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  • 27 août 2018

    L'amour, les livres, les rêves - Partie 3

    Troisième et dernière partie d'une série de trois billets (1ère partie, 2ème partie) écrits de longue haleine (depuis le mois de mai dernier !) en réponse à une série de trente questions très variées  que ᕳ Krysalia ᕲ ✂️ avait proposées sur twitter et qui m'avait - une fois n'est pas coutume - tout de suite émoustillé les sens.

    * * *

    21/ Combien font 5 + 3 x 6 ?

    Cela fait 23, pourquoi ?

    22/ Quelle.s différence.s fais-tu entre les concepts d'érotisme et de pornographie ?

    A mon sens, la pornographie montre l'acte sexuel dans son entièreté, sans pudeur aucune.

    Alors que l'érotisme implique au moins une part de sensualité, un petit quelque chose qui relève davantage d'une volupté de l’œil que de la bestialité sexuelle crue. 

    Les deux ne sont heureusement pas exclusifs l'un de l'autre.

    23/ Que t'évoque la phrase "Quand on aime, on ne compte pas" ?

    De manière très bête, cela m'évoque l'épisode de l'anniversaire de Madge, la bonne, dans la série Le Cœur a ses Raisons.

    Dans cet épidose, l'on peut y entendre Criquette répliquer avec son aplomb légendaire :
    "Madge, quand on aime on ne compte pas. Et vous ne comptez pas pour nous...".
    Je me marre à tous les coups.

    24/ Bois, pierre, feu, eau ou air ? Pourquoi celui là plus qu'un autre ?

    Feu !

    Le feu de la vie,
    Le feu purificateur,
    Le feu qui réchauffe,
    Celui intérieur des passions qui nous consument...

    25/ Imaginons que tu poses pour des photos en nudité totale (on présume que l'idée te plairait tu ne serais pas forcé bien sûr). Quel décor choisirais-tu autour de toi ?  Quelle ambiance voudrais-tu pour ces images ? L'as-tu déjà fait ou est-ce un projet ?

    Non, sérieusement la (ma) nudité totale, ce n'est ni pour moi ni bon pour les autres.

    Je ne suis pas du tout à l'aise avec mon image, comme je l'avais longuement expliqué dans ce billet de juillet 2015.

    Je ne vous raconte même pas mon état de détresse s'il fallait que je pose entièrement nu pour une photo, surtout s'il faut que je le regarde ensuite.

    Certes, depuis quelques mois je me suis pris sérieusement en main, j'ai perdu une quinzaine de kilos et je me sens bien mieux dans ma peau, c'est indéniable. Mais de là à assumer mon corps et son image et pouvoir poser entièrement nu, cela fait partie des choses dont je suis encore bien incapable...

    26/ Raconte un morceau intéressant de ton rêve le plus étrange (et que tu es ok de partager bien sûr).

    Parmi les - nombreux - rêves très étranges que j'ai pu faire, il y a celui-ci que j'avais raconté ici en septembre 2014 sous le titre L'armée des ours mécaniques.

    Sans reprendre in extenso tout le billet, que je vous invite à aller lire, le rêve se passe dans la basilique St Sernin de Toulouse. Pendant la messe, un objet volant de la taille d'un téléphone portable, vient se déployer au dessus de la tête des gens. S'ouvrant en deux parties, une lumière jaune  projette une vidéo.

    Un savant fou dont on ne voit pas le visage, prend alors la parole. Sa voix est un peu hésitante. Il explique qu'il va détruire les villes de plus de 1 million d'habitants - son expression exacte est "mettons, un million" - à l'aide d'une armée d'ours polaires mécaniques. Je me dis : "Ouf, Toulouse est sauve !" Il commencera par Saint Petersbourg. S'en suit une animation très réaliste où Saint Petersbourg est rasée par des machines gigatestques de couleur noire, ayant la forme d'ours polaires anguleux marchant à quatre pattes.

    Il déclare ensuite vouloir s'en prendre aux villes de 400.000 habitants, à l'aide de foreuses géantes.

    In peto, je songe à fuir dans une ville qui a de vagues airs de Rocamadour, mais située dans un paysage du Luberon.

    Au même moment, je vois des images vidéos de foreuses géantes tombant du ciel et s'abattant sur le sol. La partie supérieure, de forme émisphérique, des machines, s'interconnecte les unes aux autres pour devenir une excavatrice géante.

    Puis le savant fou annonce qu'il va simplement détruire la terre.

    Les foreuses se mettent alors à perforer les océans qui se vident, s'engouffrant dans les cavités béantes, puis dont les eaux, chauffées par les couches terrestres inférieures, rejaillissent sous forme de geysers. Image d'océans vides, de trous béants, de villages en ruines juchés en haut de promontoires rocheux précaires, et de villageois se prenant dans les bras l'un de l'autre en attendant leur mort imminente...

    27/ LA chanson que tu aimerais être "la bande son de ta vie" ? Poste la vidéo :). (Et dis pourquoi éventuellement)

    Alors là... question difficile.

    Bon, je vais dévier un tout petit peu car il ne s'agit pas d'une chanson, mais d'un morceau de musique que j'aime particulièrement : le premier mouvement de la Sonatine pour piano de Tonton Maurice.

    Ne croyez pas à une boutade : ce matin encore, elle me trottait dans la tête pendant que j'essayais de me constituer une petite bulle de confort afin de faire abstraction de ce qu'il se passait de désagréable autour de moi.

    En voici le premier mouvement :



    Si vous n'avez pas des frissons qui vous parcourent le corps dès les premières secondes, vous ne me comprendrez jamais.

    28/ Raconte un souvenir marquant d'enfance, pas forcément intime, mais peut-être drôle, ou intéressant ?

    Lorsque nous étions gamins, l'été, toute une ribambelle de marmots débarquait chez ma grand-mère, à la ferme, pour passer les vacances. Cousins et cousines, nous passions des semaines formidables à nous jouer de tout et à nous amuser d'un rien.

    L'une des grandes attractions de la fin de journée était d'aller ramasser les œufs, pondus frais du jour. Une bataille de haute rivalité se jouait d'ailleurs quotidiennement pour savoir qui aurait l'immense honneur de porter le panier de fer blanc repliable dans lequel nous disposerions le précieux butin. 

    Une fois le tirage au sors effectué, nous nous dirigions en procession bruyante vers la volière. Là, étaient disposées des caisses en bois pour que les poules aillent y pondre. Dans cet écrin d'or, les précieux œufs s'offraient à nos mains chapardeuses, encore tout chauds. Parfois il fallait batailler avec une cocotte paresseuse encore installée et que notre seule présence ne suffisait pas à intimider. Il fallait alors nous livrer à un exploit de haut courage pour vérifier, tout d'abord, si ladite poule cachait des œufs sous ses plumes, et pour, ensuite, s'emparer du trophée. Le plus hardi d'entre nous, souvent mon frère qui n'en avait pas peur, empoignait le gallinacé par les plumes de derrière et lui soulevait délicatement la croupe tout en se tenant à l'écart, de peur de recevoir un coup de bec sur le nez.

    Une fois la récolte achevée, venait l'instant le plus important : vérifier que les œufs étaient bons. Car, voyez vous, rien n'est plus désagréable que de se trouver nez à nez en cuisine avec un œuf avarié ou, pire encore, un œuf couvé. Nous prenions donc les devanta en nous rendant en catimini derrière le hangar à tracteurs. Car nous avions trouvé une technique absolument infaillible : nous jetions un à un contre le mur du hangar les œufs pourtant obtenus au prix de mille dangers, afin, une fois éclatés, d'en constater la fraîcheur...

    De retour à la cuisine de notre grand-mère, notre cousine ainée déclarait alors, investie de toute la force de conviction dont elle pouvait se prévaloir du haut de ses dix ou douze ans, que les poules n'avaient pas pondu. Et nous retournions jouer.

    Nous ne nous doutions alors pas un instant que notre espiègle grand-mère avait parfaitement connaissance de notre petit manège, ce qu'elle se garda bien de nous dire jusqu'à ce qu'elle ne nous révèle la vérité, vingt ans plus tard, en riant aux éclats.

    29/ La dernière fois que tu as été immensément triste, c'était quand ? À cause de quoi ?

    C'était en décembre dernier. Une mauvaise nouvelle, un renoncement, amer et très violent sur le moment.

    Je m'en suis remis depuis. Je crois...

    30/ Quel est le meilleur conseil que tu aies entendu ? Est-ce que tu as fini par l'appliquer ? Avec quels résultats ?

    "La personne la plus importante dans ta vie, c'est toi", une phrase que l'on m'a dite il y a dix ans, lors d'un voyage au Mexique.

    RuPaul en donne une variante partielle que j'aime beaucoup : "If you can't love yourself, how the hell you're gonna love somebody else ?"

    Concrètement, elle implique un questionnement constant sur ses priorités, sur le sens des choses et de son rapport aux autres.

    Dans un premier temps j'ai eu une réaction de rejet. J'ai mis du temps à la comprendre cette phrase que je trouvais horriblement égoïste. Mais elle a été et demeure encore un moteur important.

    Savoir penser à soi, savoir être bien avec soi-même et ne pas s'oublier.

    Et vous ?

    3 commentairess:

    1. "Une fois le tirage au sors effectué"... Faudra nous expliquer le concept de tirage au "sors"...

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      1. Ben c'est simple, ça veut dire : "si t'es pas content, tu sors" :-D

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