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  • 7 juillet 2018

    Des amis, mes parents, Marylin Manson et moi

    Pfiou, ça fait un petit moment que je n'ai pas écrit ici. Dix sept jours exactement. Non pas que je n'aie rien à dire mais le temps et l'énergie manquent pour le faire. Le mois de juin a passé à toute allure et la première semaine de juillet est déjà derrière moi. Allons bon...

    Changement de dizaine oblige, j'ai fêté dignement mon anniversaire avec des copains, mobilisant pour l'occasion la maison familiale des parents à la campagne. Une bonne grosse poignée d'amis venus d'un peu tous mes cercles : les musiciens, les intimes, ceux du rugby et bien d'autres encore. Tout ce petit monde s'est agréablement mêlé tout au long d'une magnifique soirée organisée à la campagne, autour de grillades, d'une piscine et de quelques moustiques voraces. 

    Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas organisé une pareille soirée qui a dû réunir une petite quarantaine de convives, et je dois dire que cela m'a fait un bien immense de les avoir tous autour de moi et de recevoir autant d'amour. Être entouré, choyé, enveloppé de sourires et de bienveillance...

    Chose qui m'a faite rire : la proportion assez élevée de garçons sensibles parmi eux, c'est à dire environ les trois quarts. Je crois qu'il n'y avait jamais eu autant de pédés dans le village !! On aurait facilement organiser une Gay-Pride, hu hu hu...

    J'avais sur ce point une toute petite appréhension quant à la réaction de mes parents car ils ne connaissent quasiment aucun de mes amis dont une part importante sont des licornes, et je ne sais pas trop où ils en sont dans leur construction personnelle depuis que je leur ai fait mon coming-out voici quelques années seulement. J'ai eu la très bonne surprise (mais en était-ce vraiment une ?) de voir mes parents discuter avec un peu tout le monde et les entendre me dire ensuite, notamment à propos d'un couple d'amis qui vient tout juste de se pacser : "Ils étaient super sympas eux". Preuve qu'ils sont bien plus ouverts d'esprit que ce que j'imaginais jusqu'à il y a encore peu.  J'ai vraiment des parents formidables.

    Au rang des choses un peu moins formidables, j'ai mis fin à mon histoire avec ce charmant garçon que je fréquentais depuis deux mois et avec lequel j'avais toutes les peine du monde à communiquer. La décision fut en définitive assez simple à prendre. En fait, il s'y attendait un peu, m'a-t-il confessé. Je ne sais définitivement pas mentir avec mes sentiments... Néanmoins, il a compris mes raisons et nous restons en bons termes. A tel point qu'il était convié à ma soirée d'anniversaire et que nous continuons à nous voir car, en dépit de l'absence d'amorce de sentiments, nous nous apprécions mutuellement. Encore une fois, on récolte ce que l'on sème. Et la vie, pour lui comme pour moi, continue.

    Enfin, le mois de juin s'est terminé brillamment par une petite escale à Marmande où se déroulait, le weekend dernier, le festival Garorock. C'était bien la première fois que je mettais les pieds dans un tel festival, sortant ainsi largement de ma zone de confort. Hébergé aux premières loges chez un ami, j'ai passé quatre jours géniaux en bonne compagnie. Une brève pause comme un avant-goût de vacances qui tardent à venir.

    S'agissant du Festival, j'avoue que, plus d'une fois, j'ai eu l'impression de vivre un épisode de Rendez-vous en terre inconnue... Public hyper jeune (22 ans de moyenne d'âge), musique assez loin de mes standards, ambiance de colonie de vacances, déluge de corps dénudés, des choupis et des pandas par centaines... A ce niveau, ce fut un véritable supplice pour les yeux ! 

    Niveau musical, le bilan est assez mitigé. Le jeudi, le festival s'ouvrait avec Indochine, groupe que je me réjouissais d'entendre en live, même si je ne suis pas un aficionado de leur musique. Hé bien, je n'ai pas vibré du tout. Mais alors... rien ! Je n'ai pas été emporté par leur univers musical. D'un morceau à l'autre, la même ambiance, les mêmes enchaînements d'accords, la même tambouille, le tout noyé dans un océan de basse sur-gonflées jusqu'à l'obscène. En fait, la seule chanson qui est sortie du lot, c'est celle qu'un autre avait composée pour eux. Bon... J'en attendais peut-être trop d'un groupe qui a pourtant une bonne petite carrière derrière lui. Mais je suis un peu déçu.

    Je n'ai pas non plus vibré à la prestation de Eddy de Pretto, que j'ai trouvé tellement égal à lui même, en parfaite copie de ce que l'on a déjà entendu mille fois, ni à beaucoup d'autres, les rappeurs en particulier dont la prose m'afflige, et les DJ en général dont je trouve la musique d'une pauvreté terrifiante et d'un manque cruel d'inventivité. Je n'étais clairement pas le public cœur de cible. Rendez-vous en terre inconnue, disais-je. 

    Alors, non, je ne jette pas tout car j'ai tout de même beaucoup apprécié Django Django, dans une lignée pop anglaise acidulée élégante et efficace, et des musiciens qui prennent visiblement leur pied sur scène. Dans la même veine, j'ai aussi passé un très joli moment avec Charlotte Gainsbourg que je reverrai avec un immense plaisir. Là aussi, les musiciens sont excellents et l'on entend tout le boulot qu'il y a sur la qualité du son. Du travail d'orfèvre sacrément bien foutu !

    Enfin, le Golden What The Fuck Award est décerné au concert de Marilyn Manson. A vrai dire, voir le monstre sacré Marilyn Manson à Marmande, en soi, c'est déjà à la limite de l'irréel. Au moins autant que Britney Spears à Nevers ou Maria Carey à Tulles. Ensuite, il y a la musique. Et là...

    Comment décrire un concert de Marilyn Manson ? Vous avez déjà été happé par une moissonneuse batteuse...? Ben voilà. C'est à peu près ça. Un tsunami de décibels voraces qui vous plaque en arrière, vous attrape par les couilles, vous tient suspendu la tête en bas et vous arrache le scalp d'un coup de croc dès le premier accord de guitare. Longtemps, je me souviendrai de l'expression d'effroi de mon voisin de droite cherchant dans mon regard une once de compassion à son endroit, aussi terrifié que s'il venait de voir sa mère se faire couper en deux par une tronçonneuse.

    Alors, non, ce n'est pas non-plus ma tasse de thé mais je dois reconnaître que ce fut l'un des concerts les plus marquants de ces quatre jours. Quatre qui ne furent que trois car, en raison d'une alerte météorologique, les concerts du dimanche furent annulés. Qu'importe, l'essentiel était ailleurs, en compagnie de personnes que, pour la majorité, je rencontrais pour la première fois et que, pourtant, j'ai eu l'impression de connaître depuis toujours.

    Je ne cache pas que la reprise lundi fut très très dure. En réalité j'ai réalisé à quel point j'avais besoin de vacances et d'une véritable coupure d'avec le boulot qui a tendance à m'envahir énormément. Ce sera pour fin août. De véritables vacances, au repos le plus total.

    En attendant, et après Londres en avril, ce sera un petite escapade de trois jours à Lisbonne avec des copains et, avant ça, un weekend de randonnée à la montagne, histoire de prendre le grand air.

    C'est l'été.
    Profitons !

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