Éclectiques certes, mais avec un dénominateur commun toutefois qui donne à mon univers musical une certaine couleur. Du coup, malgré toute ma bonne volonté, il s'en trouve beaucoup qui en sont exclus.
En effet, qu'importe ce que j'écoute, il faut pour que cela me plaise, que l'on m'emmène en voyage. Oui, en voyage. Tout de suite, il me faut un décors, une atmosphère, un paysage sonore, ce petit quelque chose indescriptible qui me donne envie de regarder plus loin en fermant les yeux.
Souvent tout se joue au premier accord, à la première mesure, au premier regard. La musique a ce pouvoir incroyable d'exprimer l'indicible au-delà des phrases et des mots. Alors je ne suis que peu sensible à ces mélodies qui expriment moins encore que les paroles fades dont elles se parent. Ni aux rythmiques endiablées qui me laissent de marbre. Là encore, il suffit d'un rien pour qu'une belle ligne de basse me
transporte aussitôt ou, au contraire, me laisse à quai. Il me faut un souffle, une direction, une impulsion, un cœur qui bat.
Oui, je crois que, comme en amour, la musique qui me séduit possède cette part de sensualité auréolée de mystère, qui parle autant aux sens qu'à l'intellect. Je veux sentir l'humain au-delà des notes et, à travers elles, la promesse d'une rencontre.
Je partage cet éclectisme. La musique doit se ressentir, d'où qu'elle vienne. Avec l'âge, je suis retourné à l'essentiel (selon moi), à savoir la musique dite "classique". Mais il m'arrive de danser (pour moi seul: je n'impose ce "spectacle" qu'à mes très proches) sur James Brown ou sur... la Fantaisie en fa mineur de Chopin ! Vous m'avez donné l'idée d'un billet, merci.
RépondreSupprimer