Demain 1er décembre, c'est la journée mondiale de prévention contre le Sida.
Quoique j'ai déjà publié cette vidéo l'an dernier je n'ai rien trouvé d'aussi juste pour actualiser mon propos. Découvrez-là, ou revoyons-là ensemble. Je la trouve toujours aussi belle, même si toujours aussi dure. Mais certainement bien moindre que la réalité dans toute sa violence.
Car malgré les progrès de la médecine et des soins, il n'en demeure pas moins qu'une seule fois suffit pour que la vie bascule, que l'on soit homos ou hétéros. Personne n'est à l'abri. Alors soyons prudents.
Prenons soin de nous, prenons soin des autres et de ceux que l'on aime, que ce soit une heure, un soir, ou toute une vie.
Prenons soin de nous, prenons soin des autres et de ceux que l'on aime, que ce soit une heure, un soir, ou toute une vie.
Et n'oublions pas que la sexualité est un acte joyeux et libre qui ne nécessite qu'un petit accessoire très fin et discret.
RépondreSupprimerIl ne faut pas laisser le monopole de la jouissance au bareback, c'est cette pratique-là qui conduit à la galère quotidienne pénible de la séropositivité. S'en fiche et transmettre le sida est égoïste et criminel.
Comment peut-on être plus que d'accord? J'aurais pu écrire chaque mot...
RépondreSupprimerPrécisons que malgré les progrès de la médecine, les trithérapies ont toujours des effets secondaires extrêmement lourds, faisant du sida une maladie chronique entraînant perturbant la vie quotidienne en profondeur.
RépondreSupprimerFlavien > Je ne crois pas que la sexualité soit toujours un acte joyeux et libre mais c'est une autre histoire. :)
Bashô : Évidemment je ne pensais pas au SM....lol
RépondreSupprimerRien à voir, mais je préfère ce design plus léger, plus aérien.
RépondreSupprimerFin de thèse, nouveau look de blogue. On sent qu'une ère nouvelle commence pour toi.
Pour ton sujet bien plus grave: j'ai toujours fait attention. Je tiens à ma petite santé. Et puis, mettre un préservatif à un partenaire, ça peut être très amusant aussi. Avec un peu d'imagination... ;)
Flavien> Ce n'était pas au SM auquel je pensais. J'avais surtout en tête des choses comme un comportement addictif. C'est comme le vin. Lorsqu'on est libre vis-à-vis du divin breuvage, c'est un plaisir mais lorsqu'on y est tellement dépendant... Mais comme je le disais, c'est hors-sujet. :-)
RépondreSupprimerJe suis mal à l'aise avec certains commentaires simplistes (voire débiles) et ces spots qui veulent jouer sur la peur au lieu d'expliquer plus rationnellement ce qu'est vivre avec le vih aujourd'hui.
RépondreSupprimerNon ce n'est pas le calvaire me semble-t-il de vivre avec le VIH en 2011 (bien que ce soit parfois pénible et contraignant), non le bareback entre deux personnes paumées n'est pas «criminel» (bien que très triste). Et si je voulais me la jouer provoc, je dirais meme que la video pourrait meme m'exciter. Ok c'est pour etre provoc.
Je pense qu'il serait plus juste d'expliquer que meme si aujourd'hui on peut vivre avec le VIH presque comme tout le monde, c'est ce «presque», paroie infime, qui freine la construction d'une vie épanouie. Tout autre discours caricatural par rapport aux réalités d'aujourd'hui est caduc.
Ce billet a le mérite de confronter les points de vue. Mais épargnons nous les discours convenus.
(merci de répondre en vers)
Cette vidéo me fait toujours autant d'effet et froid dans le dos.
RépondreSupprimerJe l'avais aussi publié l'année dernière, cette année, je mets juste une illustration trouvé qur FB d'un "ami virtuel" que je trouve très bien pensé.
Ben je l'ai même republié aussi...
RépondreSupprimerHarry> Je disconviens respectueusement sur le "presque, paroi infime". Même si la pharmocologie a progressé, le sida comme maladie chronique est tr§s lourd à vivre : http://www.infectiologie.com/site/medias/JNI/JNI06/IDE/cti2-Rogez.pdf
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas cette vidéo. Elle est assez parlante. Mais pourquoi toujours les homos? C'est juste une question comme ça. Quand je vivais encore sur Paris, il y avait ces affiches de Pierre qui va coucher avec Matthieu, qui a couché avec Benoît, qui a couché avec Yannock et Thierry, qui ont couché avec Pierre, Paul et Jacques etc... Et puis il y avait le même concept avec des hétéros.
RépondreSupprimerLe SIDA n'est pas une infection qu'on guérit comme la grippe et je regrette qu'il n'y ait plus de mobilisation télévisuelle comme le téléthon pour récolter des fonds pour faire avancer le schmilblick.
J'espère qu'un jour un reméde soit possible car personne n'est à l'abri si un jour, une fois, on adopte un comportement à risque.
Merci pour cette piqûre de rappel.
Je plussoie le premier commentaire de Flavien auquel j'ajoute que les barebackers n'ont aucun "monopole" si ce n'est celui de la propagation du virus...
RépondreSupprimerQuand Kaposi te sourit, il est déjà trop tard !
RépondreSupprimer> Basho : Tu as raison, mon terme de "paroie infime" est trop léger. Ce que je voulais dire, c'est que cette paroie peut paraitre infime, mais que ses conséquences sont profondes sur la construction de soi. Et cela qu'il faut expliquer.
RépondreSupprimerAttention ton étude date de 2006. Il me semble que le volet effets secondaires est mieux pris en charge aujourd'hui du fait de la multiplication des combinaisons de trithérapies possibles.
je ne re-regarde pas la vidéo parce qu'elle m'est un peu pénible, mais tellement efficace.
RépondreSupprimerMerci d'avoir republié cette vidéo que je ne connaissais pas non plus (suis tout nouveau ici - même si plus tout neuf!). Je me suis permis de la récupérer.
RépondreSupprimerJ'ai apprécié aussi la vidéo que je ne connaissais pas chez http://difray.blogspot.com/2011/12/sida-vivez-assez-longtemps-pour-trouver_01.html.
RépondreSupprimerDAMIEN : l'explication c'est que je crois qu'il y a encore quatre fois plus de séropositifs chez les gays que les hétéros.
HARRY : Si les traitements sont beaucoup plus légers, on meurt encore en France du sida (eh oui). Les cocktails de médicaments à prendre chaque jour comportent encore des effets secondaires handicapants. Les séropositifs risquent en permanence d'être obligés de s'arrêter de travailler en raison d'une aggravation temporaire. Le coût pour la société est exorbitant.
Le bareback EST criminel, et cette petite excitation se paye en l'état actuel de la médecine jusqu'au décès de la personne atteinte.
Le prochain Sidaction aura lieu début avril.
Flavien : que de jugements definitifs sans nuance. Continue d'enfoncer les portes ouvertes.
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