Comme beaucoup d'autres, ce vendredi est arrivé sans crier gare. Lundi était à peine achevé que nous étions déjà mercredi soir. Et il aura suffi d'un rapide clignement des yeux pour que la semaine soit écoulée. Déjà.
Tant mieux, ou tant pis. J'aurais en effet une multitude de petites choses à faire, à terminer, à avancer. Mais la journée fut tellement dense, notamment la matinée passée à gérer et anticiper les urgences de lundi ainsi qu'une compression assez folle de mon agenda, que je me réjouis que s'annonce le weekend salvateur.
Demain j'avais prévu d'aller faire une belle randonnée en montagne avec un ami, histoire de prendre l'air. Toutefois la météo peu clémente que l'on nous annonce ne donne guère envie de s'exposer aux éléments. Alors j'irai quand même à la montagne, prendre un bain de vapeur aux sources sulfurées d'une station où j'ai mes habitudes de vieux garçon. Cela me fera aussi le plus grand bien et relâcher la pression.
Cette semaine j'ai croisé pour la première fois depuis que je lui ai claqué la porte au nez, ma connasse de boss. Cette femme détestable qui m'a fait tant de mal. A la faveur d'un déplacement professionnel, nous nous sommes trouvés dans le même couloir. En me voyant, elle a écarquillé les yeux, avec le sourire, quelque part entre curiosité, étonnement de me voir là, comme si nous étions en bons termes. Nos regards se sont croisés une fraction de seconde. Aussitôt une sorte de malaise m'a saisi, en même temps qu'une certaine colère attisée par toute la rancune et le mépris que cette méchante femme m'inspire.
Elle m'a lancé un "bonjour". Passant à côté d'elle, j'ai adressé à la cantonade un "bonjour" terne et glacial sans même la regarder. Elle n'a pas cherché à m'approcher ni à me parler. J'ai en revanche discuté ostensiblement avec tous les connaissances croisées qui venaient spontanément à ma rencontre. Elle est partie une fois qu'elle eut terminé ce qu'elle était venu faire, en se gardant bien de m'adresser un regard. Je n'ai pas cherché à croiser à nouveau le sien.
Mon mépris. Ma revanche.
Froid.
Implacable.
Froid.
Implacable.
Cela m'a fait du bien.
Beaucoup.
Semaine dense, donc, entre semi-urgences, repas avec des amis, règlement de comptes, sport et ronrons des chats-minous toujours au sommet de leur forme. Je crois qu'il leur tarde que les beaux jours reviennent pour pouvoir se dorer la pilule sur le balcon.
Le weekend commence ce soir et, avec lui, quarante-huit courtes heures de repos et de farniente. Mon agenda me prédit que la semaine prochaine sera éprouvante. Alors profitons vite.
Ma vie presque ordinaire.
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