Relire de vieux billets à la faveur d'une recherche sur le blog. Pouvoir y retrouver la trace d'événements vécus, ma mémoire de ces onze dernières années, a quelque chose de formidable.
Au dehors, sous un ciel blanc et vide, les doigts verts des palmiers s'agitent mollement devant la brique rouge, sous les battements de la pluie.
Au dehors, sous un ciel blanc et vide, les doigts verts des palmiers s'agitent mollement devant la brique rouge, sous les battements de la pluie.
Tout en écoutant le premier album de Dido qui leur est immédiatement contemporain, retomber sur deux billets relatifs à ces semaines noires passées au chevet d'un ami.
Ressentir à nouveau les lumières blafardes et bleutées des néons, l'odeur caractéristique des couloirs d'hôpital, la tiédeur étrange des câbles de l'électrocardiogramme et des perfusions, le bruissement des machines.
Ligne après ligne, revivre exactement l'instant, chaque geste, chaque bouffée de cet air chargé d'un inextricable sentiment d'impuissance.
Neuf années se sont sont écoulées depuis...
Neuf années se sont sont écoulées depuis...
Sortir son portable et relire ce message d'il y a dix jours. Voir son visage radieux et son sourire espiègle. Il se marie au mois de mai prochain.
La pluie froide de février m'est propice à la nostalgie.
C'est vrai c'est chouette de se relire ! Bah, il pleut à Toulouse ?
RépondreSupprimerOui, il a plu en début de semaine. Et ce dimanche est de nouveau à la grisaille.
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