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  • 22 octobre 2020

    Inktober avec un clavier # 22 Chef cuisinier

    Ce thème me donne bien du fil à retordre. Quel paradoxe pour un fin amphitryon ! En effet, les plaisir de la table tiennent une place d'importance dans la famille Tambour Major. 

    Mes deux grands-mères, tout d'abord cuisinaient très bien. Du côté paternel, l'avantage était aux plats en sauce, mon grand-père était friand : coq au vin, poule à la crème ou poule farcie s'invitaient à notre table pour les grandes occasions. C'était tout un rituel d'ailleurs. Et ma grand-mère avait un outil extraordinaire à sa disposition : le bon vieux fourneau à bois ! Elle y disposait de gigantesques marmites qui mijotaient pendant des heures à tout petit feu. Parfois, une goutte de liquide s'échappait et tombait sur la plaque métallique brulante en émettant un Pschhhhhh caractéristique. Aujourd'hui encore ces plats demeurent pour moi des plats de fête que l'on prépare avec patience, pour épater se convives autant que pour les régaler. C'est aussi d'elle que je tiens la recette de la confiture de tomates vertes (d'ailleurs c'est le moment pour en faire !). 

    Du côté maternel, mes souvenirs sont un peu plus délicats et étiolés. La faute incombe à la distance qui nous séparait. De fait, nous nous voyions moins souvent que nous l'aurions voulu. Néanmoins tarte aux mirabelles,  à la rhubarbe avec une pâte feuilletée fait-maison qu'elle réussissait admirablement, kouglof, fleurs de courgettes farcies, sont des saveurs d'enfance qui lui sont irrémédiablement attachées et que je n'oublierai jamais.

    La génération suivante, celle de mes parents, a hérité de ce savoir faire, de cet amour des bonnes choses et du plaisir de recevoir. Ma mère et ses frères cuisinent admirablement bien. L'un de mes oncles était pâtissier. Je regrette de ne pas l'avoir assez connu pour qu'il m'apprenne tout un tas de choses, des techniques, des recettes que j'aurais eu grand plaisir à savoir et à mettre en œuvre lorsque je reçois mes amis. Du côté paternel, si mon père n'est pas vraiment porté sur les arts de la table, bien qu'il sache goûter une bonne chaire, ses sœurs ont bien hérité du don maternel et sont toutes deux des cordons bleus hors pairs. 

    De notre génération, je ne sais pas réellement qui cuisine. Je ne me débrouille pas trop mal en ce qui me concerne, et mon frère sait y faire, dans son genre à lui. Du rustique et efficace. On ne sort jamais le ventre vide de chez lui et il ne se laissera jamais mourir de faim. Chez les cousins, c'est un peu moins évident. J'ai l'impression que quelque chose s'est perdu avec les études supérieures des uns et des autres et la vie de dingo que nous menons un peu tous. Peut-être aussi que, parents et grands parents ayant toujours veillé à ce que personne ne manque de rien, les vocations de marmitons se sont éteintes. Et c'est bien dommage.

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