Voici une suite de trois billets écrits de longue haleine (depuis le mois de mai dernier !) en réponse à une série de trente questions très variées que ᕳ Krysalia ᕲ ✂️ avait proposées sur twitter et qui m'avaient - une fois n'est pas coutume - émoustillé les sens.
Il faut dire que j'aime ce genre de questionnaire un peu fourre-tout, sorte d'inventaire à la Prévert 2.0. Je trouve que celui-ci possède une touche de profondeur supplémentaire qui en fait un outil d'introspection ma foi fort intéressant.
Trente questions, trente réponses. Certaines ont appelé, et pourraient encore appeler, d'amples développements. Certaines pourraient donner lieu,, et ont parfois déjà donné lieu, à des billets entiers auxquels je renvoie parfois purement et simplement.
Si certaines questions sont légères, d'autres sont en revanche particulièrement intimes. Je me suis efforcé d'y répondre avec la plus grande sincérité, exercice qui n'est pas facile, certains événements ayant encore aujourd'hui conservé un parfum amer.
Trente questions donc.
Pour en faciliter la lecture et éviter un billet roboratif, j'ai délibérément saucissonné le questionnaire en trois parties, chacune d'elles comportant dix questions. Trois dizaines, qui seront publiées en trois fois, tout au long du mois d'août. Ce sera en quelque sorte mes devoirs de vacances.
Sans plus tarder, voici donc la première salve.
C'est pourtant un tout autre prénom que mes parents m'ont donné.
Un temps je me suis questionné sur ce prénom, tombé en quasi désuétude peu d'années avant qu'il ne me soit attribué.
Sans exotisme particulier, je lui ai longtemps cherché un sens. Avec la patine du temps, il finit par se fondre dans la masse. Il est moi. Je suis lui. Nous sommes, lui et moi, ensemble pour la vie.
Cela étant, les épinards s'accommodent très facilement de multiples manières, que ce soit avec de la béchamel, fondus avec du fromage de chèvre, cuits à l'étouffée avec un peu de lait de coco et de curry rouge, crus en salade avec un filet de balsamique et d'huile de noix, comme base pour farcir des empanadas ou pour garnir une torta de pascualina... C'est sans fin.
Quand aux cheveux verts, faut-il vraiment que je réponde à la question ?
Mais puisque la question est celle de mes fleurs préférées, j'apprécie particulièrement les iris, fleurs sauvages sans réel parfum, dont Van Gogh a su si justement restituer l'élégance fragile.
Et s'il en est une autre que je dois citer, c'est évidemment la fleur de magnolia dont l'odeur fraîche et acidulée me rappelle une farandole de souvenirs.
Une belle et grande maison à laquelle on accèderait par un chemin de terre qui serpenterait au milieu de la campagne et tout au long duquel s'installerait le silence des hommes, au fur et à mesure que jaillirait la rumeur du vent dans les herbes folles et le chant des oiseaux.
Non loin de la vaste façade trônerait un arbre à la ramure majestueuse, s'érigeant en sentinelle bienveillante. Accueillant le passant à demeurer sous son ombre le temps d'une sieste ou d'un repas dont le maître des lieux aurait plaisir à régaler ses amis, il serait un point de repère. C'est là. C'est ici. Soyez les bienvenus.
L'on pénètrerait dans la bâtisse, une bastide, par une vaste porte de bois qui s'ouvrirait sur un large couloir perforant le rez-de-chaussé de part en part, jusqu'à l'arrière de la maison, lui aussi gardé par une porte de bois lourd. Au dessus de la première, un jour orné d'un vitrail grossier éclabousserait ses couleurs sur des carreaux de ciment aux motifs incertains. L'impression première de pénombre laisserait rapidement la place à une sensation de lumière douce. A travers les volets de bois mis-clos protégeant de la torpeur estivale, filtrerait une lumière blanche et vive sous l'éclat de laquelle, étalé de tout son long, un chat apathique roupillerait avec un bonheur communicatif...
Sous mon oreiller je mettrais probablement Du côté de chez Swann ou l'un quelconque des volumes de La Recherche de Marcel Proust, auteur que je tiens pour l'un de mes préférés et dont l’œuvre procure une lecture inépuisable.
Au travail, j'emporterais probablement avec moi un ouvrage de Jean-Jacques Rousseau. Du contrat social, certainement. Je me rends d'ailleurs compte en écrivant ces lignes que je n'en ai pas relu une page depuis ma classe de première, il y a plus de vingt ans...
Ce livre avait une forme, celle d'un animal ou de quelque chose de ce genre-là, la découpe de la couverture suivant le dessin de la silhouette des personnages y figurant. Il y avait cette forme oblongue et toute en courbes mais également une odeur, je ne sais plus laquelle. Mais je me souviens que j'aimais l'odeur de ce livre.
Après avoir appris à lire, je crois que l'un de mes livres préférés était un illustré avec de très jolis dessins, intitulé Le petit trappeur. Il raconte l'histoire d'un petit trappeur au Canada qui pose des pièges - des cages - pour capturer des animaux. Un beau jour il tombe dans l'un d'eux et ce sont des animaux de la forêt qui viennent le délivrer. Je me souviens très bien de ce livre et je le relis encore parfois, car je le possède encore...
La partie a donc lieu au jour et à l'heure convenus. Et très rapidement ce qui devait arriver arriva : le champion domine la partie de manière écrasante. L'équipage est à deux doigts d'abandonner lorsque quelqu'un à qui personne n'avait jusqu'alors prêté attention, s'approche de la table et, en quelques coups, sous le regard ébahi de la salle, inverse la situation, mettant le champion du monde en fort mauvais posture. Stupeur... Mais qui donc est cet homme capable de tenir tête au champion du mode lui-même ?
Quant au livre que je serais prêt à brûler, je ne vois vraiment pas. Jeter un livre, quel qu'il soit - ma bibliothèque compte un certain nombre de navet indignes de la pire des soupes - revêt une part de profanation. Il y a eu assez d'autodafés par le passé...
Souvent je pense à lui, trente ans plus tard.
J'ai toujours aimé le français, en littéraire semi-refoulé que j'étais. J'ai dévoré les cours de biologie et découvert avec passion les fascinantes "cascades hormonales" par lequel le corps humain maintient son perpétuel équilibre.
Toutefois, dans le contexte d'animosité constante dans lequel baignait ma classe, je trouvais une sorte de refuge dans les passionants cours d'espagnol de Madame P. Réservés aux littéraires, mais connaissant ce professeur pour l'avoir déjà fréquenté avec plaisir au collège, j'avais réussi, par l'une de ces opportunités miraculeuses que vous livre parfois le Destin, à déserter ma classe d'écervelés pour rejoindre le groupe pacifique et bienveillant des terminales L chez qui j'avais quelques très bon amis. C'est cela, que j'aimais particulièrement.
Par la suite, j'en ai eu des profs terribles à la fac. Mais lui, conservera à tout jamais la palme du prof le plus infect de toute ma scolarité.
Il faut dire que j'aime ce genre de questionnaire un peu fourre-tout, sorte d'inventaire à la Prévert 2.0. Je trouve que celui-ci possède une touche de profondeur supplémentaire qui en fait un outil d'introspection ma foi fort intéressant.
Trente questions, trente réponses. Certaines ont appelé, et pourraient encore appeler, d'amples développements. Certaines pourraient donner lieu,, et ont parfois déjà donné lieu, à des billets entiers auxquels je renvoie parfois purement et simplement.
Si certaines questions sont légères, d'autres sont en revanche particulièrement intimes. Je me suis efforcé d'y répondre avec la plus grande sincérité, exercice qui n'est pas facile, certains événements ayant encore aujourd'hui conservé un parfum amer.
Trente questions donc.
Pour en faciliter la lecture et éviter un billet roboratif, j'ai délibérément saucissonné le questionnaire en trois parties, chacune d'elles comportant dix questions. Trois dizaines, qui seront publiées en trois fois, tout au long du mois d'août. Ce sera en quelque sorte mes devoirs de vacances.
Sans plus tarder, voici donc la première salve.
Personne dans ma famille, parrain, oncle ou grand-oncle de degré divers, ne porte mon prénom, à quelque titre que ce soit. Tant et si bien que son attribution demeure quelque peu obscure. Pourquoi celui-ci et pas un autre ? Car j'ai failli m'appeler Vincent ou encore Sébastien, prénoms bien plus en vogue chez les enfants de ma génération.1/ Que penses-tu de ton prénom (sans le donner si tu ne veux pas) ? Si tu pouvais choisir tu prendrais quoi à la place ?
C'est pourtant un tout autre prénom que mes parents m'ont donné.
Un temps je me suis questionné sur ce prénom, tombé en quasi désuétude peu d'années avant qu'il ne me soit attribué.
Sans exotisme particulier, je lui ai longtemps cherché un sens. Avec la patine du temps, il finit par se fondre dans la masse. Il est moi. Je suis lui. Nous sommes, lui et moi, ensemble pour la vie.
On dirait un sketch de Pierre Palmade cette question... Hé bien tout d'abord figurez-vous que j'aime bien les épinards, donc cela ne me dérange pas d'en manger régulièrement. Mais de là à en consommer tous les jours, il y a un pas que je n'ai encore jamais franchi.2/ On te donne un choix obligatoire entre : manger tous les jours des épinards (mais tu peux les assaisonner / agrémenter et les cuire de diverses manières), ou avoir des cheveux verts sur la tête pour toujours (que tu ne peux pas teindre ni raser). Qu'est-ce que tu choisis ?
Cela étant, les épinards s'accommodent très facilement de multiples manières, que ce soit avec de la béchamel, fondus avec du fromage de chèvre, cuits à l'étouffée avec un peu de lait de coco et de curry rouge, crus en salade avec un filet de balsamique et d'huile de noix, comme base pour farcir des empanadas ou pour garnir une torta de pascualina... C'est sans fin.
Quand aux cheveux verts, faut-il vraiment que je réponde à la question ?
De manière générale j'aime beaucoup les fleurs. Chacune a son caractère, son rythme, son élégance, ses arômes. Que ce soit la fleur si discrète du noisetier accessible aux seuls initiés, blottie contre son bourgeon, ou encore la floraison abondante des poiriers et des pommiers qui fait rosir les vergers...3/ Est-ce que tu as une ou des fleurs préférées ? Ou des plantes préférées ?
Mais puisque la question est celle de mes fleurs préférées, j'apprécie particulièrement les iris, fleurs sauvages sans réel parfum, dont Van Gogh a su si justement restituer l'élégance fragile.
Et s'il en est une autre que je dois citer, c'est évidemment la fleur de magnolia dont l'odeur fraîche et acidulée me rappelle une farandole de souvenirs.
Idéalement la maison de mes rêves se situe à la campagne, au milieu des champs, hors de vue, blottie au pied d'une coline ou au creux d'un vallon, avec quelques arbres tout autour et une immensité verte faite de près et de champs dont la forme et les couleurs variraient au cours des saisons.4/ La maison de tes rêves : en ville, en campagne, au bord de l'océan ? Décris-là.
Une belle et grande maison à laquelle on accèderait par un chemin de terre qui serpenterait au milieu de la campagne et tout au long duquel s'installerait le silence des hommes, au fur et à mesure que jaillirait la rumeur du vent dans les herbes folles et le chant des oiseaux.
Non loin de la vaste façade trônerait un arbre à la ramure majestueuse, s'érigeant en sentinelle bienveillante. Accueillant le passant à demeurer sous son ombre le temps d'une sieste ou d'un repas dont le maître des lieux aurait plaisir à régaler ses amis, il serait un point de repère. C'est là. C'est ici. Soyez les bienvenus.
L'on pénètrerait dans la bâtisse, une bastide, par une vaste porte de bois qui s'ouvrirait sur un large couloir perforant le rez-de-chaussé de part en part, jusqu'à l'arrière de la maison, lui aussi gardé par une porte de bois lourd. Au dessus de la première, un jour orné d'un vitrail grossier éclabousserait ses couleurs sur des carreaux de ciment aux motifs incertains. L'impression première de pénombre laisserait rapidement la place à une sensation de lumière douce. A travers les volets de bois mis-clos protégeant de la torpeur estivale, filtrerait une lumière blanche et vive sous l'éclat de laquelle, étalé de tout son long, un chat apathique roupillerait avec un bonheur communicatif...
Jeter un livre à la poubelle... quel triste sort pour un livre. Quel geste cruel pour un livorphile. Il m'est pourtant arrivé d'en jeter : des livres de fac, devenus obsolètes. Leur contenu n'avait plus aucune valeur, même historique. Je me suis résigné.5/ À propos des livres : lequel jetterais-tu symboliquement à la poubelle ? Lequel mettrais-tu sous ton oreiller, lequel emmènerais-tu au travail ?
Sous mon oreiller je mettrais probablement Du côté de chez Swann ou l'un quelconque des volumes de La Recherche de Marcel Proust, auteur que je tiens pour l'un de mes préférés et dont l’œuvre procure une lecture inépuisable.
Au travail, j'emporterais probablement avec moi un ouvrage de Jean-Jacques Rousseau. Du contrat social, certainement. Je me rends d'ailleurs compte en écrivant ces lignes que je n'en ai pas relu une page depuis ma classe de première, il y a plus de vingt ans...
Avant de savoir lire, je ne me souviens pas exactement, c'est un souvenir très vague d'un livre à la couverture cartonnée que m'avait ramené mon père un dimanche en revenant de la messe. Rien de religieux. Une histoire de canards je crois bien.
6/ Quel était ton livre préféré avant de savoir lire ? Et juste après ?
Ce livre avait une forme, celle d'un animal ou de quelque chose de ce genre-là, la découpe de la couverture suivant le dessin de la silhouette des personnages y figurant. Il y avait cette forme oblongue et toute en courbes mais également une odeur, je ne sais plus laquelle. Mais je me souviens que j'aimais l'odeur de ce livre.
Après avoir appris à lire, je crois que l'un de mes livres préférés était un illustré avec de très jolis dessins, intitulé Le petit trappeur. Il raconte l'histoire d'un petit trappeur au Canada qui pose des pièges - des cages - pour capturer des animaux. Un beau jour il tombe dans l'un d'eux et ce sont des animaux de la forêt qui viennent le délivrer. Je me souviens très bien de ce livre et je le relis encore parfois, car je le possède encore...
Un de mes livres préférés, que j'ai toujours envie de partager en l'offrant ou pourquoi pas en l'abandonnant sur un banc, c'est Le Joueur d’échecs, de Stefan Zweig et qui se passe sur un bateau de croisière à bord duquel a embarqué le champion du monde en titre d’échecs. Tout l’équipage se presse autour du phénomène en pleine gloire. Après avoir longtemps refusé, ce dernier accepte, grand seigneur, de jouer une partie d'échecs seul contre tout l’équipage.7/ Toujours les livres : lequel offrirais-tu ? Lequel laisserais-tu sur un banc pour qu'il soit trouvé, (pour partager sa valeur) ? Lequel brûlerais-tu ?
La partie a donc lieu au jour et à l'heure convenus. Et très rapidement ce qui devait arriver arriva : le champion domine la partie de manière écrasante. L'équipage est à deux doigts d'abandonner lorsque quelqu'un à qui personne n'avait jusqu'alors prêté attention, s'approche de la table et, en quelques coups, sous le regard ébahi de la salle, inverse la situation, mettant le champion du monde en fort mauvais posture. Stupeur... Mais qui donc est cet homme capable de tenir tête au champion du mode lui-même ?
Quant au livre que je serais prêt à brûler, je ne vois vraiment pas. Jeter un livre, quel qu'il soit - ma bibliothèque compte un certain nombre de navet indignes de la pire des soupes - revêt une part de profanation. Il y a eu assez d'autodafés par le passé...
Un professeur d'histoire et géographie au collège. Monsieur F. Il ne m'a pas tout appris mais, exigeant avec ses élèves, il nous poussait sans relâche vers l'excellence et nous restituait au centuple. A ceux qui lui ont fait confiance, il a donné le goût de l'effort intellectuel et le plaisir de travailler.8/ Cette personne de ton passé t'a tout appris, tu le ou la respectes profondément. Qui est-ce ?
Souvent je pense à lui, trente ans plus tard.
Étrangement je ne me souviens pas véritablement avoir eu une matière préférée au lycée. En réalité, j'ai détesté mes classes de première et de terminale que j'ai vécu comme un cauchemar. Non pas en raison des matières, mais bel et bien en raison des personnes exécrables qui me tenaient lieu de camarades de classe.9/ Au lycée, qu'est-ce que tu aimais si fort, dans ta matière préférée ?
J'ai toujours aimé le français, en littéraire semi-refoulé que j'étais. J'ai dévoré les cours de biologie et découvert avec passion les fascinantes "cascades hormonales" par lequel le corps humain maintient son perpétuel équilibre.
Toutefois, dans le contexte d'animosité constante dans lequel baignait ma classe, je trouvais une sorte de refuge dans les passionants cours d'espagnol de Madame P. Réservés aux littéraires, mais connaissant ce professeur pour l'avoir déjà fréquenté avec plaisir au collège, j'avais réussi, par l'une de ces opportunités miraculeuses que vous livre parfois le Destin, à déserter ma classe d'écervelés pour rejoindre le groupe pacifique et bienveillant des terminales L chez qui j'avais quelques très bon amis. C'est cela, que j'aimais particulièrement.
Sans hésiter, Monsieur D., le prof de maths de mes cauchemars... J'avais dressé son portrait ici et je vous invite à le lire.10/ Quel était ce ou cette prof que tu as tellement détesté, le plus de toute ta scolarité, et pour quelles raisons ?
Par la suite, j'en ai eu des profs terribles à la fac. Mais lui, conservera à tout jamais la palme du prof le plus infect de toute ma scolarité.
À te lire, on se doute que tu aimes Proust :)
RépondreSupprimerHa oui ? En quoi ? Mes phrases seraient-elles trop longues ? :)
SupprimerNombreux sont ceux qui aimeraient écrire aussi bien que toi, ça c'est certain. Mais disons que tes phrases sont paradoxalement trop construites, et conséquemment, souvent trop longues (les retravailles-tu longtemps ?). Je t'en avais déjà touché deux mots à l'occasion d'un article précédent. Alors le tout reste précis et ciselé, tes quelques nouvelles publiées sur ton blogue sont captivantes et très réalistes, mais d'un point de vue stylistique, on sent souvent venir les choses (assonances, allitérations, ruptures de rythme, de niveau de langue...) De manière strictement égoïste, j'aimerais plus de surprises à ce niveau là. Mais qui suis-je pour donner mon avis car après tout, l'écriture est un processus très intime dans la façon de hiérarchiser ses sentiments, transmettre ses perceptions, s'adresser au monde ou se révéler à soi...
SupprimerJe me souviens de cette conversation, c'était sous le billet La soupe aux lentilles :)
SupprimerJe retravaille souvent mes phrases, assez peu leur structure, qui est souvent immédiatement pensée dans sa forme définitive. Ce que je travaille lorsque le billet s'y prête, c'est la clarté du texte, la précision des mots autant que possible, les sonorités. Il faut que ça coule, qu'il y ait une certaine fluidité et, surtout, que j'entende le texte.
Alors, oui, je fais des phrases longues, parfois trop longues. J'en discute régulièrement avec un blogueur qui s'essaie à la nouvelle et avec lequel nous échangeons nos expériences d'écriture. Je conçois mes phrases ainsi et souvent je me demande comment les couper en deux ou trois. Mais je n'y parviens pas car les couper reviendrait à interrompre le fil d'une pensée continue et à casser une seule et même idée qui doit être perçue et comprise dans sa globalité. J'y vois une forme de musicalité. J'aime les grande courbes, les grandes lignes, qui s'étirent.
Quant au style et caractère prévisible de certaines choses, je crois que ce billet-ci n'est pas vraiment concerné. Mais je prends note de tes remarques :)
"Quant au style et caractère prévisible de certaines choses, je crois que ce billet-ci n'est pas vraiment concerné." Relis ton passage sur la maison de tes rêves, et tu verras que ça s'applique parfaitement.
SupprimerJe ne vois pas trop ce qui est prévisible là-dedans... Nous avons peut-être tout simplement les mêmes goûts et les mêmes références ;)
SupprimerDisons que dans la série des oppositions, ne manquaient que l'obscurité aveuglante, la chaleur glaçante ou encore le silence assourdissant :)
SupprimerDernier tout petit point : concernant le passage susmentionné, « colline » prend deux l et « prés » un accent aigu. Déformation professionnelle :) Et là, je n'y peut vraiment rien (maître Capelo, sort de ce corps !)
SupprimerJe n'y peuX rien, c'est mieux non ?
SupprimerJ aime bien mon prénom même si effectivement pas original �� Il a une bonne sonorité et un sens très positif. J aime les épinards, les pivoines et la côte bretonne pour une maison.
RépondreSupprimerAimer les épinards est une chose, en manger tous les jours en est une autre :D
SupprimerBienvenue ici.
Sympa, je vais te suivre ;)
RépondreSupprimerFais donc,le questionnaire est libre de droit et cela fera très plaisir à Krysalia ;)
SupprimerC'est quand je décide de revenir à l'écriture sous de nouveaux hospices que tu m'offres l'opportunité d'un billet.
RépondreSupprimerJe reprends le questionnaire intégral chez Krysalia et je vous cite tous les deux bien évidemment comme les muses que vous aurez été pour ce billet.
A bientôt, certain que tu sauras décrypter les indices que j'ai commencé à semer à cette nouvelle adresse.
Mais qui voilà ? Ca fait plaisir de te revoir sur la toile :)
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