Cela faisait un peu plus de deux ans que nous ne nous étions pas vus, eux et moi. Deux ans... que le temps passe vite.
Des obligations professionnelles m'ayant conduit en terres girondines, me voici à nouveau au pays du bon vin et des pierres blanches le temps de quelques petits jours. Deux ans sans s'être vus. Et pourtant rien n'avait changé. La même joie de les revoir, la même complicité évidente, la même simplicité.
Des obligations professionnelles m'ayant conduit en terres girondines, me voici à nouveau au pays du bon vin et des pierres blanches le temps de quelques petits jours. Deux ans sans s'être vus. Et pourtant rien n'avait changé. La même joie de les revoir, la même complicité évidente, la même simplicité.
Un gin-to à la main, sur la terrasse de bois, nous nous racontons nos vies. Tellement de choses, et si peu. Eux se sont mariés, tandis que je foulais du pied l'autre continent. Les chats font les andouilles autour de nous et s'étirent, toutes griffes dehors, sur le cache-pot du magnolia.
Sur les bords de la Garonne, nous avons rendez-vous avec la nuit. Des milliers de paires d'yeux rivées vers un vaste écran de ciel sur lequel dansent des jets de couleurs scintillantes. Pirouettes pyrotechniques.
Avant de nous quitter le lendemain, nous formulons le vœu de nous revoir avant que deux nouvelles années ne s'écoulent. A nous de susciter ces occasions. Ne laissons pas le temps et les aléas de nos agendas respectifs décider à notre place.
Avant de nous quitter le lendemain, nous formulons le vœu de nous revoir avant que deux nouvelles années ne s'écoulent. A nous de susciter ces occasions. Ne laissons pas le temps et les aléas de nos agendas respectifs décider à notre place.
Place Saint Pierre, c'est autour d'une bière que je papote avec une autre connaissance. S'ensuivra une petite balade le long des quais. Il fait très beau. Bordeaux est une ville vraiment agréable. Et septembre dans le Sud-Ouest un mois délicieux.
Un peu plus tard je rejoignais ce garçon rencontré en janvier. Nous ne nous étions pas revus depuis, bien que nous continuions toujours à discuter et à prendre très régulièrement des nouvelles l'un de l'autre, à distance.
Quelques mojitos chez La Comtesse, un copieux burger au soleil, une marche dominicale à travers les rues animées du centre ville... Comme la fois dernière le temps passait très vite en sa compagnie.
L'un des avantages de laisser le temps aux choses, c'est de leur permettre de s'articuler entre elles sans heurt ni précipitation. Laisser la tempête des émotions se décanter, et voir ce qu'il reste. En l'occurrence une belle amitié doublée d'une jolie complicité, et qui ne demandent qu'à grandir, comme elles le font sereinement depuis huit mois.
Pour peu reposantes qu'elles soient, elles font du bien, ces parenthèses.
Un peu de fantaisie, dans une vie presque ordinaire.
Qu'il est bon de serpenter dans une ville en bonne compagnie
RépondreSupprimerEt d'y retrouver des amis de longues dates ou pas
Tu as raison
Ne pas laisser de pouvoir à l agenda et provoquer ces journées
Isabelle
J'y vais passer ma journée de demain en coup de vent histoire de revoir des copines, je crois que tu as laissé de bonnes ondes sur place :-)
RépondreSupprimer"L'un des avantages de laisser le temps aux choses, c'est de leur permettre de s'articuler entre elles sans heurt ni précipitation. Laisser la tempête des émotions se décanter, et voir ce qu'il reste"...On dirait du Maître Yoda (avec les mots dans le bon sens). Que la force soi avec toi... ;-)
RépondreSupprimerUne parenthèse bien agréable semble-t-il.
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