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  • 26 avril 2013

    A bientôt 35 ans, ou le blues du jeudi soir

    Ce sont toujours les mêmes démons qui reviennent, les mêmes questions qui me hantent, le même sentiment qui me tourmente jusqu'à l'épuisement. La même impression de piétinement, de stagnation, voire certains jours de régression. En tout cas de n'être pas aujourd'hui à ma place.

    Et ce questionnement se fait chaque jour plus prégnant surtout lorsque je regarde le calendrier. Dans moins de deux mois j'aurais 35 ans.

    Où en suis-je de ma vie ?

    A bientôt 35 ans je n'ai toujours pas de situation professionnelle bien établie. De plus fort, ce que je fais actuellement ne me satisfait pas.

    Le sentiment de perdre mon temps - évoqué en tête de ce billet - s'est encore accru aujourd'hui lorsque je me suis entendu dire, par quelqu'un que j'apprécie beaucoup et respecte infiniment, que je ne devrais pas me satisfaire d'une "petite carrière provinciale" et que j'aurais tout à gagner à aller à Paris. Je sais que cette personne dit cela pour mon bien, en contemplation de ses propres erreurs et qu'il n'y a aucune méchanceté  dans ces paroles.
    J'avais déjà évoqué la possibilité de monter m'installer pour quelques temps à l'ombre de la Dame de Fer suite à une proposition inattendue. Pourtant,  si l'opportunité semble belle, est-ce bien ce dont j'ai envie au fond de moi ?
    Cette question prend toute son acuité lorsque l'on considère que, voici quelques semaines j'ai décidé d'opérer un réajustement de cap en préparant un concours qui, si tout se passe bien, prendra effet au début de l'année 2015. Autrement dit, ce n'est ni certain, ni pour tout de suite. Je n'ai pas fini de m'interroger...

    Corrélativement à ce premier volet, à bientôt 35 ans, je n'ai pas des revenus stables qui me permettent d'envisager sereinement mon avenir sans trop me poser de questions niveau portefeuille. C'est d'ailleurs une préoccupation régulière qui commence à me pourrir un peu la vie. Normalement cela devrait s'améliorer sensiblement dans les mois à venir. Certes, l'argent n'a jamais été mon moteur dans la vie. Gagner beaucoup d'argent ne m’intéresse pas directement. Être heureux, me sentir utile et m'épanouir dans ce que je fais m'importe beaucoup plus. Cela fait partie de mes rares certitudes. Toutefois, si l'argent ne fait pas le bonheur, force est d'admettre qu'il y contribue pour une petite partie. Être insouciant, c'est aussi être heureux.

    Enfin, à bientôt 35 ans, je qualifierais ma vie sentimentale de désastre, quoique cela soit peut-être un poil excessif. Il est vrai que certaines étapes de mon existence n'ont pas aidé à construire grand chose de durable de côté là. Malgré une sortie du placard excessivement tardive, j'ai tout de même eu la chance - le bonheur ! - de tomber par deux fois vraiment amoureux et de vivre à chaque fois des instants inoubliables qui resteront pour toujours gravés dans mon cœur et ma mémoire. Aussi, lorsque je vois ici et là des couples heureux et beaux dans cet amour partagé, cela me rend tout à la fois heureux et profondément triste. Heureux pour eux. Triste pour moi.
    Alors, il faut bien voir une chose : bouger à Paris, cela signifie - jolie lapalissade - quitter Toulouse et ce(ux) qui s'y trouve(nt). Quitter Toulouse pour Paris, cela voudrait aussi dire remettre en cause une hypothétique relation, si par extraordinaire il venait, d'ici là, à se passer quoi que ce soit à ce niveau. Et pour l'avoir déjà vécu, je sais qu'une relation à distance ne me correspond pas. Moi qui suis à la recherche d'un peu de stabilité, vous comprenez mon désarroi.

    Voilà l'état de ma vie à bientôt 35 ans. Un vaste chantier dans lequel tout reste à finir.
    Lorsque je pense que la plus part des gens de mon âge que je connais ont un boulot fixe depuis presque dix ans, sont mariés pour certains, ont des gosses pour d'autres... Par contraste, ça me file un peu la nausée. 

    « La question n'est pas que va-t-il se passer ? mais : que feras-tu pour que cela arrive ? ».  

    Encore une fois, toutes ces questions se résument en une seule. Et chaque fois me revient cette phrase que j'avais posée en conclusion du billet ouvrant l'année 2013.

    "Après quoi cours-tu ?" m'avait même demandé un ami, suite à un de mes derniers billets. 
    La réponse est assez simple : je cours après moi-même et cherche ma place dans une société où je ne me repère pas.

    Et par élimination, je me trouve, peu à peu...

    43 commentairess:

    1. Ton problème c'est que tu cours vite aussi ! L'un des maigres avantages de la capitale, outre une vie culturelle riche, c'est que statistiquement tu as plus de chances de rencontrer le 3e grand amouuuuuuuuuuur qu'à Toulouse.
      Quand je pense que je vais bientôt avoir 30 ans... de plus que toi.
      Bon week-end. Bises

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      1. Hé oui, je cours vite : j'ai de grands jambes. Et rassures-toi, dans 30 ans j'aurais le même âge que toi :)

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    2. Bonjour
      Je suis ce blog depuis pas mal de temps et c’est la 1ere fois que je commente ... L'essentiel dans al vie c'est de vivre ce que l'on veut.. Pas de but précis à avoir simplement aller là ou son cœur dirige. Je fais cela dans ma vie et ne m'en plaint pas ... 35ans ce'est cool !! allez fais ce dont tu reve pas ce dont reve les autres !! ... non???
      "Un lecteur du sud 33"

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      1. Sois le bienvenu ici, et merci pour ton premier commentaire.
        Ce qui est compliqué, c'est de se défaire de l'image que les autres attendent que l'on projette. La peur de décevoir, c'est aussi quelque chose qui m'habite. Ça n'aide pas.

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      2. Justement, je pense que la clef, c'est de ne pas vivre en fonction de ce que les autres attendent de toi, mais de faire ce que toi tu veux vraiment. Tu es jeune (si, si!), en bonne santé, et surtout libre. Profite ! :)

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    3. Tiens tiens, le "paysan du sud ouest" qui commente !! :) Bon, je ne suis pas d'un naturel tendre en commentaires.... Croire que l'eldorado est "ailleurs" n'a jamais été prouvé et changer Tout d'un coup n'a jamais rien résolu, conserver au moins un "pied" stable est important (chez toi,ta ville), enfin c'est ce que j'ai toujours pratiqué...
      Dans un autre domaine tu sais ce qu'ils disent les "copains", on est vite "vieux" dans la communauté (mais bon,là aussi,je ne partage pas!),alors.....je ne sais que dire....! :)

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      1. Je ne parle pas de changer du tout au tout. Pas encore. Je parle seulement d'un réajustement.

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    4. Nous sommes beaucoup dans le même cas je pense. Les uns cherche le bonheur sentimentalement parlant et les autres le cherche financièrement parlant. Après il y a aussi ceux qui cherchent les deux...
      Tenter un concours ? Pourquoi pas ! Si cela peut t'apporter ce que tu recherches dans ta vie actuelle (ou tout du moins une partie)... Maintenant cette part de hasard et de doute restera jusqu'au jour des résultats (je parle par expérience).
      Quant à s'installer dans la capitale, à toi de voir les aspects positifs et négatifs dans un premier temps et ensuite, dans un deuxième temps, de prendre la décision qui te conviendra le mieux.
      Dans tous les cas, un gros m**** pour tout ça ;)
      Bisous

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      1. Les avantages de m'installer dans la capitale, pour l'instant je n'en vois pas beaucoup, sauf à avoir un salaire titanesque qui me permettrait d'en profiter vraiment.

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    5. Ecoute ton coeur et non ta tête! Un jour, je ne l'ai pas écouté, je m'en mors encore les doigts....

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      1. Certes. Mais notre société cartésienne nous dicte le contraire. Pas facile de marcher à contre-courant.

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    6. Eh bien, tu es précoce, toi ! J'ai attendu presque 50 ans avant d'éluder toujours - et encore - ces mêmes questions !!! Mais, il est vrai que, comme tu le dis fort justement, l'argent (après la santé, quand même !) contribuant d'une certaine façon à préserver l'insouciance, ma première préoccupation était, certes, de bien gagner ma vie pour satisfaire mon indépendance en tout genre, mais surtout de la gagner bien, pour rester heureuse dans mon travail, sinon rien ne va ! C'est fou ce qu'on est attirant quand on est heureux ! Choisir ses priorités… Oui, il serait temps pour toi d'y penser… un peu, mais tu en as encore tellement plus devant toi pour changer d'avis !!! Allez, nous sommes déjà vendredi, fini le blues du jeudi soir, et celui de la 50aine est encore bien loi, ENJOY !!!
      PS : la capitale ? Je suis en train de la fuir, car il faut vraiment gagner beaucoup de fric pour y vivre... heureux, et quand on l'est, on n'a même pas le temps d'y penser, c'est un peu dommage... Cela dit, je ne raisonnais pas pareil à ton âge !!!

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      1. Le problème actuellement c'est que j'ai l'impression de beaucoup gesticuler pour pas grand chose. Je commence à fatiguer.

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    7. Si tu as une opportunité professionnelle concrète à Paris, ma foi, saisis-là ! Tu sembles être un angoissé de nature et en profonde interrogation sur le sens de ta vie, ne va pas rajouter la préparation d'un concours là-dessus ! Préparer un concours, en soi, ce n'est pas dur avec un minimum de méthode de travail. Ce qui est épuisant et insupportable, c'est l'inconnu de la réussite, l'incapacité à se projeter du fait de l'échec possible, c'est la tension permanente entretenue par des "et si je l'ai ? et si je l'ai pas ? et si ? et si ?".

      En revanche, pour le changement de ville, il faut le faire quand on le sent, quand on le sait. Il y a des villes qu'on adore et puis, à un moment, la nécessité impérieuse et intime de les quitter se fait sentir. Si tu ne ressens pas ça, tu ne règleras pas tes problèmes actuels en déménageant...

      Oh que je suis moralisateur ce matin :-(

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      1. "un angoissé de nature et en profonde interrogation sur le sens de ta vie" : Oui, c'est moi, même si j'essaie de me soigner.

        Et non, tu n'es pas moralisateur.

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    8. Faites vous du sport?
      Quand ma vie stagne, que je ne vois pas de solution immediate a une situation qui m oppresse, j arrete de penser et je me mets en mouvement. Le Yoga est une bonne option.
      Vous serez surpris des resultats.
      Ayez des pensees circulaires plutot que lineaires. Doit on vraiment aller d un point A a un point B? Les idees de Progres et d'Accomplissement sont largement surevaluees dans notre societe. Interessez vous a ce qui existe deja dans votre vie. Le reste apparaitra sans meme y avoir pensé.

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      1. Oui oui, je fais du sport. Plusieurs heures par semaine. Ça fait partie de mon équilibre et des choses que je ne veux pas sacrifier.
        Je suis d'accord avec vous sur les idées de progrès et d'accomplissement. On perd facilement de vue ce qui m'a toujours paru essentiel : conserver sa faculté d'émerveillement face aux petites choses.

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    9. Mais pourquoi diable ne pas se satisfaire d'une carrière provinciale ? Si tu y trouves ton compte à toi, ton équilibre ? Maintenant si la capitale et ses opportunités te tentent VRAIMENT, et bien, c'est qu'il faut y aller. Quelque chose me dit que si cela te tentait vraiment, tu ne te poserais pas tant de questions....
      On dirait que ce conseil a été donné parce qu'il n'y a pas de prestige à en tirer. Je trouve que les sacrifices à faire pour juste de la fierté personnelle sont parfois trop lourd à porter. De plus, les erreurs de cette personne ne sont peut-être pas les tiennes.

      Heureusement que ta vie est un chantier à 35ans : t'imagines si tout était déjà fini ?
      Et oui, tu as des connaissances qui sont en couple depuis des lustes et dans la vie pro depuis des années : mais rien n'est jamais acquis tu sais, rien ne dit que leur (ma ?) période d'instabilité ne va pas venir après .... Tu es avocat, cela t'as demandé quelques années d'efforts supplémentaires par rapport à mon petit diplôme fastoche d'ingénieure ;) ne l'oublie pas !

      bref, courage...

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      1. Ce que voulait dire cette personne avec son idée de carrière provinciale c'est que vu mon cursus et mon parcours, ce serait dommage de ne pas le valoriser à sa juste hauteur, ce qui lui paraît impossible à Toulouse.

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    10. La plupart de mes potes de lycée, quand ils ont eu 35 ans, étaient mariés, avec enfants, pavillon en banlieue et tout ce qui va avec. Et tu sais quoi ? Tous, sans exception, m'ont dit qu'ils se faisaient chier comme des rats morts, avec la certitude que tout était joué, que leur jeunesse était derrière eux, que leur vie était désormais tracée, que plus rien de nouveau, plus rien d'excitant ne pourrait leur arriver.

      L'herbe parait toujours plus verte ailleurs, mais ce n'est souvent qu'un effet d'optique, hein.

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      1. Ce qui est sûr c'est que je ne me fais pas chier. Ma vie est toujours en mouvement. Mais un peu d'accalmie ne serait pas pour me déplaire.

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    11. Vouloir autre chose c'est un bon signe non ?

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    12. 35 ans et où est le problème ???
      je suis descendu (oui car je viens du nord) à Paris à 28a, aujourd'hui je ne le regrette absolument pas... alors 35a, quel est la gêne ? quand on est solide pour partir en Amérique du sud, s'éloigner un peu de Toulouse (il y a toujours un aéroport ?)me semble facile...
      tu as "raté" ta vie amoureuse ? j'ai connu ma femme à 40 a, après des "essais infructueux"... dont tout est permis pour toi !!!
      amitiés !

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      1. Oui, tout est permis. Je suis un éternel optimiste. Et un grand rêveur aussi...

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    13. Et bien moi, j'dis, mieux vaut une "petite carrière" que "de grandes misères"... Les carrières, c'est comme la bite, ce n'est pas la taille qui compte ^^ Faut qu'elle soit juste de taille suffisante pour être heureux et bien dans ses baskets. Après le reste, c'est de l'égo...
      Pense à ceux qui à 35 ans ont déjà tout et tout fait... Que le temps doit leur sembler long maintenant que la tâche accomplie ? non ?
      Bisou

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      1. Tu as raison sur la question de l'ego. Le fait est qu'autour de moi on me pousse, on me bouscule. Mais je ne suis pas certain que cela soit pour moi. J'ai d'autres ambitions, peut-être moins tonitruantes que celles que l'on veut me faire miroiter. C'est difficile de faire la part des choses entre son ressenti et l'experience affichée des anciens qui prodiguent leurs conseils.

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    14. Cours pas trop vite, tu ne vas pas te rattraper ^^ #JeSuisDejaDehors :p
      Plus sérieusement, dis toi juste que tu prends juste ton temps pour te forger ta vie tout simplement ;,)

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      1. Oui, j'avance, malgré tout. C'est bien le plus important.

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    15. J'ai appris qu'à faire sa psychanalyse seul, on tourne en rond.

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      1. Suis-je vraiment seul, face aux riches commentaires que voici ?

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    16. Tu sais, j'ai un boulot fixe depuis 12 ans dans la même boîte et j'ai passé les 12 dernières années à me demander ce que je foutais là. Maintenant que je sais que ça va s'arrêter, puisqu'il n'y aura plus qu'une 13ème année (ou pas d'ailleurs), je ne sais pas du tout vers quoi me tourner... Il n'y a pas d'âge pour être fixé sur son sort. Certains le sont dès le berceau, grâce aux ambitions parentales ou à cause d'un contexte qui ne leur laisse guère de chance... Et puis il y a les autres (nous) qui se posent des questions sans cesse, éternels insatisfaits soumis à leur niveau d'exigence hors norme, et qui ne cesseront de s'interroger sur le rôle qu'ils doivent jouer dans le monde. J'ai fini par en prendre mon parti, je ne suis pas certain de trouver des réponses un jour...

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    17. Et s'il suffisait d'apprendre à ne plus se poser de questions?
      Est-il nécessaire ou même utile d'être toujours en mouvement pour se trouver ou s'échapper?
      Et s'il suffisait d'apprendre à se contenter du présent et à y optimiser son bonheur?
      Pourquoi toujours se comparer aux autres et ne pas avoir le courage de suivre son propre chemin?
      Bon courage!!

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      1. Wow, tout est dit.
        Merci.

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      2. @ Patrick Antoine : Ce serait tellement plus simple si je ne me posais pas de question... Malheureusement je n'ai pas trouvé l'interrupteur. Pas encore.

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      3. Tu finiras par le trouver...sûrement au moment opportun...

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    18. C'est pas mal aussi la vie à Paris :)
      Beaucoup de gens à rencontrer, de choses à faire, (d'argent à amasser à priori ^^)... Et puis surtout pleins de weekends pour s'en échapper, histoire de ne pas étouffer.
      35 ans, ce n'est pas vieux pour un changement de vie (un de plus?). Combien d'entre nous ne ferons pas pareils à 40 ou 50 ans, mais d'une façon peut être plus radicale.
      Je te souhaite en tout cas de te poser et de te trouver, que ce soit sur Paris ou Toulouse.

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    19. Ah cette fameuse question qui se résume finalement à : pourquoi suis je fait ?
      Tout fraichement quarantenaire, j'avoue qu'elle me taraude depuis quelques mois. J'ai la chance d'avoir un travail stable dans une équipe avec une super ambiance, mais je m'ennuie... cela fait plus de 8 ans que je fais mon métier et j'aspire à autre chose. Mais quoi ? Telle est la question... je n'en sais rien, j'ai l'impression d'être dans le brouillard complet.
      Au niveau sentimental, je suis dans le Titanic, d'autant plus que dans le petit monde de la "communauté", je suis un vieux crouton, la DLC est presque atteinte !
      Quoi qu'il arrive, je te souhaite d'être heureux, de trouver ta voie comme l'on dit, ce n'est jamais facile mais à coeur vaillant, rien d'impossible ;o)

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    20. Quelques années à Paris pourquoi pas? Juste le temps de se fixer professionnellement et retour au pays... Mais comme l'a écrit quelqu'un plus haut, écoute ton coeur d'abord!

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    21. Salut... je m'appelle Kevin et je voulais te dire que tu n'es pas seul. J'ai 22 ans et je recherche aussi ma voie sans succès. J'ai toujours navigué en zig zag. En passant d'un cursus à l'autre sans me sentir intégré, satisfait. Je n'arrive pas à rentrer dans une case, je n'ai pas de travail et je recherche une formation. Je n'ai toujours pas eu un seul copain (à part des amours de vacances) parce que je ne suis pas stable, je bouge beaucoup et je n'ai pas trouvé de projet qui me permette de me poser. Je suis constamment malheureux dans les études et je suis constamment à la recherche de sens... donc je ne me vois pas faire un travail qui ne soit pas utile. Ce qu'il y a de problématique dans ce raisonnement c'est que je suppose que la plupart des gens ne le veulent pas. Mais c'est faux. Tout le monde veut être utile. Sauf que être utile suppose que quelqu'un d'autre apporte un cap à donner. Etre utile suppose de ne pas avoir à décider à choisir à créer.
      Ca c'est une chose.
      La deuxième est que nous sommes tous seuls. Mais nous sommes seuls ensemble lol. Tu es perdu, d'autres le sont. Moi aussi. ¨Etre perdu signifie que tu ne trouve pas de point de repère, de comparaison, de fixation. Pourquoi ne pas te réparer grâce à d'autres paumés comme toi ? Et pour aller jusqu'au bout je te propose mon adresse email afin de se repérer un peu plus ensemble. kevindaneelac@hotmail.fr

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      1. Attention, chercher son chemin ne signifie pas être perdu...

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    22. 35 ans...c'est aussi l'âge que j'avais lors de ma première grande remise en question...la fin d'une relation carrément désastreuse voire destructrice...fallait tout reprendre en main tant j'étais ensevelie six pieds sous terre! Finalement,la séparation fut rapidement salutaire....J'ai donné aux autres dans ma vie,dans mon travail en attendant de recevoir à nouveau...et puis,c'est revenu.Au moment où je m'y attendais le moins.Un bel amour qui me rend heureuse et m'a donné une belle petite fille...Des vrais amis qui se sont révélés...
      Dans quelques mois,j'aurais 40 ans,et à nouveau un gros changement se profile. Cette fois professionnel...Peut être que la vie n'est qu'une succession de changements,de questionnements.
      Va où le vent te mènes Tambour...et dis toi que tout vient à point à qui sait attendre!

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    Bonjour, vous êtes bien chez Tambour Major.

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