Comme prévu je suis retourné voir ce très beau garçon de passage dont je vous parlais mardi. Il était ravi de me revoir et moi heureux de passer cette soirée avec lui. Nous le savions tous les deux, c'était notre dernière fois avant qu'il ne reparte ; alors il fallait en profiter.
La soirée fut encore une fois délicieuse, nos ébats d'une rare volupté et lui fidèle à la sensualité incroyable dont il ne s'est jamais départie, pour mon plus grand bonheur. Sans entrer dans détails qui n'ont pas leur place ici ni ailleurs sur ce blog, je crois que c'est l'un - sinon le meilleur des partenaires que j'ai eu à ce jour, celui avec lequel je me suis senti le plus à l'aise et qui, en un tout autre contexte, m'aurait certainement donné envie d'aller encore plus loin dans l'exploration des plaisirs masculins (non non vous n'en saurez pas davantage).
Redevenus plus sages nous discutâmes longuement. Il me parlait de sa famille, de sa mère, de son père, de petites anecdotes familiales marantes. De fil en aiguille nous en arrivâmes à discuter cuisine, l'un et l'autre étant fins gourmets et maitres queux à nos heures, avant de glisser vers des comparaisons étymologiques entre diverses langues indo-européennes. Une conversation simple, passablement érudite entre deux esprits curieux qui se rencontrent...
Sur le coup de deux heures du matin nous abordâmes la question de notre coming-out. Je lui racontais ma première histoire avec un garçon, ma dernière qui remonte maintenant à presque deux ans. Il me fit part de sa sortie tardive du placard (encore pire que moi !), de son ex, de son copain actuel, des vicissitudes de la vie à deux... Amours présentes et passées, perception de la vie de couple, difficultés que nous avions rencontrées dans nos relations respectives, erreurs commises, leçons tirées, nous discutions de tout cela avec la spontanéité naturelle d'amis qui sont incontestablement sur la même longueur d'ondes, sans aucun tabou, très librement et sans crainte. L'air de rien la conversation s'étira d'une traite jusqu'à une heure très avancée de sorte que la sonnerie du réveil me fut éprouvante.
Sans trop me tromper je crois qu'il n'aurait émis aucune objection à ce que je déclare forfait pour ma journée de travail afin de passer le reste de la matinée sous la couette, avec lui. Il me fallait cependant partir. Douché et habillé, prêt à lever le camp, il m’enlaça pour une dernière étreinte que j'accueillai sans me faire prier. Oui ses bras me furent immensément agréables. Nous échangeâmes nos adresses mail, petit bout de papier orange que je glissai précautionneusement dans mon portefeuille. Il nous fut difficile de nous séparer. Un dernier baiser, "take care", et me voici dans l'ascenseur.
Dehors le temps est maussade, la pluie menace, une pointe de mélancolie m'envahit. Je me sens vide, signe que j'étais en train de devenir accro à ce mec. A jouer à ce jeu plus longtemps, je crois que j'aurais fini par me faire cruellement mal. Il était temps que cela finisse. Ma subite décompensation sur la bouffe le soir même en fut une autre preuve. A l'heure où j'écris ces lignes il est presque rentré chez lui. En tout cas je ne le reverrai pas. Peut être ne le reverrai-je jamais. Je ne sais d'ailleurs pas si j'en aurais envie. Du moins pas dans l'immédiat.
Et si c'était à refaire, hé bien je recommencerais. Sans hésiter. Car au-delà de l'étrange vague à l'âme qui flotte encore un peu dans mon petit coeur d'artichaut je garde avec moi tout le souvenir précieux de ces instants de bonheur cotonneux passés à ses côtés et la beauté d'une rencontre rare. Comme une jolie photo dans un album que j'aimerais à feuilleter, avec une infinie tendresse.
La soirée fut encore une fois délicieuse, nos ébats d'une rare volupté et lui fidèle à la sensualité incroyable dont il ne s'est jamais départie, pour mon plus grand bonheur. Sans entrer dans détails qui n'ont pas leur place ici ni ailleurs sur ce blog, je crois que c'est l'un - sinon le meilleur des partenaires que j'ai eu à ce jour, celui avec lequel je me suis senti le plus à l'aise et qui, en un tout autre contexte, m'aurait certainement donné envie d'aller encore plus loin dans l'exploration des plaisirs masculins (non non vous n'en saurez pas davantage).
Redevenus plus sages nous discutâmes longuement. Il me parlait de sa famille, de sa mère, de son père, de petites anecdotes familiales marantes. De fil en aiguille nous en arrivâmes à discuter cuisine, l'un et l'autre étant fins gourmets et maitres queux à nos heures, avant de glisser vers des comparaisons étymologiques entre diverses langues indo-européennes. Une conversation simple, passablement érudite entre deux esprits curieux qui se rencontrent...
Sur le coup de deux heures du matin nous abordâmes la question de notre coming-out. Je lui racontais ma première histoire avec un garçon, ma dernière qui remonte maintenant à presque deux ans. Il me fit part de sa sortie tardive du placard (encore pire que moi !), de son ex, de son copain actuel, des vicissitudes de la vie à deux... Amours présentes et passées, perception de la vie de couple, difficultés que nous avions rencontrées dans nos relations respectives, erreurs commises, leçons tirées, nous discutions de tout cela avec la spontanéité naturelle d'amis qui sont incontestablement sur la même longueur d'ondes, sans aucun tabou, très librement et sans crainte. L'air de rien la conversation s'étira d'une traite jusqu'à une heure très avancée de sorte que la sonnerie du réveil me fut éprouvante.
Sans trop me tromper je crois qu'il n'aurait émis aucune objection à ce que je déclare forfait pour ma journée de travail afin de passer le reste de la matinée sous la couette, avec lui. Il me fallait cependant partir. Douché et habillé, prêt à lever le camp, il m’enlaça pour une dernière étreinte que j'accueillai sans me faire prier. Oui ses bras me furent immensément agréables. Nous échangeâmes nos adresses mail, petit bout de papier orange que je glissai précautionneusement dans mon portefeuille. Il nous fut difficile de nous séparer. Un dernier baiser, "take care", et me voici dans l'ascenseur.
Dehors le temps est maussade, la pluie menace, une pointe de mélancolie m'envahit. Je me sens vide, signe que j'étais en train de devenir accro à ce mec. A jouer à ce jeu plus longtemps, je crois que j'aurais fini par me faire cruellement mal. Il était temps que cela finisse. Ma subite décompensation sur la bouffe le soir même en fut une autre preuve. A l'heure où j'écris ces lignes il est presque rentré chez lui. En tout cas je ne le reverrai pas. Peut être ne le reverrai-je jamais. Je ne sais d'ailleurs pas si j'en aurais envie. Du moins pas dans l'immédiat.
Et si c'était à refaire, hé bien je recommencerais. Sans hésiter. Car au-delà de l'étrange vague à l'âme qui flotte encore un peu dans mon petit coeur d'artichaut je garde avec moi tout le souvenir précieux de ces instants de bonheur cotonneux passés à ses côtés et la beauté d'une rencontre rare. Comme une jolie photo dans un album que j'aimerais à feuilleter, avec une infinie tendresse.
Je vois qu'effectivement vous êtes tous les deux des maîtres queues... mais je rectifie juste l'orthographe pour le fun, il faut écrire queux avec un X. Tout est lié finalement !!
RépondreSupprimerNan mais on veut en savoir plus hein môssieur le Blond Blue-eyed Hunk!!! :DDD Du cul, du cul, du cul !! ;)
RépondreSupprimerTa mélancolie fait mal même si elle est teintée d'une grande maîtrise. Permets moi de te serrer virtuellement dans mes bras pour t'envoyer plein de bises et toute mon amitié.
RépondreSupprimerUne belle histoire comme celle là ne peut se finir que sur une pointe de mélancolie. C'est vivant jusqu'au bout, c'est beau et ça donne envie d'avoir un coeur d'artichaut. Tu n'as pas volé ton bonheur ! Et s'il n'était en l’occurrence qu'éphémère, sache que ce n'était aussi qu'un avant goût de toutes les bonnes choses qui t'attendent ;)
RépondreSupprimerOuais bah moi je reste sur ma faim! Même pas un bout de début de commencement d'une allusion sexuelle! pfffft! Les blogs c'est plus ce que c'était ma pôv dame!
RépondreSupprimerla question que tout le monde se pose et en particulier matoo/pascalR: il a un tatouage ?
RépondreSupprimerBelle histoire...
RépondreSupprimerCertes, on attendait des détails croustillants...
Mais chut, pour vivre heureux, vivons couché !
:-)
@ Un autre Fred : Arf, tu as raison. Je corrige ça !
RépondreSupprimer@ Matoo : Je ne suis pas celle que vous croyez :)
@ Revigo : Merci, mais t'en fais pas, je suis un grand garçon ;)
@ EK91 : Oui, j'ai trouvé ça plutôt très encourageant :)
@ PascalR : C'est un blog distingué ici Môssieur...
@ FIUUU : Haaaaaa, ce n'était donc que cela ? Heu... non, pas de tatouage. Je suis formel :)
@ Voulin : Hi hi, oui, j'aime bien cette variante ^^
En route pour de nouvelles aventures que je te souhaite aussi belles que celle-ci !
RépondreSupprimerQue cela reste un merveilleux souvenir, c'est tout ce que je te souhaite ! Et puisqu'il t'a donné envie d'aller plus loin dans l'exploration de certains plaisirs, tu sais ce qu'il te reste à faire ! ;-)
RépondreSupprimerIl n'est pas dit que vous ne vous reverrez plus ! Alors peut-être pas dans l'immédiat, mais dans quelques mois, le temps de récupérer de vos émois, pourquoi pas ? Après tout, vous avez vos emails respectifs, et même si ce ne sera plus une relation charnelle, vous pourrez continuer à prendre des nouvelles de l'autre. Et peut-être que plus tard, à l'occasion d'un voyage, ....
RépondreSupprimerje crois sincèrement que les meilleures histoires, celles qui laissent les meilleurs souvenirs et des traces indélébiles au(x) coeur(x) sont les plus intenses et les plus éphémères, pas le temps de se poser de questions, pas le temps d'en poser trop surtout, on ne prend et on ne garde surtout que le meilleur. Qui sait, à vivre avec quelqu'un par moment, on a la longue une idée voilée de ce que l'on idolâtrait chez l'autre... pas toujours bon, surtout pour le moral ! Garde ces belles pensées, ce beau souvenir au plus profond de ton âme !
RépondreSupprimerJj
Toujours cet art de la narration, ce style fin, par touches successives, presque une pudeur à raconter... Je me surprends toujours à être ému à chaque fois que tu emploie cette façon de nous narrer ta vie. N'ayons pas peur des mots, parfois tes textes sont pareils à de la poésie, c'est une voix simple qui parle, sans chichi et l'émotion naît de cette simplicité efficace.
RépondreSupprimer@ François : En espérant que la prochaine ira un peu plus loin. Ce serait bien aussi.
RépondreSupprimer@ Glimpse : Ce n'est pas si simple. La relation avec la personne et le degré de confiance, j'allais même dire d'abandon, que l'on peut avoir avec elle est fondamental. Je me rends compte que cela ne m'est pas arrivé souvent.
@ Loup : Disons que si ma situation personnelle évolue, il me sera difficile de le revoir dans les mêmes conditions, tu l'as parfaitement compris. Mais je crois que nous aurions beaucoup de choses à nous raconter et à partager. L'avenir nous dira ce qu'il adviendra !
@ Jj : Oui, durée et intensité ne sont pas nécessairement liées. Toutefois il est plutôt frustrant de sentir toutes ces potentialités laissées à l'état de friche.
@ Nicopompus : Hé bien, quel compliment ! Merci, je suis vraiment touché.
Elle est décidément trp jolie cette histoire... Comme toutes les histoires qui savent déjà la datent de leur fin, il y a quelque chose d'inexorable, qui fait qu'on se donne a l'autre pour de vrai, sans complexe, et qui rend ces moments passes magnifiques, et inoubliables. C'est vraiment beau en tous cas. Je suis content pour toi que tu aies vécu de si beaux moments !!
RépondreSupprimerun leger instant d'abandon...doux et grisant.
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