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  • 13 février 2021

    Rêves

    Depuis quelques temps, je fais à nouveau des rêves étranges, angoissants et angoissés. Ils sont très clairement le reflet du stress croissant que j'encaisse au boulot, couplé à une violence dont on sous-estime la réalité.

    Comme à leur habitude, mes rêves sont précis, détaillés, en couleurs. Deux m'ont particulièrement marqués au point que je m'en souviens très bien, même plusieurs jours après.

    Le premier concerne ma grand-mère maternelle, décédée il y a plus de dix ans. Le rêve est bref, quelques secondes. La scène se déroule dans les escaliers, chez mes parents. Ma mère accompagne ma grand-mère et l'aide à monter ou descendre les escaliers. Ma grand-mère est très fatiguée, comme elle l'était sur ses dernières années. Je me trouve quelques marches plus haut qu'elle et suis donc en surplomb. 

    Dans un premier temps je ne vois que le sommet de sa tête et ses cheveux gris. Puis ma mère dit : "Elle a été opérée". Je comprends donc qu'elles rentrent de l'hôpital où ma grand-mère a été opérée, sans savoir de quelle opération il s'agit exactement. 

    Puis ma grand-mère tourne la tête vers moi. Son visage est triste et éteint. J'y lis de la douleur et de la détresse. Aussitôt je remarque une cicatrice sur le pourtour de son visage, comme si on le lui avait greffé. Chose étrange, le corps de ma grand-mère se limite à sa tête, posée sur un pied rond, peut-être chromé, comme ceux des télévisions des années 70. Soudain, alors que ma grand-mère essaye de monter une marche, son visage glisse et tombe sur les marches de marbre, découvrant une masse de chair rouge vif. Ma grand-mère tombe. Elle n'est plus qu'un gros pavet de viande hachée, hurlant sa souffrance en silence. 

    Réveil.

    Le second se déroule dans un lieu qui m'est inconnu mais qui pourrait ressembler à un château aux murs de pierre blonde. La scène se déroule à l'entrée d'une vaste pièce. Un grand placard est situé sur la gauche. Je ne suis pas seul dans la demeure : il y a des invités dont je ne connais ni l'identité ni l'allure, et des gens de maison qui me sont tout aussi inconnus. Mais manifestement j'ai mes habitudes dans les lieux. Mon attention se porte sur ce fameux placard, peint en bleu. Une personne qui travaille aux cuisine me montre que la porte droite s'ouvre avec un code. Cette porte, en métal, est en réalité celle d'un passage secret. Je suis émerveillé par cette découverte car il semble que je sois passé devant depuis toujours sans jamais m'être rendu compte de la supercherie. 

    Une fois ouverte, je manipule cette porte, l'ouvre et la ferme et me rend compte qu'il faut un petit tour de main pour réussir à la refermer exactement en raison d'un système de fixation un peu complexe. Puis, je franchis le pas et entre dans le fameux passage secret. 

    Une petite antichambre, elle aussi en pierre blanche, baignée par une douce lumière apaisante qui se diffuse sur la surface calcaire des murs. De là, j'entends ce qu'il se passe dans les pièces de vie, de l'autre côté. Des murmures, des bruits de conversation et de passage, sans être vu. Derrière-moi, une  porte à double battants, en bois blanc, dissimule un escalier en colimaçon, lui aussi en pierre claire, et qui descend. Je l'emprunte aussitôt et parviens à un palier inférieur, bloqué par une porte dont je comprends aussitôt la localisation dans la demeure. L'escalier poursuit encore sa course plus bas, vraisemblablement vers un sous-sol. Mais cette partie-là n'est pas éclairée et se trouve donc plongée dans l'obscurité. Un frisson me parcourt à la pensée de ce qu'il pourrait s'y cacher, et je remonte les marche quatre à quatre.

    Je me retrouve donc à nouveau dans l'antichambre, derrière la porte secrète. Dans mon dos, la porte à double battants. Je suis tout excité de ma découverte et épie encore une fois la vie qui se déroule juste de l'autre côté, sans que personne ne se doute de ma présence. Mais je sens que, derrière moi, quelque chose est en train de gravir les escaliers, depuis le sous-sol et son impénétrable obscurité. Je ne perçois aucun bruit, sinon la sensation de cette présence inquiétante qui s'approche. Ça y est, c'est derrière la porte de bois. Je vois à travers ses yeux. Dans un instant ça sera sur moi... 

    Réveil.

    Moi, angoissé ?

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