Cet après midi je me suis rendu au Salon des Artisans d'Art qui se tient jusqu'à dimanche prochain. De proportions modestes ce salon offre pourtant de nombreuses occasions de faire chauffer la carte bleue. La mienne n'a pas fait exception. En bon garçon sensible qui se respecte j'aime bien tout ce qui touche à la déco, les beaux objets, les belles choses, et en toute saison avoir les yeux qui brillent comme un gamin dans un magasin de jouets. Je me laissais rapidement tenter par de très belles tasses en grès émaillé aux courbes généreuses rehaussées d'un brin de contemporanéité leur conférant un charme auquel je ne sus rester insensible très longtemps. C'est ainsi qu'au bout de deux heures je ressortais les bras chargés de paquets, le compte en banque soulagé de quelques dizaines d'euros surnuméraires.
Le problème lorsque l'on aime la jolie vaisselle c'est que l'on a la fâcheuse tendance d'en acheter un peu, régulièrement, de sorte que les placards en sont saturés jusqu'à l'explosion. Je savais en achetant mes deux tasses que je n'avais pas de place pour les ranger. Ce ne fut donc pas une surprise lorsqu'à l'issue d'un inextricable Tetris perdu d'avance je me résolu à abandonner l'étourdissant jeu des tasses musicales. Les lois de la physique avaient de toutes façons gagné la bataille. Pourtant à bien y regarder, une solution existait, toute simple en définitive : faire du vide.
Ceux qui aiment les objets savent à quel point il est difficile de s'en séparer, et pire encore de les jeter, quand bien même ils seraient totalement inutiles. J'avais (notez déjà l'imparfait) dans mes placards un lot de six tasses avec leur sous-tasse offert par des copains à la fac à l'occasion je crois de mes 25 ans. Des tasses à café blanches avec un dessin marron imprimé sur toute leur surface, sobres et tristounettes au possible. Je ne les ai jamais aimées ces tasses. Je me souviens d'ailleurs que lorsque je les ai vues pour la première fois elle ne m'avaient pas plu du tout. Qui plus est, leur taille bâtarde les rendait assez incommodes à l'usage : beaucoup trop grandes pour un expresso, trop petites pour un café standard, elles eussent davantage convenu pour servir le thé mais le motif marron à l'éffigie du nectar noir interdisait cet usage contre nature. Bref... un échec total ! C'est alors qu'une idée lumineuse traversa mon esprit : et si je me débarrassais de ces vilaines choses ?
Oui au fond, ça peut être si simple... Qu'est-ce qui m'empêche de les foutre en l'air ? Je n'ai plus aucun contact avec les personnes qui me les ont offertes, ni n'ai plus aucun souvenir particulier dont je voudrais faire perdurer la mémoire à travers elles. Ces objets ne représentent plus rien pour moi en définitive. Ils sont vides de sens tout autant qu'ils sont dénués d'utilité. Réalisant soudain que rien ne justifiait l'encombrante présence de ces indésirables, je les entassai dans un carton dont je refermai le couvercle avant de le descendre dans cette antichambre de l'oubli qu'est le cellier, libérant du même coup un volume plus que confortable pour accueillir mes deux nouvelles compagnes.
C'est fou ce qu'on peut parfois se laisser envahir par les autres, à quelque niveau que ce soit, et combien il peut être difficile de dire "non" ou de casser le confort des habitudes pour tourner une page qu'on ne lit plus et sur laquelle il n'y a de toutes façons plus rien à écrire. Car c'est bien de cela qu'il s'agit au fond : à bien y regarder notre quotidien est pollué par les désirs que les autres nous imposent et auxquels on ne sait pas dire "non" lorsque l'on en aurait véritablement envie. Par peur de quoi ? De blesser l'autre, de lui faire de la peine, de le décevoir ? Peut être. Mais il ne faut pas s'étonner si, à force d'entasser les affaires des autres dans ses placards on n'a même plus la place d'y ranger deux pauvres tasses qui, elles, nous plaisent vraiment et que l'on désire avoir avec soi.
Le problème lorsque l'on aime la jolie vaisselle c'est que l'on a la fâcheuse tendance d'en acheter un peu, régulièrement, de sorte que les placards en sont saturés jusqu'à l'explosion. Je savais en achetant mes deux tasses que je n'avais pas de place pour les ranger. Ce ne fut donc pas une surprise lorsqu'à l'issue d'un inextricable Tetris perdu d'avance je me résolu à abandonner l'étourdissant jeu des tasses musicales. Les lois de la physique avaient de toutes façons gagné la bataille. Pourtant à bien y regarder, une solution existait, toute simple en définitive : faire du vide.
Ceux qui aiment les objets savent à quel point il est difficile de s'en séparer, et pire encore de les jeter, quand bien même ils seraient totalement inutiles. J'avais (notez déjà l'imparfait) dans mes placards un lot de six tasses avec leur sous-tasse offert par des copains à la fac à l'occasion je crois de mes 25 ans. Des tasses à café blanches avec un dessin marron imprimé sur toute leur surface, sobres et tristounettes au possible. Je ne les ai jamais aimées ces tasses. Je me souviens d'ailleurs que lorsque je les ai vues pour la première fois elle ne m'avaient pas plu du tout. Qui plus est, leur taille bâtarde les rendait assez incommodes à l'usage : beaucoup trop grandes pour un expresso, trop petites pour un café standard, elles eussent davantage convenu pour servir le thé mais le motif marron à l'éffigie du nectar noir interdisait cet usage contre nature. Bref... un échec total ! C'est alors qu'une idée lumineuse traversa mon esprit : et si je me débarrassais de ces vilaines choses ?
Oui au fond, ça peut être si simple... Qu'est-ce qui m'empêche de les foutre en l'air ? Je n'ai plus aucun contact avec les personnes qui me les ont offertes, ni n'ai plus aucun souvenir particulier dont je voudrais faire perdurer la mémoire à travers elles. Ces objets ne représentent plus rien pour moi en définitive. Ils sont vides de sens tout autant qu'ils sont dénués d'utilité. Réalisant soudain que rien ne justifiait l'encombrante présence de ces indésirables, je les entassai dans un carton dont je refermai le couvercle avant de le descendre dans cette antichambre de l'oubli qu'est le cellier, libérant du même coup un volume plus que confortable pour accueillir mes deux nouvelles compagnes.
C'est fou ce qu'on peut parfois se laisser envahir par les autres, à quelque niveau que ce soit, et combien il peut être difficile de dire "non" ou de casser le confort des habitudes pour tourner une page qu'on ne lit plus et sur laquelle il n'y a de toutes façons plus rien à écrire. Car c'est bien de cela qu'il s'agit au fond : à bien y regarder notre quotidien est pollué par les désirs que les autres nous imposent et auxquels on ne sait pas dire "non" lorsque l'on en aurait véritablement envie. Par peur de quoi ? De blesser l'autre, de lui faire de la peine, de le décevoir ? Peut être. Mais il ne faut pas s'étonner si, à force d'entasser les affaires des autres dans ses placards on n'a même plus la place d'y ranger deux pauvres tasses qui, elles, nous plaisent vraiment et que l'on désire avoir avec soi.
C'est vrai qu'elles sont très belles et originales, tu as bien fait.
RépondreSupprimerQuant au "tri par le vide", de temps en temps, c'est très sain, il ne faut pas culpabiliser ;-)
Encore un admirable texte, et une réflexion profonde, très symbolique. On peut jeter les tasses inutiles en conservant au fond de soi la caresse du don qui avait été fait, quand bien même les connaissances de l'époque se sont éloignées. Encore ne les as-tu pas jetées, mais remisées.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup d'estime pour l'artisanat d'art, rempart contre la globalisation et la standardisation, et antichambre de l'Art. En plus il se trouve que Gabriel est artisan d'art. Et ces tasses me plaisent beaucoup.
"Les lois de la physique avaient de toutes façons gagné la bataille" Sauf si nous vivions dans un monde uniquement peuplé de bosons. mais ce serait un univers extrêmement étrange. :)
RépondreSupprimerEt mon copain maitre d'hotel m'inonde d'objets que je n'utilise pratiquement jamais mais qui sont théoriquement très utiles. Et il choisit des quantités comme si j'étais un restaurant. Heureusement que je suis un grand maladroit avec la vaisselle et que je casse beaucoup. Tes tasses sont très jolies. Moi qui suis bleu, je prend celle de droite, mais il faudra que je casse quelquechose pour pouvoir la mettre dans un placard.
RépondreSupprimerTu as raison : à trop vouloir dire "oui" à toutes les solicitations exterieures, on finit par ...boire la tasse. Peut on pour autant dire "non" à chaque fois qu'on le souhaite ? Je ne crois pas ni qu'on le puisse, ni qu'il le faille. Tout simplement parce que nous solicitons beaucoup de monde aussi nous-même. Ce n'est qu'un prêté pour un rendu finalement.
RépondreSupprimerEn sommes, les tasses ne se tassent pas...
RépondreSupprimerÉvidemment, dans notre placard cérébral les choses sont encore plus compliquées, en plus des scrupules, on n’est pas maître du rangement. Et puis il y a des choses qu’on croit avoir jeté et qui peuvent réapparaître et d’autre qu’on ne retrouve pas … Jusqu’à ce que la coupe soi pleine !
Allez, vous en reprendrez bien une petite dernière ? http://www.youtube.com/watch?v=V6h3fVtUszE
Elles sont bien jolies ces tasses, tu as bien fait de les acheter ;-)
RépondreSupprimerJ'ai un peu le même problème à la maison : Monsieur Mon Homme adore acheter des tasses et on ne sait plus où les mettre. Heureusement qu'il est maladroit et que certaines trépassent régulièrement. Mais ce ne sont pas toujours les plus moches qui partent...
Quant aux cadeaux encombrants... il y aurait beaucoup à en dire. Il y a souvent de quoi en faire un musée.
A défaut de faire ça avec la vaisselle, je fais du tri dans les objets que l'on a pu m'offrir ou bien dans des vêtements. Et je les donne.
RépondreSupprimerElles sont toutes rondelettes, tes tasses, j'aime !
Ton billet me rappelle des bouteilles de vin qu'on m'a offertes au mois d'août, moi qui n'en bois pas! Mais je les garde, je ne les sers même pas à mes invités car elles sont le reflet d'une très précieuse amitié.
RépondreSupprimerTes tasses sont magnifiques !
Ha comment tu nous as eu avec ce billet! Oui heuuu moi je fais le ménage par le vide! Je vais pas me laisser faire comme ça! Dit-il. Hum hum. Et le cellier quand il sera plein tu nous écriras un autre billet hein? Promis ? :o)
RépondreSupprimeret bin moi, je ne jette rien: je viens de vérifier: 500gr de café périmé le 20 08 93, du gel coiffant vivelle,tahiti douche au mono¨, joyaux exquis st michel au fin chocolat suisse( 8,95 fr),périmé en mars 94 et je dois encore avoir quelles bouteilles de coca en verre de la même époque......une séparation de quelques années d'avec P et ça l'amuse beaucoup de voir que j'ai gardé ce qu'il avait acheté à l'époque!! Quand mes petites filles seront plus grandes, je leur montrerai et leur raconterai les mots qui vont avec ....!!!
RépondreSupprimerPour vider les placards de la vaisselle trop bien rangée une bonne engueulade avec son ami et tu devrais pouvoir trouver un peu de place
RépondreSupprimerCinq déménagements valent un incendie, dit-on. Après avoir fait deux transatlantiques et tout vendu à chaque fois, je n'ai plus d'objets semblables à ces vilaines tasses qui ne te plaisaient pas. Tu as bien fait de t'en défaire.
RépondreSupprimerUn bon rangement par le vide, ça libère l'esprit.
Pourquoi le cellier et pas directement à la poubelle ? Du mal à lâcher prise malgré tout ? Tu n'es pas obligé de te livrer à cette psychanalyse à deux balles ;-)
RépondreSupprimer@ Deef : Oui, Lorsque je les ai vues, j'ai su qu'elles étaient pour moi. Le stand de l'artisan était d'ailleurs rempli de très beaux objets du même acabit dont j'aurais bien rempli mes placards. On peut dire que j'ai bon goût (si si ^^).
RépondreSupprimer@ Flavien : Remisées seulement. Mon cellier a une fonction de purgatoire : hormis des bouteilles de vin qui reviennent régulièrement à la vie le temps d'une soirée d'ivresse, le reste aboutit généralement dans la benne. Il faut juste le temps aux souvenirs de se décanter totalement.
@ Bashô : J'avoue avoir un peu de mal à me représenter ce que pourrait être un univers composé uniquement de bosons, mais je te crois sur paroles lorsque tu dis que cet univers serait extrêmement étrange ^^
@ Gouli : Hou mais ça doit être chouette ça ! Malheureusement je ne casse presque pas. L'occasion de renouveler ne m'est donc pas souvent offerte.
@ Ek91 : On ne peut pas dire "non" tout le temps, ce ne serait pas souhaitable ni vivable. On a juste tendance à dire "oui" trop facilement, y compris lorsque l'on devrait dire clairement "non".
@ Pianiste : Faire le vide, tirer la chasse, quand même, ça soulage !
Qui sait si mes tasses ne se mettent pas à danser elles aussi une fois le placard refermé ?
@ Glimpse : Il ne faut jamais rater une occasion de se laisser tenter :D Ouvrir un musée des cadeaux encombrants ? C'est une idée... On crée une assoc' ?
@ Anouchka : Très bonne idée de donner ! Je crois que c'est ce que je vais faire avec mes tasses. Ou alors les abandonner au coin de la rue : cela fera sûrement des heureux !
Oui, elles sont rondelettes et à l'usage je me rends compte qu'elles épousent parfaitement la forme des mains, c'est très agréable.
@ Revigo : Tu peux toujours en faire profiter tes invités et en garder une pour le souvenir que tu n'ouvriras pas ;)
@ PascalR : Hein ? Quoi ? On me parle ? [tuuuuut tuuuuuuut tuuuuuuuuut... le numéro que vous demandez n'est pas attribué... le numéro que vous demandez n'est pas attribué...] lol
@ Nigloo : Tu veux empoisonner quelqu'un avec tout ça ? C'est pour piéger des renards ? :D
@ Stéphan : C'est une solution aussi. Mais ce n'est pas dans mon tempérament de casser de la vaisselle sur le coup de la colère. D'autre part je suis célibataire, ce qui limite les possibilités d'engueulade. Par ailleurs mon poisson rouge est un grand pacifiste...
@ Olivier : Dans ces circonstances, faire du vide devient impératif en effet. Mais régulièrement je jette plein de trucs qui ne servent à rien, par cartons entiers. De plus en plus souvent.
@ Eric : Je suis chez moi et si je veux me livrer à une psychanalyse à deux balles, je le fais, Na ! :) La réponse à ta question est assez simple mais ses tenants restent complexes. Jeter c'est nier l'utilité d'un objet. L'utilité est éminemment subjective. Je déteste ces tasses mais peut être rendraient elles service à quelqu'un ? D'où l'idée développée supra, de les abandonner aux mains d'inconnus au coin de la rue. Et puis il y a le sempiternel "au cas où" : hé oui, et si un jour j'avais besoin de ces tasses ? Oui, c'est grotesque...
Il est temps de faire un vide-grenier!
RépondreSupprimerOu bien en faire don à Emmaüs,ce qui procurera quelques € à cette association.
Le goût est subjectif,ce qui ne nous plait pas peut faire le bonheur d'autres personnes.
Tes 2 tasses sont très belles.
Le mérite de ce billet est de nous révéler l'existence du mot "contemporanéité".
RépondreSupprimerPlus sérieusement, quand je veux me débarrasser de quelque objet devenu inutile, je le donne à une association qui recycle ou répare et revend au bénéfice des exclus.
Le problème, c'est que j'en repars toujours avec quelque chose...
Moi je ne jette quasiment jamais, je me dis toujours que ça pourrait servir plus tard, ce qui fait que j'accumule beaucoup !!! Mais bon, il y a des fois où j'ai le déclic, et quand je me mets à trier, je remplis en général plusieurs sac poubelle !!! En même temps, les quelques fois où j'ai jeté des objets à la va-vite, je l'ai regreté, car ils m'auraient bien dépannés quelques mois plus tard !
RépondreSupprimerAprès tout est question de place et d'organisation, je garde beaucoup moins depuis que je suis dans mon appart, mais chez mes parents, il y en a LOL
C'est drôle, cette idée de faire de la place me revient souvent, et je tente d'en faire plus ou moins en permanence, en vendant (eBay, PriceMinister...) ou donnant (donnons.org) et ça fait un bien fou de faire du vide. On se sent respirer à nouveau et prêt à accueillir de la nouveauté. Continue de faire le tour de ton chez toi et te débarrasser de tout ce que tu n'aimes plus... tu es sur la bonne voie !
RépondreSupprimerc'est quoi ton type d'homme ?
RépondreSupprimer@ Nachu : Un vide grenier ? Houla, je n'aurais pas grand chose à proposer alors !
RépondreSupprimer@ Syl : Promis, la prochaine fois je vous apprendrai encore un nouveau mot :D
@ Pierre : Oui, la terrible phrase "on sait jamais..." celle qui fait que les objets inutiles et/ou cassés s'accumulent dans l'attente d'un jour meilleur qui souvent ne viendra jamais.
@ Jonathan D. : Vu les merdes que je balance parfois, je me demande qui pourrait bien en vouloir sur eBay ou PriceMinister. C'est une idée à explorer cela dit !
@ Barthh : Ton commentaire est un peu hors sujet mais qu'à cela ne tienne, je suis de bonne humeur. Il suffit de me lire pour avoir la réponse à ta question. Tu peux t'aider de la sélection de tags en pied de page pour trouver les billets propices à ce genre de confidence.
RépondreSupprimerBonne lecture
Mais pourquoi jeter, TM ? Il y au moins deux ou trois Emmaüs à Toulouse qui seraient heureux de récupérer tes objets, si peu esthétiques soient-ils. Ou alors utiliser ma méthode moins orthodoxe qui consistait à placer un sac avec les choses à "jeter" bien ouvert sur le trottoir. Tout a toujours trouvé propriétaire avant le passage des éboueurs... :)
RépondreSupprimer(Si tu te demandes qui je suis, nous nous sommes rencontrés à "feuilles d'automne")
mais si c'est dans le sujet, il faut bien trouver un mec pour la tasse numéro 2 ! bon, je vais fouiller tes archives alors.
RépondreSupprimerCes tasses sont magnifiques, je vais filer au salon des artisans dès demain !
RépondreSupprimerLorsqu'on fait un cadeau, on doit savoir que c'est un don sur lequel on n'a plus de regard : celui qui le reçoit peut décider de s'en débarrasser le jour-même, de l'offrir à son tour ou Dieu sait quoi.
Moi aussi, j'aime beaucoup la vaisselle et j'ai une fâcheuse tendance à collectionner les tasses, je me suis joyeusement délestée de nombre d'assiettes et de verres chez Emmaüs en déménageant, mais, avant même d'avoir des placards de cuisine j'ai un peu refait les stocks ...
Beau texte et jolie métaphore.
A demain !
J'ai beaucoup de mal à me séparer des objets...offerts...je me retrouve bien dans ce billet.
RépondreSupprimerEn tout cas le vide en valait la peine, ces tasses sont très belles !!!
il y a des objets "chargés" (en émotions) et d'autres à "décharger" ...les tasses sont superbes !!!
RépondreSupprimer