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  • 29 septembre 2016

    Genèse d'un billet

    Depuis quelques semaines me trotte en tête l'envie de prolonger un billet de pure fiction que j'ai écrit en mars dernier. L'idée titille mon imagination en la mettant à rude épreuve.

    A l'origine, ce billet est né d'une matinée à regarder des vidéos sur Youtube d'explosions de bombes atomiques. Je voulais voir, revoir et revoir encore ce à quoi ressemblaient les premières secondes d'une explosion thermonucléaire, en saisir la beauté infernale, en percevoir à travers les images le fracas tonitruant et la puissance destructrice. Toucher du doigt les premières millisecondes de cet processus ahurissant provoqué par la collision de quelques particules microscopiques et qui pourtant dévaste tout sur des kilomètres à la ronde. 

    J'en ai donc visionné un certain nombre, tirées des archives militaires de l'ex-URSS ou encore de l'armée Américaine et m'en suis repus jusqu'à plus soif, sans être sûr d'avoir assimilé ce que j'avais vu. Jusqu'au moment où j'ai eu envie de le raconter et d'essayer de le décrire. Il lui fallait néanmoins un contexte, un prétexte.

    La morsure du soleil, puisque tel est son titre, a été écrit en un peu plus de  dix heures. Une journée entière, passée à poser mes phrases, poser mes mots, polir mes tournures, penser les rythmes et les sons, à intervertir cent fois l'ordre des paragraphes pour donner au texte une cohérence, une logique, une dynamique. 

    Une journée à penser les détails qui pourraient donner au récit un écrin propice à accrocher l'imaginaire, le mien en l'occurrence vu que je suis mon premier lecteur, et pour qu'à la relecture, une fois déconnecté du foisonnement créatif, je puisse me projeter instantanément et laisser se développer les éléments du décors dont l'évocation doit susciter une certaine existence, pour ne pas dire une vie. 

    Ecrire me prend du temps, souvent beaucoup. Je ne sais pas écrire "sur le pouce". Même ce simple billet qui ne dit rien de véritablement essentiel, m'a demandé du temps. C'est un plaisir et, à ce titre j'aime le faire durer, laisser les idées se déployer, faire des pauses, y revenir, faire autre chose en même temps, m'imprégner de musiques, d'ambiances de films ou de la couleur du ciel.

    Tout part souvent d'un petit détail autour duquel s'agglomèrent ensuite des idées, par magnétisme, comme l'on construit un décors d'intérieur auquel il faut que les éléments se répondent, se complètent et produisent un certain contraste, comme cette image d'usine que je viens de trouver par hasard sur Twitter.

    C'est souvent comme cela que tout commence. Un détail, une idée tout bête, une petite phrase entendue, un dessin, une image fugace, un son, un bout de phrase.  

    Une explosion thermonucléaire donc... voilà le point de départ auquel il fallait donner un écrin. Et puis le jeu de l'écriture a pris le relais et je me suis plu à raconter ce morceau d'histoire, à en donner des détails, à construire des bribes de scénario.

    Continuer ce récit, le prolonger, c'est un tout autre exercice. Il faut trouver un point d'accroche, un détail, un angle pour attaquer et auquel rattacher l'histoire. Il lui faut donner une légitimité, une crédibilité. Et surtout la placer dans une logique d'ensemble pour que les éléments ne se trahissent pas les uns les autres. Ce n'est pas aussi simple que je le pensais, d'autant que, par paresse et par facilité, le billet en question est vraisemblablement au beau milieu d'une action plus vaste. Car il est évident qu'il y a eu un "avant".  Il est également évident qu'il y aura, ou qu'il devrait y avoir un après. A quoi ressemble le train dont je n'ai construit qu'un seul wagon, c'est encore un mystère.

    A suivre...

    2 commentairess:

    1. En tout cas, ce n'est pas la modestie qui vous étouffe…

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    2. J'ai plaisir à connaître ce qui avait inspiré ce billet étonnant, j'attends la suite ...

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