Erf... ça y est, ça recommence...!
Voilà déjà 6 jours que je n'ai pas garni ce blog d'un billet qui ferait vos délices ou dans lequel je soignerais mes névroses psychotiques à grand coup d'introspections cahotiques qui n'interesseraient que moi.
6 jours déjà et je n'ai rien de bien original à vous raconter. A croire que ma vie est bien ordinaire en ce moment. Effectivement elle l'est ! Les partiels sont terminés, ou presques, me libérant ainsi des montagnes de copies qui s'amoncelaient sur mon bureau, les beaux jours devraient être là mais ont cédé la place à la grisaille dépréssiongène que nous connaissons depuis dejà plusieurs semaines, je recommence à travailler sur ma thèse de façon régulière, et songe déjà aux vacances dont je vais bénéficier cet été, entre deux séances de rédaction thésardesque.
Houlà, d'ailleurs, à ce sujet, il faut que je dénonce un scandale national de premier ordre. Si si , je vous assure, j'ai mis le doigt cet après midi sur quelque chose de proprement SCANDALEUX, et je pèse mes mots, qui à lui seul suffirait à faire basculer la République et le Gouvernement, chavirer la construction Européenne, et j'en passe.
Accrochez-vous, je vous préviens, c'est du lourd, et même du TRES lourd.
Je vous re-situe le contexte : j'étais donc cet après midi à la bibliothèque en train de dépecer un ouvrage de droit civil des biens et de dire du mal (c'est la première partie de ma thèse: dire du mal de tout le monde pour dire ensuite qu'il n'y a que moi qui ai raison). Au bout de quelques dizaines de pages, je tombe sur le passage - incontournable en droit des biens - dans lequel il est dit - à la suite de l'article 552 du Code civil - que la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous, à quelques exceptions près prévues par les réglementations administratives, qu'il s'agisse de règles d'urbanisme ou de la réglementation des mines et carrières. C'est précisemment ce dernier point qui m'intéressait en l'occurence pour ma thèse. N'étant pas un spécialiste absolu du droit minier, je faisais quelques recherches dans une encylcopédie juridique dont la qualité n'est plus à démontrer et trouvais des éléments de travail. Mais, avide de notions et de définitions, je cherchais également un manuel ou un ouvrage de référence sur le sujet afin qu'un auteur m'abreuve de son érudition et assouvisse ma soif de savoir. J'ouvris donc sur un ordinateur, la page d'accueil de la B.U. de l'Arsenal et entrai quelques mots clés qui devaient d'un clic de souris, me donner une liste de résultats. J'entrevoyais déjà les heures de bonheurs qui s'étalaient devant moi face à toute cette littérature dont chacun d'entre vous rêve de se délecter sur la plage, un peu comme je le fis l'an passé avec le droit des concessions funéraires. Frémissant d'impatience je scrutais l'écran afin de découvrir les noms des heureux élus.
Quelle ne fut pas ma déception ! Car je vous le donne dans le mile, il n'exite à ce jour AUCUN manuel de droit minier à jour !! Aucun auteur n'a eu le courage de rédiger un ouvrage de ce genre depuis les années 1930 ! Le bouquin le plus récent date de 1987 et se limite au droit de la prospection prétrolière... Nan mé si c'est pas du scandale ça ?
Bon, vivement que j'aie fini tout ce bazard de doctorat : ma première oeuvre de Docteur sera, outre la refondation de l'Etat Nation et la création d'un ministère du tulumba, la rédaction d'un manuel, non, d'une encyclopédie du droit minier. Je restaurerai la noblesse de cette matière injustement déchue par je ne sais quelles bassesses intellectuelles qui n'honorent pas leurs instigateurs. Ha si, j'abolierai la Marseillaise, l'Hymne nationale devenant "Horse With No Name" ou "Human Behaviour"... au choix. Ha bé voilà : les années paires, le tube de America, et les années impaires Björk. Et les années bissextiles ? Mwé mwé mwé... encore du pain sur la planche moi.
Au boulot !
Serait-ce un impérieux besoin de vacances ou les prémices de la crise de la trentaine? En tous cas, si tu deviens dictateur, Bruno votera pour toi!
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