J'ai rencontré celui que je considère comme mon meilleur ami il y a à peine plus de trois ans. Par hasard, lors d'une sortie avec un pote qui se proposait de m'initier à l'arc en ciel des nuits toulousaines à l'époque encore récente où je me découvrais.
Je me souviens très exactement de cet instant, de la toute première fois : lui accoudé au bar, une bière à la main, tout à fait à l'aise dans sa veste treillis couleur kaki, moi un peu gauche dans cet univers inconnu où je n'avais pas mes repères. On a tout de suite accroché, le courant est immédiatement passé, à tel point que quatre mois plus tard nous sommes partis au Mexique ensemble. De la folie crieront certains.
Depuis ce premier jour, nous ne nous sommes jamais quittés. Il me raconte presque tout, je ne lui cache presque rien. J'ai beaucoup grandi en sa compagnie et ai vécu des moments inoubliables. Il a su être présent lorsque ça n'allait pas pour moi, il a su me remonter le moral le soir où je me suis fait plaquer par mon premier mec, il a été un guide précieux et reste un complice formidable avec qui un simple regard, un simple sourire esquissé suffit pour deviner ce que pense l'autre. Mon "lapaing" (à prononcer avec un fort accent toulousain) comme j'ai coutume de le surnommer. Il faut dire que c'est un bonhomme pas tout à fait comme les autres. Un mec hors norme, aussi brillant intellectuellement que fidèle en amitié, et qui aime ses amis autant que ses amis l'aiment. Par son intermédiaire j'ai fait la rencontre de personnes qui font désormais partie de mon cercle intime, une équipe de trentenaires un peu bras-cassés à notre façon qui se soutient mutuellement, en dépit des apparences dont nous savons habilement nous jouer.
L'autre jour alors que je faisais quelque emplette dans une jardinerie, j'ai pensé à lui et à cette tristesse que j'avais lue dans ses yeux quelques jours auparavant. Je me disais que cela faisait très longtemps qu'on ne s'était pas fait un gros câlin comme il nous arrivait de nous en faire de temps en temps, quoique n'étant ni l'un ni l'autre très à l'aise avec cette sorte de manifestation sentimentale. "Prends soin de toi" lui ai-je écrit par texto peu de temps après.
Cette pensée m'a à nouveau submergé lorsque, après six jours interminables durant lesquels ma vie s'est arrêtée, j'ai enfin réussi à le voir hier pour la première fois sur son lit d'hôpital, mal en point mais vivant, et de me rendre compte à quel point il peut être difficile de dire à ses amis combien on les aime et combien leur absence peut être insupportable.
Je me souviens très exactement de cet instant, de la toute première fois : lui accoudé au bar, une bière à la main, tout à fait à l'aise dans sa veste treillis couleur kaki, moi un peu gauche dans cet univers inconnu où je n'avais pas mes repères. On a tout de suite accroché, le courant est immédiatement passé, à tel point que quatre mois plus tard nous sommes partis au Mexique ensemble. De la folie crieront certains.
Depuis ce premier jour, nous ne nous sommes jamais quittés. Il me raconte presque tout, je ne lui cache presque rien. J'ai beaucoup grandi en sa compagnie et ai vécu des moments inoubliables. Il a su être présent lorsque ça n'allait pas pour moi, il a su me remonter le moral le soir où je me suis fait plaquer par mon premier mec, il a été un guide précieux et reste un complice formidable avec qui un simple regard, un simple sourire esquissé suffit pour deviner ce que pense l'autre. Mon "lapaing" (à prononcer avec un fort accent toulousain) comme j'ai coutume de le surnommer. Il faut dire que c'est un bonhomme pas tout à fait comme les autres. Un mec hors norme, aussi brillant intellectuellement que fidèle en amitié, et qui aime ses amis autant que ses amis l'aiment. Par son intermédiaire j'ai fait la rencontre de personnes qui font désormais partie de mon cercle intime, une équipe de trentenaires un peu bras-cassés à notre façon qui se soutient mutuellement, en dépit des apparences dont nous savons habilement nous jouer.
L'autre jour alors que je faisais quelque emplette dans une jardinerie, j'ai pensé à lui et à cette tristesse que j'avais lue dans ses yeux quelques jours auparavant. Je me disais que cela faisait très longtemps qu'on ne s'était pas fait un gros câlin comme il nous arrivait de nous en faire de temps en temps, quoique n'étant ni l'un ni l'autre très à l'aise avec cette sorte de manifestation sentimentale. "Prends soin de toi" lui ai-je écrit par texto peu de temps après.
Cette pensée m'a à nouveau submergé lorsque, après six jours interminables durant lesquels ma vie s'est arrêtée, j'ai enfin réussi à le voir hier pour la première fois sur son lit d'hôpital, mal en point mais vivant, et de me rendre compte à quel point il peut être difficile de dire à ses amis combien on les aime et combien leur absence peut être insupportable.
Il y a des amis qui mènent à la ruine, il y en a qui sont plus chers qu'un frère.
(Proverbes 18, 24)
(Proverbes 18, 24)
Bô moment passé chez toi, comme d'hab !
RépondreSupprimerDes bises !
jusqu'au troisième paragraphe j'allais commenter par une bêtise, mais là je ne peux que faire une bise à ton"lapaing" et aussi à toi!!
RépondreSupprimerJ'espère que ton "lapaing" va mieux. C'est important un ami. Bises à lui et à toi aussi. Tu lui fais des calins.
RépondreSupprimerRien de particulièrement intelligent à dire, alors juste des bisous, plein de bisous, et des câlins aussi pour toi et pour lui ;-)
RépondreSupprimerune amitié sincère et profonde est très important dans notre vie. Cela m'a aidé à surmonter beaucoup d'obstacles, une aide mutuelle qui nous fait aimer la vie, notre vie.
RépondreSupprimerGros smack à vous deux .. et à ton club de trentenaires bras-cassées, lol
:-)
Oui ...
RépondreSupprimerBon courage à lui, et à toi aussi *hugs*
RépondreSupprimerJ'espère que tout va rentrer dans l'ordre pour ton ami. Bises.
RépondreSupprimerQuelle jolie déclaration...
RépondreSupprimerIl y des rencontres que l'on peut qualifier de clef, celle que tu décris en est une.
Je me permets de te faire une bise et d'adresser mes vœux de rétablissement à ton "lapaing"...
On s’aperçoit à quel point on apprécie ou aime quelqu’un quand celui-ci nous manque, quand on craint pour lui …
RépondreSupprimerJe ne te connais pas assez pour qu’on puisse se dire amis, mais j’ai envie de dire quand même « les amis de mes amis sont mes amis ».
Alors ... j’espère que ça va s’arranger au plus vite.
Dire à un proche qu'on l'aime est parfois difficile mais pourtant c'est essentiel, pour soi et pour l'autre. Combien de fois avons nous "oublié" ou "pas osé" le dire ? La bonne nouvelle c'est qu'il n'est jamais trop tard pour commencer à bien faire..
RépondreSupprimerje comprends parfaitement ce que tu peux ressentir. Avoir son meilleur ami à l'hôpital est une vraie déchirure. Le voir sur son lit, le voir souffrir physiquement ou moralement ... Ca fait mal ...
RépondreSupprimerIl y a 3 an 1/2 j'ai découvert que j'avais une amie dans ma vie, lorsqu'elle s'est retrouvée à l'hôpital. La voir allongée, perdue, m'a arraché le coeur, et nous avons compris ce jour là, que notre amitié serait indéfectible.
Courage à ton ami, courage à toi, car celui qui visite doit souvent prendre sur lui, pour ne laisser transparaître sa peine.
En parlant de sentiment, ce n'est pas toujours la peine de dire je t'aime à l'autre, il le sait, mais bizarrement, certains jours, l'autre a envie de l'entendre. Alors dis le lui ...
Si tu veux passer au fait, ça me ferait plaisir, je t'embrasse fort, très fort, courage à lui, à toi et à tous. Pourquoi tous? car nous avons tous besoin d'être entouré, protégé, et certains jours nous nous sentons faibles face à la vie ...
j'espère que ton ami sortira de son lit et qu'il ira mieux. cette complicité forte n'a pas viré vers l'amour, comment avez-vous été surs que vos sentiments ne devenaient pas amoureux si vous étiez célibataires tous les deux? en tous les cas c'est une belle amitié
RépondreSupprimerjuste un bisou en passant !
RépondreSupprimerQu'il doit faire bon être ton ami
RépondreSupprimerJ'ai la même relation avec mon meilleur ami auquel je vais dédier aussi un petit billet et c'est vrai qu'on ne dit jamais assez aux amis qu'on les aime.
RépondreSupprimerCeci dit, je souhaite un prompt rétablissement au petit "lapaing" !
Je me demande toujours d'où vient cette difficulté qu'on a à dire aux gens combien on tient à eux, ou en tout cas, le fait qu'on ne le fasse pas assez...
RépondreSupprimerPrends bien soin de ton ami et bon rétablissement à lui !!
RépondreSupprimerBises
Eusèbe
Très bel hommage à l'amitié, un des sels de notre vie. J'ai plein de compagnons, de camarades, de copains, de potes. Mais d'amis à qui je dis presque tout et qui me disent presque tout, une seule main suffirait pour les compter.
RépondreSupprimerJ'espère que ton lapaing va bientôt gambader à nouveau dans la ville rose. Affectueuses pensées. Bises
RépondreSupprimerplein de bisous à toi pour te donner plein de forces, pour lui remonter le moral à lui ! Aujourd'hui c'est lui qui a besoin de toi ! Sois fort ! Bisous à lui aussi ! J'espère qu'il se remettra vite
RépondreSupprimerBon courage à toi, et à lui, j'espère que tout ira pour le mieux à l'avenir! Bisous
RépondreSupprimerLa vie nous joue parfois des tours irrémédiables... je m'associe à Fabisounours: pleins de bisous à toi pour lui!
RépondreSupprimerCourage Tambour et tous mes voeux de prompt rétablissement pour Lapaing
RépondreSupprimerJe crois que l'amitié est une des deux plus belles choses qui existe dans ce monde-ci. Nos amis savent qu'on les aime à ces attentions que l'on a pour eux, sans mot, sans bruit. J'espère que votre amitié durera encore très longtemps.
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