Attention, ce soir, je fais ma séance de psychothérapie en direct... Les vertus cathartiques de l'écriture...
Un petit hérisson avec les épines à l'intérieur... L'image est pour le moins cocasse !
Imaginez un peu un hérisson qui se met en boule et hop, retourne ses propres armes contre lui-même... s'auto-perfore et se provoque d'atroces souffrances. Ridicule n'est-ce pas ?
Ce serai encore plus ridicule si ce petit hérisson avait la fâcheuse tendance de se complaire dans cet état là...
Totalement grotesque hein ?
Et pourtant, ce petit hérisson avec les épines à l'intérieur... c'est moi.
C'est comme ça que m'a baptisé un ami après une longue discussion à bâtons rompus comme j'en ai rarement eu, durant laquelle j'ai, chose rare, dit ce que j'avais vraiment à dire, histoire de régler leur compte à certains démons intérieurs qui refont surface périodiquement. Une assez longue explication bienfaisante de vidage de sac pour comprendre, faire le point et m'apercevoir que finalement, il n'y avait pas lieu de se prendre la tête, que ma réaction était nulle en fin de compte ... Bah oui... y'avait vraiment pas de quoi. Rien de très grave, mais je suis comme ça, incorrigible, même si je me soigne.
Je ne sais pas pourquoi je retombe toujours sur les mêmes travers, car depuis hier le petit hérisson avec des épines à l'intérieur est de nouveau de sortie. Peut être les rayons du soleil dont nous a gratifié le week-end l'ont ils incité à pointer le bout de son nez alors qu'il sommeillait depuis plusieurs semaines et que je ne lui avais rien demandé. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, à tous points de vue (enfin à quelques détails près mais dont je m'accomode) : après une semaine bien remplie, j'ai passé un très bon week-end (c'est surtout le end qui est important ici, vu que mon week-end a effectivement commencé samedi à 19h), revu des gens sympa qui m'ont fait rire, eu un dimanche agréable en bonne compagnie, bref rien qui ne cède le pas à la critique.
Et pourtant ...
Et pourtant quelque chose en moi, un je ne sais quoi (est-ce si sûr ?) me procure un spleen indicible dès que mon cerveau n'est plus accaparé par le travail. Trop sensible, trop ceci, pas assez cela... écorché vif diront certains. Oui, il y a sûrement de cela... n'ayons pas honte, il n'y a aucune raison.
Petit hérisson ... Mon cul ! J'ai terrassé des hydres autrement plus tenaces, c'est pas un petit animal insectivore à-la-con dont le passe-temps favori est de jouer à la roulette russe avec les automobiles sur nos routes départementales qui va dicter sa loi. Bon, pour l'instant c'est lui qui mène le jeu, un set à zéro...
Sûrement je réfléchis trop, me pose trop de questions qui n'ont pas lieu d'être... Je me pose des questions, des tas de questions, sur les autres, sur moi, sur ceux qui me sont chers... Si seulement je pouvais débrancher tout ça, et profiter simplement, prendre les choses comme elles viennent, les unes après les autres. Car finalement, tout ça ne sert à rien. Mais les peurs et les angoisses sont tenaces ; j'ai encore du boulot, bien que je mesure le chemin parcouru depuis... depuis quelques temps. Et faire du tri, du ménage... ces mots sont en vogue dans mon vocabulaire en ce moment. Se séparer du superflu, se recentrer sur l'essentiel, établir ses priorités, remettre son instinct en marche et garder le cerveau en action... à bon escient. Apprendre à me lâcher davantage, à mordre la vie à pleines dents, et avancer encore.
Un jour quelqu'un m'a dit "on voit que tu es le genre de personne qui obtient ce qu'elle veut". Oui, sûrement... Je m'égare de mon propos. Nous en reparlerons une fois prochaine, peut être.
Je termine ce billet accouché aux forceps (ça doit faire deux heures et des poussières que je suis dessus : je l'ai commencé en regardant Philadelphia sur M6 et l'achève en compagnie de Uggly Betty sur TF1). Je m'interroge sur l'intérêt de le publier, car après tout mes états d'âme n'intéressent personne et d'autre part le petit hérisson semble avoir eu peur de prendre un coup de pioche sur le coin du bec (oui, je sais : les hérissons n'ont pas de bec... vous vous ferez expliquer). En tous les cas, il semble avoir regagné son terrier.
Dors petit hérisson, dors.
Je vous dois combien ?
Un petit hérisson avec les épines à l'intérieur... L'image est pour le moins cocasse !
Imaginez un peu un hérisson qui se met en boule et hop, retourne ses propres armes contre lui-même... s'auto-perfore et se provoque d'atroces souffrances. Ridicule n'est-ce pas ?
Ce serai encore plus ridicule si ce petit hérisson avait la fâcheuse tendance de se complaire dans cet état là...
Totalement grotesque hein ?
Et pourtant, ce petit hérisson avec les épines à l'intérieur... c'est moi.
C'est comme ça que m'a baptisé un ami après une longue discussion à bâtons rompus comme j'en ai rarement eu, durant laquelle j'ai, chose rare, dit ce que j'avais vraiment à dire, histoire de régler leur compte à certains démons intérieurs qui refont surface périodiquement. Une assez longue explication bienfaisante de vidage de sac pour comprendre, faire le point et m'apercevoir que finalement, il n'y avait pas lieu de se prendre la tête, que ma réaction était nulle en fin de compte ... Bah oui... y'avait vraiment pas de quoi. Rien de très grave, mais je suis comme ça, incorrigible, même si je me soigne.
Je ne sais pas pourquoi je retombe toujours sur les mêmes travers, car depuis hier le petit hérisson avec des épines à l'intérieur est de nouveau de sortie. Peut être les rayons du soleil dont nous a gratifié le week-end l'ont ils incité à pointer le bout de son nez alors qu'il sommeillait depuis plusieurs semaines et que je ne lui avais rien demandé. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, à tous points de vue (enfin à quelques détails près mais dont je m'accomode) : après une semaine bien remplie, j'ai passé un très bon week-end (c'est surtout le end qui est important ici, vu que mon week-end a effectivement commencé samedi à 19h), revu des gens sympa qui m'ont fait rire, eu un dimanche agréable en bonne compagnie, bref rien qui ne cède le pas à la critique.
Et pourtant ...
Et pourtant quelque chose en moi, un je ne sais quoi (est-ce si sûr ?) me procure un spleen indicible dès que mon cerveau n'est plus accaparé par le travail. Trop sensible, trop ceci, pas assez cela... écorché vif diront certains. Oui, il y a sûrement de cela... n'ayons pas honte, il n'y a aucune raison.
Petit hérisson ... Mon cul ! J'ai terrassé des hydres autrement plus tenaces, c'est pas un petit animal insectivore à-la-con dont le passe-temps favori est de jouer à la roulette russe avec les automobiles sur nos routes départementales qui va dicter sa loi. Bon, pour l'instant c'est lui qui mène le jeu, un set à zéro...
Sûrement je réfléchis trop, me pose trop de questions qui n'ont pas lieu d'être... Je me pose des questions, des tas de questions, sur les autres, sur moi, sur ceux qui me sont chers... Si seulement je pouvais débrancher tout ça, et profiter simplement, prendre les choses comme elles viennent, les unes après les autres. Car finalement, tout ça ne sert à rien. Mais les peurs et les angoisses sont tenaces ; j'ai encore du boulot, bien que je mesure le chemin parcouru depuis... depuis quelques temps. Et faire du tri, du ménage... ces mots sont en vogue dans mon vocabulaire en ce moment. Se séparer du superflu, se recentrer sur l'essentiel, établir ses priorités, remettre son instinct en marche et garder le cerveau en action... à bon escient. Apprendre à me lâcher davantage, à mordre la vie à pleines dents, et avancer encore.
Un jour quelqu'un m'a dit "on voit que tu es le genre de personne qui obtient ce qu'elle veut". Oui, sûrement... Je m'égare de mon propos. Nous en reparlerons une fois prochaine, peut être.
Je termine ce billet accouché aux forceps (ça doit faire deux heures et des poussières que je suis dessus : je l'ai commencé en regardant Philadelphia sur M6 et l'achève en compagnie de Uggly Betty sur TF1). Je m'interroge sur l'intérêt de le publier, car après tout mes états d'âme n'intéressent personne et d'autre part le petit hérisson semble avoir eu peur de prendre un coup de pioche sur le coin du bec (oui, je sais : les hérissons n'ont pas de bec... vous vous ferez expliquer). En tous les cas, il semble avoir regagné son terrier.
Dors petit hérisson, dors.
Je vous dois combien ?
Il serait dommage de tuer ce petit hérisson car il fait partie de toi. Une personne sage m\'avait dit il y a quelques années que ce genre de bebête il faut apprendre à vivre avec, mais à côté, ne plus le laisser t\'envahir.
RépondreSupprimerEt oui, mon grand, on essaye tous de combattre ou de vivre avec nos petits hérissons respectifs...C\'est souvent compliqué... mais ça empêche pas d\'avancer, à pas d\'hérisson, en évitant de se faire écraser par un vilain camion
RépondreSupprimerGros bisous
à peine une dizaine d\'euros ... ou sinon c toi qui viendras supporter nos hérissons !
RépondreSupprimerj\'ai bcp aimé cette histoire
RépondreSupprimeret énormément aimé le titre ne renonce pas au bloooog!
tu nous dois plein d\'autre billets!
RépondreSupprimerMoi ça m\'interesse et je suis sure de ne pas être la seule
Ecoute on a tous besoin d\'un défouloir c\'est surement une des raisons les plus répandues pour laquelles les gens sont ici en train de construire à pas de fourmie leurs petit abri viruel
abri de quoi.... (ça ça peut faire quelques billes ;)
sinon vrai les vies des autres quel intêtret se gargarisser avec des formules
mais putain comme ça fait du bien de les "acoucher au forceps" et si possible de savoir qu\'on les écoute (oui parce que je ne te lis pas, je t\'écoute moi) sans juger juste être là et savoir
sois lèger et reviens encore plus lèger
xx0
je ne rigole pas je l\'ai lu 3 fois ton truc et je ne m\'en lasse pas je n\'ai pas envie de savoir pourquoi
RépondreSupprimerje peux te dire juste que ce n\'est pas du voyeurisme
xx0
Catharsis par l\'écriture...oui, explorer les zones d\'ombres oubliées quelque part à l\'intérieur et se libérer en empruntant de jolies phrases comme on emprunte un chemin attentif aux éclats, aux couleurs, aux mélodies et aux parfums de l\'ici et maintenant...
RépondreSupprimertroublé de découvrir des mots (maux) qui ressemblent aux miens. Ravi d\'avoir accepté ton invitation. Bon week-end, au plaisir