaine
et nargue le soleil rayonnant.
Mais soudain le vent se lève et disperse ce nuage.
"Ah, le vent arrive à disperser les nuages,
c'est donc lui le plus fort,
je veux être le vent" décide-t-il.
Alors il devient le vent.
Devenu le vent, il souffle de par le monde,
fait des tempêtes, des bourrasques, des typhons.
Il fait voler les feuilles mortes
et renverse les grands arbres qui ploient sous son souffle puissant et intarissable.
Mais tout d'un coup,
il s'aperçoit qu'il y a un mur qui lui barre le passage.
Un mur très haut et très dur.
Une montagne.
"A quoi ça me sert d'être le vent si une simple montagne peut m'arrêter ?
C'est elle qui est la plus forte " dit-il.
Alors, il devient la montagne.
Majestueux, il domine la vallée
et fait couler sur ses flancs les cascades d’eau qui abreuvent les villages alentours.
Sur ses coteaux fertiles poussent des arbres qui donnent des fruits exquis,
et de son front il arrête le vent et les nuages.
Mais, un beau jour, il sent quelque chose qui le tape.
Un petit cliquetis métallique venant de tout en bas,
du pied de la montagne…
Quelque chose de plus fort que lui,
qui le creuse de l'intérieur...
Ce petit cliquetis,
c’est le bruit du marteau d’un petit tailleur de pierre,
qui tape, tape, tape sur la pierre…
Bonne journée à tout le monde.
16 octobre 2007
Pas envie...
Je ne veux pas travailler
Je ne veux pas déjeuner
Je veux seulement oublier
Et puis je fume
12 octobre 2007
De l'importance attachée aux petites choses.
Durant mon deuxième mois au collège, notre professeur nous a donné un petit examen surprise.J'étais un étudiant consciencieux et j'ai répondu aisément à toutes les questions jusqu'à ce que je lise la dernière question :Quel est le prénom de la femme de ménage de l'école ?Il s'agissait certainement d'une blague.Je l'avais rencontrée plusieurs fois.Elle était grande, cheveux foncés et dans la cinquantaine, mais comment j'aurais pu savoir son nom ?J'ai remis mon examen en laissant la dernière question sans réponse.Juste avant la fin du cours, un étudiant a demandé si la dernière question comptait pour la note de l'examen." Absolument " a répondu le professeur. "Durant vos carrières, vous allez rencontrer beaucoup de gens.Ils sont tous importants. Ils méritent tous votre attention et vos soins, même s'il s'agit simplement d'un sourire et d'un bonjour."Je n'ai jamais oublié cette leçon.J'ai aussi appris qu'elle s'appelait Dorothée