Comme chacun sait, et si tu ne le sais pas encore ce sera chose faite, je suis un pur génie culinaire, capable de transformer un fond de frigo en festin cinq étoiles aussitôt côté au Michelin. Alors quand le produit de base est déjà de qualité, si le mot "miracle" a un sens, je mérite sans discussion possible la béatification ! Hier soir, je m'étais préparé un petit gueuleton pour moi tout seul à base de
coquilles Saint-Jaques (il n'y a pas de menus plaisirs) ma foi tout à
fait excellent. Tout en savourant mon festin du soir, je m'étais prévu une petite soirée détente avec au programme The Devil's Chair, film d'horreur
dont j'avais lu sur quelques blogs qu'il faisait partie des meilleurs de
sa catégorie, ce qui avait motivé que je m'en procure un exemplaire
(mes amis les animaux de la forêt magique sont très gentils).
Car, vois-tu, j'aime les films d'horreur, les films gore. De la tripe, des cris, du macabre, de la bestiole infernale qui suce de la cervelle à pleine mâchoire, du poltergeist trucideur d'orpheline, des insectes géants friands de chair humaine, je ne m'en lasse pas. Le pire c'est que je suis assez bon public et que, même si le film est une sous-merde de 8° catégorie, j'irai jusqu'au bout, pour savoir ! Hier soir en fut une nouvelle preuve. Soyons clairs, ce film est ... mauvais. Oui, un film d'horreur réussi, ça ne court pas les rues. Dès les premières minutes ça commence mal, comme un téléfilm de M6 ou NRJ12, en plus vulgaire.
Le film s'annonçant difficilement supportable, je décidais de le regarder d'un œil et demi, tandis que je lorgnais un peu sur FaceBook de l'autre moitié restante, et entreprenais de raconter ma recette à la cantonade, histoire de rendre ma soirée plus intéressante.
Sur les sollicitations de Loup, qui a pris une part active à ma soirée, voici la retranscription à peu près fidèle de ma recette de coquilles :
Tambour Major : Pour l'Art Culinaire, je suis prêt à beaucoup de sacrifices ;)
Pendant ce temps, le film continuait son déroulement hémoglobinesque. Juste pour assouvir votre curiosité, mes commentaires live sur ce monument :
Car, vois-tu, j'aime les films d'horreur, les films gore. De la tripe, des cris, du macabre, de la bestiole infernale qui suce de la cervelle à pleine mâchoire, du poltergeist trucideur d'orpheline, des insectes géants friands de chair humaine, je ne m'en lasse pas. Le pire c'est que je suis assez bon public et que, même si le film est une sous-merde de 8° catégorie, j'irai jusqu'au bout, pour savoir ! Hier soir en fut une nouvelle preuve. Soyons clairs, ce film est ... mauvais. Oui, un film d'horreur réussi, ça ne court pas les rues. Dès les premières minutes ça commence mal, comme un téléfilm de M6 ou NRJ12, en plus vulgaire.
Le film s'annonçant difficilement supportable, je décidais de le regarder d'un œil et demi, tandis que je lorgnais un peu sur FaceBook de l'autre moitié restante, et entreprenais de raconter ma recette à la cantonade, histoire de rendre ma soirée plus intéressante.
Sur les sollicitations de Loup, qui a pris une part active à ma soirée, voici la retranscription à peu près fidèle de ma recette de coquilles :
Coquilles Saint Jacques Alla Tambour Major
- Prenez de très belle coquilles St jaques (pour 1 gourmand ou 2 personnes normales, environ 400g de St Jacques crues (sans coquille), et surtout bien grosses et charnues que vous faites cuire à la poêle, avec juste un filet d'huile d'olive. La poêle doit être très grande et très chaude.
- Vous faites légèrement colorer des 2 cotés, ça va assez vite.
- Quand la couleur légèrement dorée est là, vous ajouter une cuillerée à café de miel assez fort (toutes fleurs, de montagne...) et remuez les st Jacques. Laisser colorer un poil plus.
- Il est super important que la poêle soit très chaude pour que l'extérieur cuise vite et que le coeur reste moelleux.
- Juste avant de débarrasser les st jacques, vous poivrez copieusement, et salez légèrement.
- Dans la poêle encore chaude et débarrassée des St jacques, déglacer avec du vinaigre de vin (environ 1 doigt ). Gardez le feu allumé assez vif pour évaporer l'alcool.
- Loup : La poêle doit être grande comment par rapport aux St-Jacques ?
- Tambour Major @ loup : au moins le double, sinon ça fait de la flotte car la surface ne permet pas l'évaporation.
- Donc, je disais, vous déglacez la poêle au vinaigre normal (j'ai utilisé du vinaigre de vin maison donc très puissant en goût et alcool). Grattez la poêle pour bien décoller les sucs du fond. Salez.
- Quand ça a bien réduit (la sauce doit rester liquide mais ne plus puer l’ammoniac), ajoutez une grosse pincée de paprika.
- Mélangez, laissez infuser 30 secondes sur le feu, et versez sur les St Jacques.
- Je me demande si on pourrait pas épaissir un poil avec un trait de crème fraîche entière, mais on perdrait certainement en vivacité.
- A servir avec un riz blanc tout simple.
- Si j'en avais encore eu en cave, j'aurais probablement débouché un Pinot gris bien frais pour accompagner le tout (Ha... les vins d'Alsace !).
Tambour Major : Pour l'Art Culinaire, je suis prêt à beaucoup de sacrifices ;)
* * *
Pendant ce temps, le film continuait son déroulement hémoglobinesque. Juste pour assouvir votre curiosité, mes commentaires live sur ce monument :
- The Evil's Chair : film a priori ultra gore, mais plutôt très mauvais, vu comment ça commence.
- Heureusement mes St Jacques sont ultra bonnes :)
- C'est du sous Hell Raiser, avec des dialogues pathétiques et une esthétique très Schtroumpf (bleutée quoi).
- Et un bout de Aliens parcequ'il y a une grosse bébête qu'on sait pas trop ce qu'elle fout là ni ce qu'elle veut vraiment.
- J'ai vu des pornos mieux tournés que ça... c'est dire !
- On peut y voir aussi une fausse mauvaise référence à Saw également, en étant large d'esprit.
- Ou plutôt à Hostel pour le coté couloirs / sang
- Houlà, la déclaration d'amour la plus nase du 7° art....
- Loup : En y réfléchissant, tu es sûr que c'est pas un film comique que tu as acheté / loué / trouvé ?
- Que c'est mauvaaaaaais....
- Tambour Major @ Loup : Ben... c'est à se le demander. Celà dit à partir de 1h15 les couleurs deviennent vraiment jolies.
- Ah, voilà la séquence steack tartare...
- Mais mais mais....!! Pourquoi après avoir été défoncée à la hache elle a pas la tête en compote ? Pffffffff zéro crédibilité !
- Cela étant, la photographie de la fin est très belle.
- Loup : sur allociné, il y a un commentaire qui conclut par "à voir et à revoir" :-)
- Tambour Major @ Loup Blanc : Sûrement un ado boutonneux qui aime les hectolitres de sang... le même qui aura détesté Paranormal Activity (que j'avais beaucoup aimé).
- Bilan : très dommage. L'idée de départ était intéressante (une chaise de torture possédée par le diable), une narration vulgaire, un jeu d'acteurs poussifs, scénario inexistant, décors à chier. Des litres de sang totalement inutiles, de la violence même pas montrée (coût en effets spéciaux réduits), quelques images de synthèse programmées avec un Atari St 500 (au moins), lumière bleue du début à presque la fin. Rebondissement final nase et prévisible.
- Loup @Tambour Major : jeu d'acteurs poussifs ??? Ah non, les St Jacques qui criaient dans la poêles étaient tout à fait crédibles !
- Voilà voilà... Merci Loup Blanc de m'avoir tenu compagnie :)
- Loup : Tout le plaisir était pour moi : j'ai beaucoup aimé ce film ! :-)
Dédicace à Loup et à Pa Dam
Tu es toujours vivant? C'est que je suis un peu inquiet, rapport à l'odeur d'ammoniaque de tes saint Jacques. Le bon film d'horreur était dans l'assiette ce soir-là. Enfin si vous aviez une faim de loup...
RépondreSupprimerMoi je les saisis dans l'huile d'olive et pas tout à fait cuites les flambe à l'armagnac. Pas d'odeur suspecte.
Tiens, ça me fait penser que ça fait longtemps que tu ne m'as pas invité chez toi à manger...
RépondreSupprimer@ Flavien : L'odeur d'ammoniac vient du vinaigre, pas des St Jacques !
RépondreSupprimer@ Brol :Et réciproquement :D
J'adore les St Jacques ! Qui n'aime pas me direz-vous? :-s
RépondreSupprimerMon mec les cuisine, lui aussi, à merveille.
Je lui soumets ta recette.
Allah Tambour Major, il faudra un jour que tu dégustes tes Saint Jacques avec un Meursault blanc
RépondreSupprimerSalop, pendant que j'ingurgitais les raviolis en ayant une pensée pour toi. Vendu, bourgeois !
RépondreSupprimer@ Voulin : Tu nous enverras une photo du résultat !
RépondreSupprimer@ François : Je n'en ai pas non plus en cave. Et je ne suis pas sur que le vin s'accommode du coté acidulé du plat. Mais juste sautée au beurre, là, je crois qu'on est bon :)
@ Harry : Prolétaires du ravioli, unissez vous ! :p
Je ne prendrais à mon profit que la moitié culinaire de l'article, parce que pour l'autre, même si le film est ultra-mauvais; je suis tellement sensible que je risquerais de ne pas profiter très longtemps du festin...
RépondreSupprimerMais merci pour la recette! ;)
Finalement tu auras quand même passé une soirée détente ;-) elle était juste un peu différente de ce que tu avais prévu ;-)
RépondreSupprimerBah moi c'est dès le deuxième commentaire que j'ai vraiment pris goût au film ! :-)
RépondreSupprimerEuh... on a le droit d'être fan ni des films d'horreur, ni des St Jacques, ni des raviolis ?
RépondreSupprimerCertes mais preums ! ;p
RépondreSupprimerTu es libre à partir de quand ?
Voila, moi je veux bien m'unir
RépondreSupprimerLes coquilles saint jacques j'adore, c'est super cher au restau donc j'imagine qu'à l'achat c'est pas donné: ta recette avec 400 grammes de st jacques revient donc assez chère? (ou alors c'est pas des vraies st jacques!)
RépondreSupprimerElles viennent d'arriver,et sont vendues,ici, 3,50€ le kg (avec coquilles).
RépondreSupprimerJe les fait cuire au beurre clarifié,dans une poêle,sel,poivre,avec en garniture une classique fondue de poireaux enrichie de crème crue.
Comme toi,je les fait bien dorer,et cuisson courte afin quelles restent moelleuses.
Ah j'oubliais,sans film gore...
Moi, j'aurais mis du safran et peut-être du riz sauvage (pas de crème, tu as raison).
RépondreSupprimerJolie balade (à poursuivre) que je viens de faire, là et maintenant.