L'angoisse de la page blanche...
Par où commencer ? Pour dire quoi ? Comment ? Pour le dire à qui ? Et puis, au fond, est-ce que j'écris sur ce torche cul revêt une quelconque importance ? L'insignifiance de mes dires masquée par l'orgueuil égocentrique de me savoir lu. Pour quoi faire ? Cela ne change rien finalement.
" N'oublis pas que tu écris avant tout pour toi " m'a dit un soir un ami. Pour soi ? Seulement ? Peut être bien. Peut être pas. Ma vie n'est pas systématiquement passionante, ou pas forcément racontable... à moins que ce ne soit un manque cruel d'envie. Ou la volonté -naturelle- de garder mes jardins secrets. Et j'en ai. Chacun les siens.
Je suis trop creuvé ce soir pour avoir l'esprit à rigoler. Journée tendue, journée hardue, qui s'est finalement déroulée moins mal que je ne le présentais. Et demain est un autre jour qui me rapprochera un peu plus du week-end réparateur pour lequel je n'ai pas démérité. Mais ce soir, pas l'humeur à écrire un long billet railleur dont je rirai en le relisant et dont la rédaction m'absorberait en un élan créateur instantané.
Je m'arrête la pour ce soir. C'est déjà trop long. Je m'auto-ennuie.
To be continued.