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  • 9 février 2009

    Transhumance...

    Ce n'est pas encore tout à fait la saison des grands flux migratoires mais comme j'ai l'habitude de ne pas faire grand chose comme tout le monde, ben c'est maintenant que ça se passe... Après une tentative avortée il y a six ou sept mois de recréer une page perso sur un autre hébergeur, j'ai finalement pris l'initiative de déménager pour de bon.

    Pourquoi me délocaliser ici ?
    Plusieurs raisons à cela.

    Round 1 : les joies de la modularité

    Lorsque j'ai ouvert mon premier blog voici un an et demi, je voulais du simple, efficace, rapide et sans prise de tête. Les blogs c'est un peu comme la bouffe : du MacDo au grand restaurant étoilé, en passant par la brasserie du coin et la petite table sympa du quartier, tout le monde peut y trouver son compte. J'optais donc pour du fast-blogging qui m'a permis d'obtenir progressivement un résultat tout à fait sympa à moindre frais. Néanmoins, au fur et à mesure des mes billets, de mes envies, la dextérité venant, j'ai eu envie de moduler peu à peu mon espace, de l'aménager, de me l'approprier pleinement et d'en faire un petit nid douillet à moi. Mais c'est là que je découvrais les limites de la plate forme sur laquelle j'avais élu domicile. Car si le panel de possibilités offertes est assez impressionnant, il faut admettre que les esprits libres ne sont pas à leur aise dans ces blocs préconçus, empilables à loisir certes, mais dans lesquels la fantaisie ne trouve pas un terreau fertile à son épanouissement. N'appréciant que passablement la contrainte et préférant généralement maîtriser la situation, me retrouver en situation passive commençait à me taper sur le système.

    Round 2 : Raz le bol de "ça"
    "Ca" désigne la firme multinationale qui monopolise le secteur de l'informatique par divers logiciels et "utilitaires" dont votre bécane est certainement infestée. Optimisé pour tous les logiciels estampillés "ça", ma précédente page perso était inféodée aux desiderata des applications de "ça". Qui plus est, "ça" a récemment retripatouillé l'ensemble de son panel de "bidouillochose" (MeuSeuNeu et tout le saint frusquin) pour créer un système de réseau à la noix de coco inutile - un genre de sous-FaceBook pour ados prépubères - dont la principale conséquence a été d'accroître l'ostracisme des pages hébergées. Poster le moindre commentaire suppose une inscription préalable à je ne sais trop quoi, ce qui a pour conséquence fatale de décourager le chaland. Personnellement je peste comme un furet enragé devant mon écran lorsque l'insertion d'un commentaire est réservée aux membres du réseau. Essayez donc de laisser un commentaire dans un blog Skyr*ck par exemple, vous m'en direz des nouvelles . "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse". Je prends acte...
    En outre, les navigateurs autres que celui mis au point par "ça" - et FireFox en particulier que j'utilise quotidiennement - se voient systématiquement interdits d'accès à certaines fonctionnalités parfois aussi fondamentales que les options d'édition avancée ! Pire encore, si vous ne disposez pas de la toute dernière version du navigateur de "ça", le blog peut faire planter votre machine aussi aisément que si vous aviez nettoyé votre carte mère à l'eau savonneuse...

    Round 3 : Bah... j'ai pas trouvé de titre...
    Enfin, il reste un résidus de petites chose que je mets bout à bout ici, ne sachant trop quoi en faire.
    Depuis un certain temps, j'ai constaté que la plus part des blogs que j'aime bien lire ne sont pas hébergés par "ça"... Etrange étrange...
    Plus narcissiquement, j'ai constaté depuis que "ça" a repensé toute son architecture pour en faire une tentative peu ergonomique de réseau, une baisse très sensible de fréquentation doublée de l'absence de nouveaux visiteurs, autres que ceux disposant d'un compte sur "ça". Je ne peux pas me résigner à l'idée que cela vienne uniquement de moi (il y a sûrement de cela, mais tout de même !) et pense que la cause de cette désafection est ailleurs. Le coupable idéal, tout désigné : "ça", qui est certainement responsable pour sa part. Car oui, il faut être tout à fait réaliste, s'il m'est très agréable d'écrire n'importe quoi sur mon blog, savoir que de grands malades se font plaisir en me lisant n'est pas pour me déplaire. On a beau écrire d'abord pour soi même, on n'existe qu'à travers les yeux des autres ; le net ne fait que décupler ce phénomène.
    Enfin, c'est un échange épistolaire que j'ai eu durant la journée avec Matoo qui a produit le déclic décisif, alors que tel n'était pas l'objet de notre conversation... Bref, ce petit sursaut d'orgueil m'a conduit au billet que vous êtes en train de lire.

    Tout n'est pas encore au point sur cette nouvelle page, je n'ai pas encore passé toutes les fonctionnalités de mon nouveau chez-moi en revue, ni n'ai encore décidé de tous les nouveaux paramètres ou d'une charte graphique... le temps fera son oeuvre, je ne me soucie pas pour cela !

    J'éprouve néanmoins un petit pincement à l'idée de laisser derrière moi mon premier blog, dans lequel beaucoup de choses ont été écrites, sur lequel j'ai passé du temps et mis beaucoup de moi même, au-delà de ce que j'aurais pu imaginé lorsque je décidais de son ouverture. Car finalement je me rends compte que bloguer est avant tout une thérapie efficace contre tous les petits maux du quotidien, un exutoire fantastique pour qui a le goût des mots et le plaisir d'écrire.

    Puisse ce nouveau départ me conduire encore un peu plus loin que le précédent.

    Et puis vous pourrez toujours vous consoler en relisant les diverses choses que j'ai pu commettre jusqu'ici : je laisse l'espace actif, car il est des souvenirs que je désire conserver. Cela se passe par ici.

    4 commentairess:

    1. J'ai l'honneur d'être la première à te laisser un commentaire. Je ferais court: Bienvenue dans ton nouveau chez-toi!
      Anne

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    2. Cool ! Tu as bien fait de déménager. En effet, MS c'est un peu de la merde niveau blog. :)))

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    3. ouf! Un commentaire sans login, ni mdp :)
      Que du bonheur :)

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    4. @ Anne, Matoo & Ptit Bedou : Bienvenue chez moi, bienvenue chez vous ! ;)

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