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  • 24 avril 2010

    Eveil

    Le jour brumeux perce mollement à travers les persiennes
    Dans la chambre endormie
    Les ombres sont reines
    Immobiles
    Il fait bon parmi les draps
    Et le silence

    Le bruit sourd de mes pas sur le parquet
    Froissement de papier
    Volutes vaporeuses et senteurs sensuelles
    Encore engourdi
    Adossé à la fenêtre
    Je contemple indolent
    Les arbres qui dégueulent de bourgeons
    Sur le gris du ciel

    Dans la cuisine le café
    Comme la vie
    S'écoule

    Prendre le temps
    De ne rien faire
    Savourer le néant
    La futilité des choses
    Dans la solitude égoïste
    D'un matin presque ordinaire


    8 commentairess:

    1. Ralaaaaaah, l'art de prendre son temps.
      Je vous nevie bien volontiers.
      Sincèrement votre.
      Elliot

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    2. Le verbe "dégueuler" est peut-être un tantinet surprenant... :)
      Cum vere rubente
      Candida venit avis, longis invisa colubris.

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    3. oui, j'ai trouvé aussi que "dégueuler" était un peu fort et plutôt négatif pour des bourgeons qui s'ouvrent...
      M'enfin, c'est ton poème hein... !

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    4. @ Elliot : Une parenthèse accordée à la rêverie n'est jamais un luxe superflu. Elle est au contraire vitale.

      @ Bashô & Antoine : Non non, je le trouve au contraire idéalement décadent. N'oublions pas l'éthymologie du mot. Il n'est vulgaire que par le sens péjoratif qu'on lui prête.

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    5. Moi je trouve ça très imagé justement un arbre qui dégueule de fruits. Il faut savoir se sortir de ses carcans et oublier les sens communs. Très joli autoportrait aussi. J'aime bien.

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    6. Très jolie photo... et très joli texte ;)

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    7. Je m'y suis cru! j'aime bien le café qui s'écoule comme la vie, le temps n'est pas aussi suspendu qu'on l'aurait pensé.

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    8. @ Fabisounours : De bourgeons chéri, de bourgeons. Il s'agit en l'occurence des platanes qui bordent le canal du midi sur lequel mon 5°étage offre une vue imprenable.

      @ Miss Azerty : Cââââââlin ! :D

      @ Flavien : La plasticité du temps me fascine.

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