Rétrospectivement pourtant, je crois que l'étourderie n'avait pas grand chose à voir là dedans, ou à tout le moins une part marginale. Certes il m'arrivait de faire des erreurs bêtes de pure inattention. Mais je crois que pour l'essentiel ces oublis provenaient et proviennent encore, car j'y suis encore sujet, à un surcroît de concentration ou d'une incompréhension. Cela peut paraître paradoxal de prime abord mais je crois pourtant que c'est assez simple.
Commençons par la seconde. Dans certaines matières j'ai mis très longtemps à comprendre ce que l'on attendait de moi. Notamment, j'ai mis très longtemps à comprendre qu'il fallait souvent commencer par poser les définitions. Ben oui, quel intérêt ? Tout le monde sait - et le prof par dessus tout - ce qu'est un triangle rectangle ou, dans un autre registre, la photosynthèse. A quoi bon perdre du temps à l'expliquer ? C'est é.v.i.d.e.n.t alors on passe aux vrais problèmes. J'ai compris, plus tard, l'intérêt de rappeler les évidences.
Surcroît de concentration ensuite. Là aussi c'est assez simple à comprendre : qui trop embrasse mal étreint. A trop se focaliser sur la perfection de certaines choses, on en oublie d'autres pourtant essentielles, parce qu'on a trop le nez dans le guidon. Du coup, à trop peaufiner le schéma de l'exo 1 on zappe la dernière question (qui valait huit points). Ou on oublie par étourderie une étape importante d'une recette que le premier péquin aurait vue en lisant par dessus mon épaule. Et ce ne sont là que quelques exemples.
Je crois que je me suis beaucoup amélioré sur ce point avec le temps et que j'ai beaucoup gagné en rigueur. Il m'arrive encore d'être un peu étourdi. Par exemple en repartant d'une pièce sans avoir récupéré ce que j'étais venu y chercher. Et, certes, hier j'ai oublié de poster le billet sur le thème du jour. Une étourderie me direz-vous. Pas du tout. D'une j'étais certain de l'avoir programmé. De deux, j'étais trop occupé à poupouiller les chats-minous. Vous voyez : nulle étourderie !
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