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  • 2 octobre 2020

    Inktober avec un clavier #2 Brin, mèche

    Toujours en mode rétroblogage, je termine les quelques thèmes de cet Inktober avec un clavier. Ce billet est en réalité écrit le 5 novembre...
     
    Voici donc une semaine que nous sommes en confinement pour la seconde fois. Lorsque cela est arrivé pour la première fois au printemps dernier, au-delà des désagréments liés à la limitation de nos déplacements, nous étions un certain nombre et probablement une grosse majorité à souffrir d'une grande détresse capillaire. Faute de se couper les cheveux pendant deux mois, nous avions la tignasse sévèrement touffue. Et pour le coup, nous étions tous logés à la même enseigne, ce qui permettait de mieux faire passer la pilule. Cette seconde fois nous remettra à coup sûr dans le même état.

    Or cela fait une bonne quinzaine de jours que j'avais prévu ou du moins que je prévoyais de me faire ratiboiser le scalp. En moyenne cela revient une fois par mois ou par mois et demi. Et la chose est facile, puisqu'il me suffit de traverser la rue en sortant du boulot pour me retrouver dans un salon où j'ai depuis deux ans mes habitudes. Le personnel y est aimable et, quoique subodorant l'hétérosexualité incurable des jeunes gens à qui je confie ma crinière opulente, il fait bon laisser ses yeux se balader sans pudeur ici ou là sur telle ou telle partie de leur anatomie. Il n'en est à ce jour aucun qui se soit plaint.

    Néanmoins, en raison d'un agenda débordant, je n'ai pas pris le temps de patienter sur l'un des fauteuils garni se skaï rouge qui m'aurait permis ensuite de m'emmitoufler dans une de ces capes vaporeuses destinées à imperméabiliser les vêtements aux cheveux coupés. Ce projet devait rester à l'état de projet. Et il le restera encore quelques semaines. 

    C'est donc avec une toison atteignant les limites de l'extrême tolérable que j'entrais pour la seconde fois en confinement, me trimballant jusqu'à Dieu sait quand avec une sorte de jungle tropicale sur la tête. Parfois je me demande si je ne vais pas mettre un bon coup de tondeuse à tout ça, histoire de temporiser. Même si, à ce que l'on dit, le ridicule ne tue pas, je crains que le remède, un poil extrême, ne soit cependant bien pire que le mal... Que faire quand le moindre coiffeur de quartier est fermé jusqu'à nouvel ordre ?

    "Une femme qui se coupe les cheveux est une femme qui s'apprête à changer de vie", disait Coco Chanel. Je crois hélas, que contrairement à une formule encore récemment en vogue, le changement n'est pas tout à fait pour maintenant.

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