L'envie d'écrire n'est plus là ces derniers temps. Je parle de l'envie d'écrire, celle qui motivait ce lieux il y a encore peu, celle de coucher des choses personnelles, de raconter mes batailles intérieures, de jouer avec les mots, de vous dire que je vais mal, de ressasser tout un tas de choses noirâtres ou de faire virevolter un bonheur de paillettes.
Car au fond je ne suis pas particulièrement malheureux, sans sautiller de bonheur non plus. Mes journées n'ont aucune saveur particulière. Ni l'amertume du remord, ni la douceur sucrée des jours heureux. Je "vais bien". Sans plus, ni moins
Ma vie n'est pas morne pour autant et j'aurais mille choses à écrire ici. Je pourrais ainsi vous parler de la soirée avec Nekkonezumi, blogueuse Toulousaine rencontrée après la représentation du Barbier de Séville samedi. Je pourrais vous dire combien cette nana est une tornade de bonne humeur et le plaisir que j'ai eu à prolonger ma soirée en sa compagnie.
Je pourrais vous parler de mon poisson rouge et de son nouveau copain. J'ai essayé mais je n'y parviens pas. Je ne sais pas quoi dire hormis mettre une photo sur laquelle tout le monde s'extasiera en choeur "hoooo kilémignon". Mais je n'en vois pas l'intérêt ; à peine moins que de vous parler de mes plantes en réalité. La photo a fini dans un album sur Facebook où elle est en définitive bien plus à sa place qu'ici.
J'aurais pu également vous parler de True Grit que je suis allé voir hier soir et que j'ai beaucoup aimé. Mais là encore, la motivation n'est pas là, les mots ne sortent pas, les idées rechignent...
Pas le temps, pas envie... pas, pas, pas...
A bientôt.
Car au fond je ne suis pas particulièrement malheureux, sans sautiller de bonheur non plus. Mes journées n'ont aucune saveur particulière. Ni l'amertume du remord, ni la douceur sucrée des jours heureux. Je "vais bien". Sans plus, ni moins
Ma vie n'est pas morne pour autant et j'aurais mille choses à écrire ici. Je pourrais ainsi vous parler de la soirée avec Nekkonezumi, blogueuse Toulousaine rencontrée après la représentation du Barbier de Séville samedi. Je pourrais vous dire combien cette nana est une tornade de bonne humeur et le plaisir que j'ai eu à prolonger ma soirée en sa compagnie.
Je pourrais vous parler de mon poisson rouge et de son nouveau copain. J'ai essayé mais je n'y parviens pas. Je ne sais pas quoi dire hormis mettre une photo sur laquelle tout le monde s'extasiera en choeur "hoooo kilémignon". Mais je n'en vois pas l'intérêt ; à peine moins que de vous parler de mes plantes en réalité. La photo a fini dans un album sur Facebook où elle est en définitive bien plus à sa place qu'ici.
J'aurais pu également vous parler de True Grit que je suis allé voir hier soir et que j'ai beaucoup aimé. Mais là encore, la motivation n'est pas là, les mots ne sortent pas, les idées rechignent...
Pas le temps, pas envie... pas, pas, pas...
A bientôt.
L'ironie est d'arriver à écrire sur l'absence d'envie d'écrire, sur cette procrastination face au blanc de la page qu'elle fût réelle ou virtuelle... et de continuer à faire entendre sa "voix", une voix sans énergie, flegmatique, au bord d'une route qui mène à la noire mélancolie.
RépondreSupprimerUne ironie de la prétérition : parler sans parler, dire sans dire.
"Pas" est un article écrit par touches (et la polysémie de ce mot est subtile et intéressante). Comme toujours, une plume fine et agréable à lire...
Je ne sais par conséquent ce qui te convient le mieux, cher Tambour : la logorrhée inspirée ou la retenue posée(/pausée)? le vacarme du rythme fort et rapide ou la caresse légère sur la peau tendue du tambour?
C'est le "blog-blues", une sorte de temps mort et de lassitude en même temps. Je me demande si cela n'arrive pas à tous les bloggueurs!
RépondreSupprimerEn attendant ne perds pas ça car je me régale de te suivre! Bon courage, reviens nous vite!
hoooo kilémignon :o)
RépondreSupprimerRon ron ron (la tornade, du fond de sa gueule de bois molle, ronronne :-))
RépondreSupprimerLaisse les idées rechigner. L'important n'est pas forcément de faire du compte-rendu à tout prix (cela dit, True Grit, quel pied !), si le plaisir d'écrire a pris des vacances, c'est qu'il en reviendra forcément.
Puisque tu as vu le crépusculaire "True grit", va voir "Winter's bone", le post-, dans la foulée... Tu reviendras sûrement avec l'envie de hurler des mots gais et plein d'espoir même quand le coeur n'y est pas..., car c'est cela aussi l'écriture, celle qui, silencieuse, sillonne à l'infini dans les méandres inattendus de notre esprit trop exigeant... J'essaie de te motiver, alors que moi je suis en "pause toujours". Trop de choses à dire, mais peu d'espace, et surtout ce livre qui me fait un peu peur (celui qui est "silencieusement" présenté dans mon dernier billet)... Allez, fais plaisir au minouchet qui guette avec tant de confiance le retour de tes mots...
RépondreSupprimerOn sera patient, et on reviendra lire tes futurs posts, même ceux où tu diras que tu veux pas écrire. ^^
RépondreSupprimerTrue Grit est à mon programme de demain soir, mais je ne suis pas certain d'être plus loquace que toi. Les gentils petits chats me sortent par les yeux. En dehors de l'écriture, je suis sûr que tu as plein d'autres envies. A très bientôt
RépondreSupprimerEn même temps, ton esprit est très occupé pour la bonne cause ou en tous cas pour une bonne raison... Rien de plus normal, l'envie et l'inspiration reviendront. C'est déjà bien d'écrire sur rien (ou presque rien) comme tu l'as noté chez Loup. Et comme le dit Matoo, nous serons patients et attendrons ton retour ;-)
RépondreSupprimerEt c'est vrai qu'il est kromignon ^^
Oué-oué-oué... le "blog-blues", comme dit Guillaume, je connais aussi, tiens. Alors mon bidule reste en automatique, la publication programmée de machins et de trucs se poursuit mais en fait chaque fois que je songe à entamer un billet doux, bof, re-bof, et zut.
RépondreSupprimerPas grave.
Peut-être que c'est de saison. Une torpeur de fin d'hiver / début de printemps, quelque chose comme ça.
L'essentiel est ailleurs, de toute façon.
Enfin, je crois.
(Faudrait vérifier).
C'est un billet en creux. Creux de la vague, mais aussi l'écriture en creux, qui dit tout ce qu'elle refuse de dire.
RépondreSupprimerC'est dans les creux que Baudelaire a sorti ses meilleurs reliefs. Et dans le creux d'une aisselle accueillante que l'on renonce le mieux à écrire. Temporairement.
Qu'il est moche ce chat !
RépondreSupprimer:)
...
Bises. Bises et rebises !
Reviens vite ! S'te plait !
Qu'ajouter à toute cette affection envoyée par les autres internautes qui te lisent ? Un petit passage à vide permet de mettre en valeur le travail et la passion que peut demander la vie d'un blog et qu'on ne soupçonne pas toujours !
RépondreSupprimerEt puis le printemps va nous aider sans doute à reprendre des forces :)
@ Tous Merci. Ca ira mieux dans quelques jours. La downitude n'est jamais que passagère.
RépondreSupprimerEt puis on ne peut pas servir deux maîtres : rédiger un thèse épuise probablement beaucoup d'inspiration, il est fort compréhensible qu'après des semaines de rédaction, l'écriture ne te semble plus aussi catharsique ni séduisante... Me trompé-je ?
RépondreSupprimerJ'adôôôôre ce que vous faites mon ami Tambour. Mais si tu me crées le manque par manque de toi, par manque d'inspiration, tu restes le passage obligé de mon web quasi quotidien. Prends soin de toi, et tu reviendras plus major que jamais! Biiiiizzzzzz
RépondreSupprimerQuand l'écrivain s'endort, le photographe s'éveille. Très jolie photo.
RépondreSupprimerComme l'a remarqué Glimpse, ce billet sonnait étonnamment comme un écho à celui que tu as commenté il y a peu. Moi je vais à Madrid et j'espère m'y ressourcer et revenir en pleine forme avec plein d'idées en tête. Tu devrais peut-être faire pareil ?
RépondreSupprimerouais bin il a l'air bien triste ce poilu derrière sa fenêtre, faut le faire sortir un peu au soleil !!
RépondreSupprimerTaratata, le blog blues ne dure jamais bien longtemps mais qui ne l'a pas subi ?
RépondreSupprimerEt le plaisir d'y revenir vaut bien quelques jours de diète, non ?
Biz
Un chat avec des poissons mais tu es fou!
RépondreSupprimerBises
Aller bien sans plus, nous sommes nombreux dans ce cas comme si c'était la malédiction du siècle disposer de tout et perdre un peu le sens de ce que certains appellent l essentiel.
RépondreSupprimerAlors que parfois on ait rien a dire et donc rien a écrire ce n'est pas anormal je respecte ce qu'on pourrait qualifier de silence merci de nous avoir fait partager si pudiquement ce silence
oui et donc ?
RépondreSupprimerton blog est ton envie, ton support. Normal qu'il te reflète. Pas envie... donc ne te force pas...... et l'important c'est toi...
et puis je dirai pas "rhoooo qu'il est mignon" je préfère les chiens...