Ça fait un petit moment que l'on se regarde toi et moi, sans trop savoir quoi se dire. Longtemps tu as été un partenaire de choix, un confident, un exutoire formidable dans lequel j'ai su déverser mes joies, mes envies, mes interrogations et autres doutes existentiels. Tu étais et demeure présent lorsque cela allait bien mais aussi quand ça allait mal. Toujours disponible, à portée de clic.
Depuis quelques temps notre dialogue s'est émoussé. Nous nous regardons, silencieusement. L'envie d'écrire est toujours là, à fleur de clavier. Mais les mots ne viennent plus pour le dire. Les maux d'antan ne sont plus ceux d'aujourd'hui.
Beaucoup de choses en effet ont changé depuis que je t'ai créé voici douze ans. Beaucoup de choses se sont apaisées en moi et de démons intérieurs se sont tus, gommant dans leur chute ces aspérités du quotidien qui sont autant de prétextes à écrire. Ho, beaucoup reste encore à faire, je ne me leurre pas.
Je confesse aussi une part de paresse dont la responsabilité m'incombe pleinement. Il est tellement plus confortable le soir de se vautrer dans son canapé et de gratouiller les chats-minous plutôt que de s'attabler à nouveau devant un écran et de réfléchir encore une fois, comme tout au long de la journée, aux mots que l'on va poser...
Tu es ma créature. Je t'ai conçu à mon image. Du bout de mes doigts je t'ai insufflé mille petits fragments de ma vie. Je pourrais tout aussi bien te détruire, en un clic. Ou t'abandonner et te laisser dépérir avec indifférence, si je le voulais.
Néanmoins je pense à toi souvent. Plusieurs billets sont en cours d'écriture, en latence parmi les brouillons, en attente d'un instant meilleur pour y revenir. Car malgré les apparences et l'absence régulière de nouveauté, je ne t'oublie pas.
Depuis quelques temps notre dialogue s'est émoussé. Nous nous regardons, silencieusement. L'envie d'écrire est toujours là, à fleur de clavier. Mais les mots ne viennent plus pour le dire. Les maux d'antan ne sont plus ceux d'aujourd'hui.
Beaucoup de choses en effet ont changé depuis que je t'ai créé voici douze ans. Beaucoup de choses se sont apaisées en moi et de démons intérieurs se sont tus, gommant dans leur chute ces aspérités du quotidien qui sont autant de prétextes à écrire. Ho, beaucoup reste encore à faire, je ne me leurre pas.
Je confesse aussi une part de paresse dont la responsabilité m'incombe pleinement. Il est tellement plus confortable le soir de se vautrer dans son canapé et de gratouiller les chats-minous plutôt que de s'attabler à nouveau devant un écran et de réfléchir encore une fois, comme tout au long de la journée, aux mots que l'on va poser...
Tu es ma créature. Je t'ai conçu à mon image. Du bout de mes doigts je t'ai insufflé mille petits fragments de ma vie. Je pourrais tout aussi bien te détruire, en un clic. Ou t'abandonner et te laisser dépérir avec indifférence, si je le voulais.
Néanmoins je pense à toi souvent. Plusieurs billets sont en cours d'écriture, en latence parmi les brouillons, en attente d'un instant meilleur pour y revenir. Car malgré les apparences et l'absence régulière de nouveauté, je ne t'oublie pas.
Je pourrais écrire exactement les mêmes mots... Moi aussi, j'ai quelques billets en cours sous le coude, certains sont même aboutis, je n'ai aucune excuse pour ne pas les publier :D
RépondreSupprimerEt qu'est-ce qui te retient de publier ce qui est prêt ? L'envie ? La flemme ? L'ancienneté du sujet traité qui ne serait plus d'actualité ?
SupprimerJe tiens beaucoup à toi hein, alors tiens bon !!!! Publie !! :D
RépondreSupprimerRhoooo ❤️
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