Je me surprends ce matin à être non pas ému mais touché par la mort de Johnny Hallyday. Oui, touché...
Je n'aimais pas particulièrement ce qu'il faisait et à vrai dire je ne connais pas vraiment ses chansons. Je me moquais de bon coeur de ces fans qui, à travers son image, vivaient leur vie par procuration, de ses liftings plus ou moins réussis, de ses tics de langage...
Je n'aimais pas particulièrement ce qu'il faisait et à vrai dire je ne connais pas vraiment ses chansons. Je me moquais de bon coeur de ces fans qui, à travers son image, vivaient leur vie par procuration, de ses liftings plus ou moins réussis, de ses tics de langage...
Comme beaucoup je redoutais ce jour de par le déferlement médiatique qu'allait automatiquement engendrer le funeste événement. Et depuis que j'ai allumé ma radio, les prédictions sont exactes : Johnny est partout. Heureusement j'ai une playlist de noël à écouter pour me couper les oreilles.
Touché néanmoins car je crois que, malgré moi, je respectais l'homme, sa pugnacité qui fit sa carrière. Celle qui fit de lui l'idole des jeunes, et bien plus encore.
Ces jeunes, ce sont mes parents, les vôtres peut-être aussi qui, à peine moins âgés que lui, ont grandi avec ses chansons et celles de toute l'époque yé-yé, ses frasques, ses succès. L'idole des jeunes. Les jeunes d'antan.
Ces jeunes, ce sont mes parents, les vôtres peut-être aussi qui, à peine moins âgés que lui, ont grandi avec ses chansons et celles de toute l'époque yé-yé, ses frasques, ses succès. L'idole des jeunes. Les jeunes d'antan.
Ce matin j'ai l'impression qu'en s'éteignant aujourd'hui, c'est un fragment de cette génération qui s'en est allé avec lui.
Je suis d'accord avec toi. Moi j'ai été émue... car comme le dit Macron: "on a tous quelque chose en nous de Johnny.". Bises alpines.
RépondreSupprimerJuste quelques souvenirs d’enfance me sont revenus.... peut-être en ferai-je un billet...
RépondreSupprimerCela ne me rajeunit pas. Je l'ai vu sur scène à Paris, en première partie Sylvie Vartan qui s'est fait huer pendant toute sa prestation aux cris de : Sylvie au lit, Johnny ici. Amitiés
RépondreSupprimerOui, c'est un phénomène étrange... Bien que je sois incapable de citer une seule chanson de lui après sa période yé-yé qui divisait la maison de mon adolescence en deux camps, celui de la frangine avec sa coiffure à la Sylvie, celui de mon frère avec sa coupe Beatles, et moi au milieu avec Léonard ou Bob (dont les textes m'ont bien aidée dans l'apprentissage de l'anglais !), j'ai été aussi prise d'une Johnnymania irrésistible ces derniers jours... Ton billet reflète exactement mon sentiment sur cet artiste : je m'étais dit ces dernières années que j'allais bien finir par avoir une petite tendresse pour lui, à force de le voir en quelques occasions au hasard des zappings, même, si, j'ai honte de le dire, le seul souvenir vocal que j'avais de lui était sa voix pour une célèbre pub. Ouf, en quatre jours, j'ai largement rattrapé ma "déculture" Johnny !
RépondreSupprimerJe répond tard. Mais j'ai été fracassé par l'émotion et par cet autobus pris en pleine gueule...
RépondreSupprimerJ'ai oublié de vivre pendant quelques jours ;-)