Voici près de un an et demi que Fred et Emma m'avaient offert le DVD du film Requiem For A Dream que j'avais entreposé sur un coin de ma bibliothèque en attendant un moment propice pour le regarder. Quoique sorti en salle en 2001, cette oeuvre de Darren Aronofski fait partie de la formidable liste des indispensables du cinéma que je n'avais toujours pas vus à ce jour.
Hier soir j'avais initialement prévu d'aller écouter le Requiem de Maurice Duruflé à Saint Sernin mais un coup de fatigue vespérale doublé d'une crise de procrastination aiguë m'a fait préférer le confort douillet de mon canapé et d'une bonne couverture à la rudesse des bancs de la frigorifique Basilique, troquant un Requiem pour un autre.
Pour resituer l'histoire, Harry Goldfarb, son pote Tylor et Marion sa petite amie, passent leurs journées à se shooter et à dealer. Pendant ce temps, Sara, la mère de Harry, se drogue à grands coup de télévision, espérant un jour passer de l'autre coté de l'écran, jusqu'au jour où elle reçoit ce fameux courrier pour participer à son émission favorite.
Les uns et les autres l'ignorent encore mais leur addiction va insensiblement les entraîner vers une inexorable descente aux enfers, reléguant leurs rêves au rang d'utopie.
Hé bien mes amis, quelle claque !! Je ne sais trop quoi dire de plus tant j'ai été soufflé... Pour tout dire, lorsqu'est arrivé le générique de fin, l'envie d'appuyer sur le bouton "replay" m'a férocement brûlé les doigts et c'est uniquement l'heure avancée qui m'a contraint à renoncer. Encore maintenant des images du film se bousculent dans mon esprit chamboulé.
Le scénario n'a en soi rien de bien original et pourtant il se dégage de ce film une force prodigieuse. Rythmé par un montage extrêmement dynamique parfois proche du clip vidéo (mama mia : les séquences totalement hallucinatoires qui scandent chaque défonce !), une bande son du tonnerre, des acteurs très justes (avec une mention spéciale pour Ellen Burstyn qui interprète l'incroyable Sara et sa déchéance dans la folie la plus pure), les jeux de lumières et le travail sur la couleur qui mettent magnifiquement en valeur les différentes ambiances très contrastées de ce petit bijou.
Quoique n'ayant aucune légitimité en la matière, je ne saurais néanmoins que vous encourager à découvrir pour les uns, et à revoir pour les autres, ce film totalement culte.
Pour resituer l'histoire, Harry Goldfarb, son pote Tylor et Marion sa petite amie, passent leurs journées à se shooter et à dealer. Pendant ce temps, Sara, la mère de Harry, se drogue à grands coup de télévision, espérant un jour passer de l'autre coté de l'écran, jusqu'au jour où elle reçoit ce fameux courrier pour participer à son émission favorite.
Les uns et les autres l'ignorent encore mais leur addiction va insensiblement les entraîner vers une inexorable descente aux enfers, reléguant leurs rêves au rang d'utopie.
Hé bien mes amis, quelle claque !! Je ne sais trop quoi dire de plus tant j'ai été soufflé... Pour tout dire, lorsqu'est arrivé le générique de fin, l'envie d'appuyer sur le bouton "replay" m'a férocement brûlé les doigts et c'est uniquement l'heure avancée qui m'a contraint à renoncer. Encore maintenant des images du film se bousculent dans mon esprit chamboulé.
Le scénario n'a en soi rien de bien original et pourtant il se dégage de ce film une force prodigieuse. Rythmé par un montage extrêmement dynamique parfois proche du clip vidéo (mama mia : les séquences totalement hallucinatoires qui scandent chaque défonce !), une bande son du tonnerre, des acteurs très justes (avec une mention spéciale pour Ellen Burstyn qui interprète l'incroyable Sara et sa déchéance dans la folie la plus pure), les jeux de lumières et le travail sur la couleur qui mettent magnifiquement en valeur les différentes ambiances très contrastées de ce petit bijou.
Quoique n'ayant aucune légitimité en la matière, je ne saurais néanmoins que vous encourager à découvrir pour les uns, et à revoir pour les autres, ce film totalement culte.
J'avais donc raison quand je disais à Matthieu que tu avais dû rester scotché à ton canapé hier soir !
RépondreSupprimerCeci dit, le requiem réfrigéré de l'Insigne Basilique était très beau, dans l'ensemble.
Et Bashung est mort... chose que je n'ai appris ici que grâce au zapping de Canal et avec une semaine de retard...
RépondreSupprimerPerso j'ai dans les bottes des montagnes de questions où subsite encore son écho...
R.I.P. donc... si je puis me permettre.