De l'envie profonde de visiter cette ville ou de l'envie de découvrir l'endroit où mes parents s'étaient pris en photos voici presque quarante ans, lors de leur deuxième année de mariage, je ne sais pas exactement ce qui m'a poussé à faire un détour par Arles.
Toujours est-il que la semaine passée, lorsque j'appris que je devais me rendre dans le Sud Est de la France pour une mission flash-éclair de 36 heures et que, préparant mon trajet, je me suis aperçu que ma route allait croiser cette ville qui inspira une jolie nouvelle à Alphonse Daudet et l'un des chef-d'oeuvre de tous les temps à Georges Bizet, l'évidence se fit que je m'arrêterai quelques heures en terres camarguaises.
Le temps m'étant compté, je focalisais ma visite sur le cœur de la ville, à savoir son amphithéâtre et son théâtre romains, distants de quelques pas.
Dire que je n'ai pas été impressionné par ces deux édifices serait un mensonge. Marcher le long des pierres pluriséculaire provoque inévitablement une sensation de grandiose auquel je suis particulièrement sensible.
Imaginer qu'ici même, en d'autres temps, la foule gallo-romaine a arpenté les mêmes lieux, effleuré cette même pierre, regardé le même ciel, qu'ici-même des gens ont ri, pleuré, applaudi en des temps tellement lointains et en parlant une langue que je ne comprendrais pas, a quelque chose de véritablement sidérant. On est bien peu de choses, face à ces pierres immuables.
Imaginer qu'ici même, en d'autres temps, la foule gallo-romaine a arpenté les mêmes lieux, effleuré cette même pierre, regardé le même ciel, qu'ici-même des gens ont ri, pleuré, applaudi en des temps tellement lointains et en parlant une langue que je ne comprendrais pas, a quelque chose de véritablement sidérant. On est bien peu de choses, face à ces pierres immuables.
Pourtant c'est je crois en admirant la ville du haut d'une tour que je crois avoir deviné que la véritable beauté d'Arles résidait moins en ces deux monuments, qu'en ses rues et ruelles serpentant par dessous les tuiles rouges des toitures biscornues.
Visiter une ville au pas de charge a quelque chose de frustrant. On voit, mais on ne ressent pas. On entend, mais on n'écoute pas.
On respire sans sentir, on marche sans prendre le temps de vibrer.
On respire sans sentir, on marche sans prendre le temps de vibrer.
On regarde mais l'on ne perçoit pas le rythme de la ville, ses sons, ses odeurs, ses us... bref tout ce qui fait qu'ici ce n'est pas exactement pareil que là-bas.
C'est d'ailleurs l'une des grandes richesses de notre beau pays que cette variété de territoires, de terroirs, d'architectures. Faire 200 kilomètres et avoir tout à découvrir...
Et du peu que j'ai pu en voir en deux petites heures qui m'étaient imparties, je sais que je reviendrai découvrir ce que la belle arlésienne cache sous ses jupons.
Pour avoir en son temps fréquenté l' IRA (Institut de Régulation et d'Automatisme) en Arles, je garde un excellent souvenir de cette ville accueillante, particulièrement les petits restos sympas où pour pas cher on mangeait merveilleusement bien. Je n'y suis pas retourné depuis,
RépondreSupprimerUne très belle petite ville au riche passé et au présent bien agréable. J'y suis allé souvent et j'ai la chance d'y avoir des amies qui y habitent. Bonne idée d'y retourner pour une séjour moins chronométré.
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