A méditer :
"Une chose qui me désole encore, c'est le prodigieux commerce de lettres que Voltaire entretient avec des gens qui ne désirent ses lettres que pour les aller lire dans les cafés. Je sais que, quand on a reçu une lettre de lui, on n'a rien de plus pressé que de l'aller lire à tout ceux qui veulent l'entendre, et il est bien difficile d'écrire toujours des choses faites pour le public. Il écrit trop, et ses lettres lui font tort ; il y a toujours à perdre à les prodiguer, et de toutes les façons de se prodiguer, celle des lettres est la plus dangereuse : Verba volant, scripta manent."
Mme du Chatelet.
Toute ressemblance avec nos pratiques comtenporaines serait purement fortuite.
RépondreSupprimerMme du Chatelet devait porter en elle la préscience d'internet ;-)